Hey, Chapitre 8 de la fic open ! Enjoy 😉
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Les cours avaient repris, le prof était en train d’écrire ses innombrables chiffres et lettres sur son tableau virtuel. Les minutes passaient lentement et l’ennui était devenu atroce. Comment pouvait-on apprécier de rester assis des heures sur une chaise en écoutant un somnifère ambulant expliquer un cours et ensuite le retranscrire sur papier pour ensuite le digérer à la maison ? Impossible. Et pourtant, c’est ce que je faisais tous les jours. Je regardai de nouveau par la fenêtre, le ciel était vide et gris, en dessous se trouvaient des arbres recouvert de neige ainsi qu’une rivière quasiment glacée. Perdu dans la contemplation de ce paysage sans vie, je me replongeai dans mes pensées. Est-ce que j’avais vraiment discuté avec la personne qui a joué contre moi à ce « duel » ? Si c’était vraiment elle, pourquoi m’avait-elle remercié ? C’est fou comme ce monde n’a aucune logique. Je me détournai de ces pensées d’un coup de tête, faisant retomber ma mèche sur mon œil gauche, et me m’aperçus que cela faisait un bail que je n’avais pas eu de nouvelles de Shiori. Qu’est-ce qu’elle foutait ? Aucune idée.
Tout à coup, je reçus en pleine figure un avion en papier, ce qui me réveilla brusquement de ma transe contemplative. D’abord énervé de ce réveil inattendu, je tournai mon regard vers le reste de la classe, espérant trouver le fautif qui devait expier ses péchés. Sur mon inspection, mon regard croisa celui de Yami, je fus tout d’abord paralysé par son regard noir et glacial. Qu’est-ce qu’elle me voulait ? Elle continua de me fixer longuement et je fis du mieux que je pouvais pour soutenir son regard. Elle esquissa ensuite un petit sourire puis se retourna de façon à être dos à moi et face au tableau. Avait-elle vraiment souri ? Cela me laissa perplexe un petit bout de temps jusqu’à ce que je reçoive un second avion en papier dans la tête. Je me tournai brusquement, manquant de renverser la chaise sur laquelle je suis assis, et trouvai enfin la personne responsable. C’était Roséa qui faisait des grands gestes pour attirer mon attention. Elle mima ensuite des gestes qui devait sûrement signifier « lis ce p*tain de papier et donne-moi une réponse ! ». Je me tournai donc vers les avions en papier et déplias en un et le lus avec attention : « REGARDE LE PREMIER MESSAGE, BAKA ! ». Baka ? Ça ne voulait pas dire « imbécile » en japonais ça ? Mon bidule à dû rater la traduction, je suppose. Ça le fait de plus en plus en ce moment. Je posai un bref regard sur Roséa et je vis sur son visage, son exaspération. Bon, regardons le second papier. Je le dépliai pareillement le premier et commençai à lire le contenu :
« Il faut que je te parle d’un truc important à propos de Winda, rejoins-moi à la sortie sur le toit du bâtiment ».
Elle devait me parler seul-à-seule ? Cela devait être important alors. Mais pourquoi le toit du lycée ? C’est quoi leur problème avec ce toit ? Je me remis alors dans ma position habituelle de la réflexion, la tête tournée vers la fenêtre, ma main faisait tourner le stylo entre mes doigts d’une façon fluide et habile. Quelques minutes plus tard, je sentis de nouveaux un avion en papier toucher mon cou. En ramassant l’avion, je vis Roséa sourire en ma direction, je déplias ensuite l’avion et lus :
« Alors t’en pense quoi de ma précision légendaire au lancer d’avion en papier ? »
Je me retournai une nouvelle fois en posant un regard blasé sur Roséa ce qui la fit exploser de rire. Elle avait vraiment des délires chelou.
« Ding dang dong… »
C’était la fin des cours et donc, l’examen pratique de duel de monstres. En y repensant, je tâtai par précaution ma poche arrière et je sentis ma boite contenant mon deck. Je fus rassuré et j’ouvris ma barrière mentale pour communiquer avec les Ojama. En attendant leur arrivée, je préparai mes affaires, sortis dans le couloir, glissai sur une peau de bananes par terre, me ramassai durement sur le sol, me relevai, m’époussetai, rangeai mes affaires dans mon casier, descendis les escaliers, croisai un prof, laissai tomber mon sac sur les pieds d’une personne que je n’aimais pas, puis arrivai enfin à l’examen, en retard bien sûr. L’épreuve consistait à se battre en duel contre un élève de deuxième année, comme si ils pouvaient être plus forts que moi.
Quand j’entrai dans le gymnase, je vis que Roséa était en train de passer l’examen. Elle se trouvait dans une position assez défavorable, elle n’avait aucun monstre sur le terrain, seulement une carte posée et sa carte magie de terrain d’activé. L’adversaire lui avait le Soldat du Lustre Noir – Emissaire du Commencement sur le terrain accompagné de Lyla La Magicienne, Seigneur Lumière en position de défenses. Je courus rapidement dans le couloir et explosas de rire.
« Comment ce mec pouvait jouer seigneur lumière ? C’est trop nul, hahaha ! »
Je ris comme ça quelques temps puis je rentrai de nouveaux dans le gymnase. La situation n’avait pas changé. L’élève de deuxième année possédait toujours ses deux monstres plus raiden et Roséa avait réussie à tenir un tour avec rugissement menaçant. Je pris appuie sur la barrière qui donnait une vue sur les duellistes et Roséa m’aperçut. Elle me regarda avec ses yeux… Je lui lançai un regard blasé et c’est là que je la vis se reprendre. Elle piocha d’un air déterminé comme si je lui avais redonné du courage. Un regard de dépressif peut donner du courage ? J’étais perdu dans cette intense réflexion lorsque je me repris et je regardai le terrain. Roséa avait à présent sa Grande Prêtresse de la Prophétie à 4500 point d’atk et s’apprêtait à donner le coup final.
– J’attaque Raiden le Serviteur, Seigneur Lumière avec mon monstre ! Tu as perdu ! S’écria Roséa.
– Non, car j’active Prison Dimensionnelle ! Répondit avec force l’élève de deuxième année.
Je rigolai intérieurement lorsque je vis avec quelle assurance notre « sempai » soutenait Roséa du regard.
– Je suis désolé mais tu as perdu ; continua notre « sempai ».
– Non, c’est moi qui suis désolé ; rétorqua Roséa. J’active Livre de Magie de la Sagesse de ma main ! Mon monstre n’est plus affecté par les pièges !
– Quoi ? Non !
Le monstre de Roséa détruisit alors le monstre de l’élève en deuxième année.
Roséa : 300 vs Rémi : 0
Roséa tourna alors un regard vers moi mais je m’étais déjà retourné pour aller la rejoindre. Dans le couloir qui mène à la scène de duel, je vis alors Roséa qui fonça sur moi, les bras ouvert, à une allure quelque peu excessive. Le choc me fit percuter le mur vingt mètres plus loin, enfin, je crus percuter le mur. A la place, je me retrouvai à terre avec une boule rose qui me bloquait à terre ainsi qu’une terrible douleur à la fesse droite. Une impression de déjà vus sonna dans ma tête.
– T… T.. Tu… essayai-je de dire.
– Oui ? Répondit Roséa, relâchant un peu son étreinte.
– TU M’ÉTOUFFES !
– Ah oui désolé, j’ai oublié que tu n’aimais pas les câlins.
Elle s’écarta un peu de moi, enlevant un poids.
– C’est pas que je n’aime pas tes câlins tu vois…
Je me relevai difficilement.
– Mais les tiens sont un peu… dynamiques.
– Qu’est-ce que tu crois ? Que je vais te laisser te la couler douce ? Se moqua-t-elle. Et puis, je suis ta petite amie tout de même.
– Chut ! On est au lycée, je te rappelle, alors baisse d’un ton, j’ai pas envie qu’on remarque ça d’accord ?
– Mais pourquoi tu veux le cacher ?
– On vit tous les deux dans la même maison et tout le monde croit qu’on est cousins, t’imagines si on commence à sortir ensemble en public ?
– Bah, ils vont comprendre que nous sommes pas frère et sœurs, où est le problème ?
– Le problème, c’est que tout le monde va croire à l’inceste puis ça va faire des rumeurs à la con alors non, j’veux pas moi.
– Pff, t’es pas drôle.
– J’aime pas les emmerdes, c’est tout.
Une voix se fit alors entendre par le biais des haut-parleurs. « Darvallo Flynn est demandé au terrain de duel pour passer son examen ».
– Bon, je vais devoir y aller.
– Ouais, je te regarderais depuis les gradins du gymnase. Bonne chance.
– Ne me le souhaite pas, je perds quand tu me le dis.
– Perds alors ; me susurra-t-elle avec un clin d’œil.
Je détournai me regard et me dirigea vers le terrain. Une fois présent, je préparai mon disque de duel et vérifiai une nouvelle fois les cartes présentes dans mon deck. Tout était clean. Je regardai alors mon adversaire qui venait tout juste d’arriver. Yeux verts, cheveux verts, regard non expressif ; je n’y croyais pas. Je me pinçai le bras puis me foutus une claque dans la figure. Non, elle était toujours là. Je tournis rapidement le regard vers Roséa qui restait elle aussi bouche bée sur la balustrade. Redirigeant le regard vers l’objet de tous nos étonnements, je l’aperçus toujours avec sa figure sans expression.
– C’est vraiment toi mon adversaire ? Demandai-je à mon adversaire.
– …
– Bon Winda, il faut vraiment que tu m’explique. Il paraît que j’ai destroy la moitié du lycée à cause d’un duel contre toi. C’est vrai ?
– Prépare ton deck ; dit–elle simplement.
– Bordel ! Mais réponds-moi !
– Tu auras ta réponse après le duel, maintenant joue ; me répondit-elle d’une voix monocorde.
– T’es vraiment asociale toi ; répondis-je frustré.
Je plaçai mon deck dans le disque de duel, mélangeai les cartes puis demandai à Winda :
– Comment on décide de qui commence ?
Elle sortit une pièce de sa poche puis me dit en me regardant :
– Pile, tu gagnes. Face, je perds.
– Euh… Quoi ?
Elle lança la pièce dans les airs puis la rattrapa dans sa main puis révéla le résultat : face.
– J’ai perdu, tu décides.
– Mais il est foireux ton truc !
– Décide.
– Bon, comme tu veux. Laisse-moi réfléchir.
– …
Des pensées se bousculèrent dans ma tête. Je ne comprenais pas sa stratégie, pourquoi avait-elle fait exprès de perdre ? Elle essaie de me piéger ! Je sais, elle a fait ce coup pour me déstabiliser !
– Haha ! Tu croyais vraiment que j’allais tomber dans le panneau ?
– … ?
– Bien sûr que tu as fait ça pour me briser mentalement et je dois avouer que cela sied parfaitement à ton jeu d’actrice mais ça ne prendra pas avec moi ! Tu as fait ce coup de façon à ce que je décide de commencer ! Donc cela veut dire que ton deck à un avantage quand tu commences en deuxième ! Ou tu as peux être besoin de commencer avec six cartes !
J’exposais ainsi ma réflexion ainsi que mes arguments en prenant des poses très théâtrales pour accentuer l’impact de répliques. Je jetai un coup d’œil furtif les gradins, en restant dans ma pose dans, et je vis que tout le monde était subjugués par mon raisonnement poussé. Seule Roséa faisait une « plant face » dont je ne comprenais pas la raison. Je continuai donc sans me soucier de Roséa :
– Je choisis donc que tu commences !
– Merci ; dit Winda toujours avec une voix dénué d’émotion.
– Ha ! Tu essaie encore de me déstabiliser ? Tu sais bien que ça ne marche pas ! Dis–je d’une voix pleine d’assurance.
C’est là que j’entendis Roséa me crier dessus.
« Mais t’es débile ou quoi ?! Tu comprends juste pas qu’elle s’est ratée ou quoi ? Si elle avait vraiment voulu que tu commences, elle aurait lancé la pièce normalement à 50% de chances chacun car si elle avait gagné, elle aurait pu juste choisir de te laisser commencer et si elle perdait, tu aurais commencé de toute façon ! Est-ce que tu réfléchis un peu des fois ?! »
Je réfléchis quelques secondes aux paroles que Roséa m’avait hurlé dessus puis je répondis :
– Elle s’est vraiment ratée ?
– Oui ; répondit Roséa, exaspérée.
Je trouvai alors que mon adversaire était vraiment redoutable, elle connaissait déjà ma connerie profonde en tant que statisticien. L’enfoirée ! Elle avait déjà un avantage psychologique ! C’est vraiment cette fille ? Mais alors ! Elle doit déjà connaître mon deck ! Et moi… Je ne connais pas le sien ! Impossible ! Elle part décidément bien avantagée dans cette partie ! Tss, comment je vais faire moi ? J’ai pas envie que mon double revienne pour tout destroy et me refaire perdre la mémoire.
– Euh… C’est pas lui qui t’as fait perdre la mémoire, tu avais juste percuté un mur à une centaine de kilomètres/heures ; dit JoJo dans ma tête.
Merde ! Pas lui ! Pensai-je.
– Patron ? J’entends tous ce que vous pensez ; dit JoJo.
– Bah casse-toi ! Tu vois bien que je suis psychologiquement instable là !
– Justement ! Je veux vous aider, moi ! S’exclama JoJo.
– Et nous aussi ! Dirent deux voix plus lointaines mais qui correspondait à Veru et Noirot.
– CASSEZ-VOUS DE MA TETE ! Hurlai-je dans mes pensées.
– Ok, ok, on se casse, allez, venez les potes, de toute façon il ne pourra pas gagner sans nous ; dit JoJo d'une voix malicieuse.
Ils étaient enfin sortit de ma tête, ces affreux monstres. Pourquoi ils sont aussi relou ? La prêtresse de Roséa est bien plus mature et sympa, au moins. D’ailleurs, elle ressemble comme deux gouttes d’eau à Roséa. Bizarre…
– Je commence ; dit Winda d’une voix neutre. J’active Fusion Marionnette de l'Ombre depuis ma main et je fusionne
Bête Marionnette de l'Ombre et Faucon Marionnette de l'Ombre pour invoquer spécialement Winda Marionnette de l'Ombre El.
– Mais… C’est toi ?
La fille qui était sur le monstre que venait d’invoquer Winda lui ressemblait étrangement, elles avaient les mêmes cheveux, les mêmes yeux, le même visage, le même corps, la même aura.
– J’active l’effet de Bête Marionnette de l'Ombre et de Faucon Marionnette de l'Ombre dans mon cimetière, je pioche une carte puis j’invoque spécialement Faucon Marionnette de l'Ombre en position face verso sur mon terrain. Je pose deux cartes puis je finis mon tour.
Flynn : 4000 vs Winda : 4000
J’apprêtais à piocher ma carte lorsque j’entendis de nouveaux une voix dans ma tête :
– Patron ? Fait gaffe à son monstre ; dit JoJo.
– Euh pourquoi ; répondis–je mentalement.
– Tu l’as déjà affronté, il y a trois mois.
– Ah ? Mais qu’est-ce qu’il fait ? Demandai-je toujours mentalement.
– C’est simple, tu ne peux faire qu’une invocation spéciale par tour, il ne peut pas être détruit par des effets et si il va au cimetière, elle peut reprendre sa carte magie de fusion et si tu sors un seul monstre de ton extra deck, elle pourra utiliser des monstres directement de son deck pour invoquer spécialement ses monstres fusion ; expliqua JoJo.
– Et donc ?
– Elle te battra avec dix milles cartes dans la main et cinq monstres sur le terrain si tu fais pas gaffe, blaireau ; me dit Noirot.
– Juste ça ? Je commence à comprendre pourquoi j’ai destroy la moitié du lycée.
– Pourquoi ? Me demanda Veru
– Parce que je devais être bien énervé.
Ce fut le mot de la fin de la conversation mentale et je piochai alors ma carte. Lorsque je vis ma carte, j’eus un petit sourire dans le coin de la lèvre. Malgré tout le bluff qu’elle avait pu utiliser, je pouvais la battre, si je ne merdais pas.
– Je pose un monstre face cachée ainsi que deux autres cartes et je finis mon tour !
– A la fin de ton tour, j’active Jeux de l'Ombre Sinistres, j’envoie de mon deck au cimetière, Dragon Marionnette de l'Ombre et je retourne falco. J’active l’effet de Faucon Marionnette de l'Ombre et l’effet de Dragon Marionnette de l'Ombre ! Je détruis cette carte face caché…
– Non Avertissement Divin !
– Et j’invoque en position face caché Bête Marionnette de l'Ombre avec l’effet de Dragon Marionnette de l'Ombre.
– Ce sera tout ?
– Oui, à mon tour. Je pioche. Je retourne Bête Marionnette de l'Ombre face recto pour piocher 2 cartes. Je défausse Squamate Marionnette de l'Ombre et j’active son effet au cimetière, j’envoie Squamate Marionnette de l'Ombre de mon deck à mon cimetière et je détruis ton autre carte face caché.
– Tu as gâché ton monstre ! Je réponds avec Dispositif d'Evacuation Obligatoire et je cible ta Winda Marionnette de l'Ombre El.
– Très bien, fais donc. J’attaque avec Bête Marionnette de l'Ombre ton monstre.
– C’est un Ojama Bleu et tu connais son effet n’est-ce pas ? Je vais chercher Ouragan Ojama Delta !! ainsi que Ojama Rouge.
– J’attaque avec Faucon Marionnette de l'Ombre.
Flynn : 3400 vs Winda : 4000
– Je pose deux autres cartes et je finis mon tour.
Eh bien, elle n’a pas lésiné sur les moyens. Elle finit son tour avec 2 monstres sur le terrain dont un avec une attaque considérable et 4 cartes posées et elle a toujours 2 cartes en main. Ce deck possède une force monstrueuse ; c’est pas avec mes Ojamas que je vais arriver à quelque chose mais en détruisant l’Ojama bleu, elle m’a permis d’accéder au puzzle pour lancer ma victoire en un tour. Il ne manque plus qu’une pièce. Il faut que je la pioche pour m’en sortir sinon je suis cuit. Cuit… Ça me fait penser au poulet… Depuis combien de temps j’ai pas mangé de poulet moi ? Oh putain merde, j'oublie le duel !
– JE PIOCHE ! DESTINY DRAW !
– ?
– Non, ne t’en fais pas. Je ne suis pas devenu fou, c’est juste en gueulant ceci que j’arrive à chopper tous mes top deck.
– Ah…
Tiens d’ailleurs, je ne vais même pas regarder la carte que je viens de piocher car je sais que c’est la bonne. Je joue ! Charité gracieuse ! Je pioche 3 cartes et je me défausse d’ojamagic et d’une autre carte inutile mais ojamagic est bien plus important. J’active son effet et je vais aller récupérer mes 3 ojamas depuis mon deck pour les ajouter à ma main.
– T’es super patron, tu joues presque mieux que la dernière fois ; s’exclama JoJo.
– Toi, la ferme ; dis-je.
Winda me regardait avec son expression d'étonnement peu commun.
-Tu sais les esprits… C’est vraiment con parfois ; lui expliquai-je.
– Vous êtes sérieux patron ?
– Pff, blaireau.
– JE SUIS SUPER VERU ! OH YEEEEEEEEEEAAAAAAAAHHHHH ! Euh… J’ai raté quelque chose ?
– J’invoque mon inutile Ojama Rouge ! Il va me permettre d’invoquer toute la bande !
– Je réponds avec Compétence De Percée.
– J’active de ma main Lance Interdite qui va empêcher mon monstre d’être affecté par tes effets de cartes tout naze ! J’active l’effet d’Ojama Rouge ! Venez à moi, bande de mochetés !
Une explosion de fumée se fit et brouilla mon champ de vision ainsi que celui de toutes les autres personnes se trouvant dans le gymnase. Quelques quintes de toux plus tard, la fumée se dissipa laissant la place à… rien. Il n’y avait juste rien. Il n’y avait sur le terrain que l’ojama rouge, les autres n’avaient pas apparus. Je regardai mon disque de duel et je vis pourtant la carte de chaque ojama être présente dans sa zone monstre. Croyant d’un défaut du disque, je le tapais par terre en croyant que ça allait le faire fonctionnait (mais si ça marche !) mais rien ne se passa. Après un soupir de frustration, je m’apprêtais à faire demi-tour et aller voir le prof pour lui demander un nouveau disque lorsque j’entendis la voix de JoJo dans ma tête.
– Ça servira à rien mon pote.
– Comment ça ? Répondis–je.
– C’est juste qu’on veut pas venir sur le terrain, surtout après ce que tu nous as fait ; expliqua JoJo.
– Qu’est-ce que j’ai fait ?
– Nous traiter de cons ; lança Noirot dans un coin sombre de mon esprit.
– Mais c’est ce que vous êtes !
– JE SUIS SUPER…
– TA GUEULE ! Hurlèrent Noirot, JoJo et moi.
– Nous ne sommes pas cons, petit homme.
– Tu dis ça alors que tu mesure deux centimètres ?
– On ne critique pas le physique, sale faible ; répondit Noirot
– Nous comprenons tout ce que dis et même ce que tu penses; dit JoJo. La plupart du temps, on s’en fout car on sait que tu n’es qu’une personne égoïste, égocentrique, perverse…
– Perverse ?! Quoi ?!
– Fait pas genre, t’aime bien mater sous les jupes.
– Non, tu confonds avec les pensées de Manjume ; me défendais-je
– Ah oui peut être, enfin bon, t’es qu’un beau connard et tu commences sérieusement à nous les briser.
– Et tu veux quoi pour que vous veniez sur le terrain ?
– Des excuses publiques.
– Euh… Comment ça ?
– Bah tu vas t’excuser à voix haute maintenant ; dis JoJo qui venait d’apparaître avec un sourire sadique.
– Bordel, pourquoi vous n’êtes pas des cartes normales ?
– Nous sommes des esprits, en contrepartie de notre puissance, tu dois nous montrer un certain respect.
– Votre… Puissance ? Hahahahaha ! Arrête de dire des conneries, tu sais pas comme je galère avec vous. Vous êtes des cartes tellement… Pff. Je ne le dirais pas mais vous connaissez mes pensées non ? Alors arrête de te foutre de moi.
– Alors, elles viennent tes excuses ?
– T’es toujours dessus ?
– N’essaie pas de dévier la conversation.
– J’ai l’impression de parler à Roséa.
– Je me suis inspirer de ses répliques, c’est vrai.
– Hum… Ça paraît plutôt logique, je me demandais sérieusement comment tu faisais pour garder une conversation aussi sérieuse alors que t’es un ojama.
– Et qui te dis que je suis un ojama ?
– Bon stop un peu tes conneries et viens sur le terrain s’il te plaît.
– Des excuses ?
– Je t’emmerde.
– Très bien, on ne viendra pas.
– Bordel !
– Haha! Qu’est-ce que tu peux faire sans nous à présent ?
– M’acheter un autre deck ?
– Tu n’as pas les sous.
– Tss, comment tu le sais ?
– Je lis dans tes pensées, patron.
– Je te hais.
– Je le sais aussi.
– Bon, je m’excuse.
– Suffit pas.
– Bordel !
Je me détachai alors de ma conversation télépathique puis, en regardant Roséa de loin, je me dis que j’aimerais bien développer des facultés télépathique similaires avec elle, ce serait vraiment cool lorsqu’on serait en classe. Je regardai alors tout autour de moi et je vis tout de le monde me regardait avec un air choqué, sauf Winda qui avait toujours son regard… habituel (poker face) et Roséa en train de faire une monstrueuse « plant face ». J’allai demander pourquoi tout le monde me regardait avec cet air étonné lorsque JoJo m’interrompis :
–Tu avais parlé à voix haute, tu es officiellement schizophrène.
–Oh merde, la honte ! (Je me tournai vers les gradins et je dis alors 🙂 « je parlais avec mes esprits ! Ils sont un peu têtue ! Je suis obligé de leur présenté des excuses donc je vais le faire maintenant. Je demande le pardon à mes esclav… esprits fidèles qui sont les magnifiques ojama. Ils sont la forme de vie ultime sur terre et je demande à leur immense pouvoir de m’être accordé, bref venez sur le terrain. »
– Il y a un peu de sarcasmes mais ça ira. Allez frérots, allons-y !
Les Ojamas apparurent alors dans un nouveau nuage de fumées.
– Parfait ! Maintenant qu’ils sont revenus, on va pouvoir continuer le duel ! J’active Ouragan Ojama Delta !! pour détruire toutes les cartes sur ton terrain !
– Ok vas–y ; dit Winda sans changer de ton.
– Maintenant que toutes tes cartes sont détruites, je vais pouvoir activer Village Ojama ! Mes monstres ont maintenant tous 1000 points d’attaque ! J’attaque avec tous mes ojama ! Tu as perdus !
– Faux ; répondit Winda.
– Vrai.
– Faux
– Vrai.
– Faux.
– Vrai.
– Faux.
– Vrai.
– Faux.
– Bah regarde ton compteur de points de vie.
– Ah ! Tu as raison.
– Bon, tu peux maintenant me dire ce qui s’est passé ? C’est ma condition en tant que gagnant.
Winda avança vers moi sans me répondre et me regardant fixement puis lorsqu’elle me croisa, j’eus l’impression comme d’un slowmotion dans les mangas (vous savez, ce moment classe où deux personnes se croisent et se disent un truc stylé).
–Demain, rejoins-moi sur le toit à l’heure de la pause déjeuner.
Puis, elle partit d’un pas rapide vers la sortie, me laissant perplexe et frustré. Je devais encore aller sur le toit ! Ils sont vraiment dingue ces gens.
Je partis alors dans le couloir pour rejoindre Roséa et lorsque je la rejoignis, je fus accablé de remarques.
–T’es sérieux ? Tu es vraiment passé pour un malade ! Tu peux pas parler normalement avec tes esprits ? Avec la pensée ? Et puis ton excuse à la fin, tu avais l’air pathétique. Non, vraiment qu’est-ce qui se passe avec tes esprits, tu les maltraite ou quoi ? Quand tu t’y mets, tu es vraiment honteux ! Et puis…
–Roséa ?
–Qu’est-ce que tu veux ?
Je me retourne et je la regarde fixement dans les yeux.
–Tu le sais très bien que je m’en fous des avis des autres personnes. Dans ma vie, il n’y que toi, ma sœur et tes amies qui valent la peine. Les autres, je m’en fous. Ils peuvent penser ce qu’il veulent de moi, il n’y a pas de problème car tu seras là, mais alors s’il te plaît, arrête avec tes remarques.
–Mais pourquoi tu ne veux pas montrer notre relation ?
–Parce que cela va te toucher directement et je ne veux pas que du mal se te soit fait.
–Tu es si… gentil. J’ai de la chance de t’avoir.
–Ça te dit une glace ?
–Avec le froid qu’il fait dehors ?
–Non, tu as raison, je suis fatigué de ce duel. Rentrons chez nous.
–C’est la première fois que j’entends quelques choses de sensé venant de toi.
–Je ferais en sorte que ce soit la dernière.
–Mais ! Euh !
Le reste du trajet se passa ainsi jusqu’à rentrer à la maison de Roséa. Dans le lit avant de m’endormir, je repensai au rendez-vous que Winda m’avait donné. Dire que demain j’allais enfin savoir ce qui s’était vraiment passé. Cette pensée m’empêchait de dormir puis je revis alors les rêves étranges que j’avais faits durant mon coma. Une chose était sure, j’allais apprendre des choses intéressantes demain.
To be continued…
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