ça n'a rien à voir avec la fic, mais c'est fun alors je vous mets un petit "OAV" qui éclaire un peu mieux sur qui sont les UWS puisqu'on en parle en ce moment :3
Oh, oh, oh !
C’était une journée comme les autres. L’équipe UWS, united we stand, s’était rassemblée comme chaque jour pour une réunion afin de discuter…de crier plutôt, au sujet de leurs prochaines activités.
A droite se tenait l’homme oiseau, avec une coiffure aussi bizarre que colorée, Marcelo. Il scrutait la salle avec son regard d’aigle cherchant une proie. A gauche, il y avait Lucky Alain, le petit dernier de l’équipe, dont les yeux moqueurs cherchaient une blague stupide à faire. Tout au bout, Hoshi, la tsundere, semblait dormir les bras croisés sur sa poitrine.
Ils se levèrent tous à l’arrivée de leur chef, un grand homme qu’ils surnommaient tous « le grec ». Froid, asocial et doté d’un sens de l’humour très peu développé, il faisait régner la crainte sur tout le quartier.
-Monsieur daigne enfin se montrer ? Ce n’est pas trop tôt, je m’endormais moi ! Lança Hoshi à son arrivée.
Le grec, imperturbable, s’assit et croisa les bras sur la table et dit d’un air grave :
-L’heure est grave mes amis, j’ai trouvé…
-UN PETIT POIDS DANS UN ASCENSEUR ! Hurla soudainement Lucky Alain, faisant sursauter tout le monde.
-Non, c’est la réponse à la blague ça Alan ; soupira Marcelo en se prenant la tête dans les bras.
-Notice me sempai ! Continua Lucky Alan et se jetant sur l’intéressé.
-Yamete Alain ! Répliqua Marcelo en s’enfuyant avec Lucky à ses trousses.
-I love you sempai !
-Pas moi, laisse moi tranquille, Yamete Kudasai !
Lorsqu’ils eurent tous deux disparus, Hoshi releva le menton et fit face à son chef, l’œil pétillant.
-Alors grand chef, on ne tient plus ses hommes ? Ironisa-t-il.
-Je ne suis en aucun cas responsable de ces deux là si jamais il leur arrive quoi que ce soit ; répondit calmement le grec.
Hoshi se leva à son tour et sortit de la salle sans dire un mot, mais visiblement l’air désespéré par son groupe.
Le grec se retrouvait donc seul dans la pièce. Une fois de plus, sa tentative pour parler sérieusement avait échoué. Il se demandait dans quel genre de galère il s’était embarqué en rejoignant l’équipe.
Il tourna la tête et regarda une vieille photo datant de la création du groupe, deux ans plus tôt, et sourit en repensant à leur rencontre à tous les quatre, une rencontre si improbable qu’elle n’aurait jamais du voir le jour.
Le grec prenait simplement le soleil un beau jour d’été. Il s’était allongé sur un banc, le plus ensoleillé de son lycée et avait commencé un petit somme. Personne n’osait le déranger, il faisait bien trop peur aux autres et cela lui convenait parfaitement. Dans sa nature asociale, il n’aimait guère la compagnie de ses camarades de classe. Cependant, quelque chose vint le déranger dans son sommeil si paisible. Un bruissement de feuilles au dessus de lui le réveilla et il eut tout juste le temps de sauter à terre avant que quelqu’un ne tombe de l’arbre et vienne s’écraser à l’endroit où il se tenait deux secondes plus tôt.
C’était un garçon assez grand, avec des cheveux violets en bataille et accoutré d’une façon vraiment étrange avec deux morceaux de tissus collés sous ses bras.
-Ouch, ça fait mal ; râla-t-il en se frottant la tête. La prochaine fois, je prendrai des air bag, ça vaudra mieux pour tout le monde.
Le grec ne dit rien et se contenta de tourner les talons.
-Eh, toi là ! L’interpela le nouveau venu.
Il tourna la tête pour écouter ce que l’autre avait à lui dire.
-Désolé si je t’ai fait peur.
Ce n’était que ça. Peu intéressé, il reprit son chemin, mais le nouveau venu ne le lâcha pas tout de suite.
-Eh ! Tu ne veux même pas savoir ce que je faisais dans cet arbre ?
-Non, et je m’en fiche ; dit le grec sans aucune émotion. Ta vie ne m’intéresse pas vraiment.
-Je m’appelle Marcelo ! Lança le grand garçon. Et toi tu es ?
-Le grec ; se contenta-t-il de répondre.
-Tant de cachotteries, tu ne veux pas…
Le dénommé Marcelo n’eut pas le temps de terminer sa phrase car une furie se précipita sur lui en criant.
-Sempai ! J’ai réussi, j’ai enfin eu cinq 20 de suite ! Je peux devenir votre apprenti maintenant ? S’exclama le petit garçon qui venait d’arriver.
Marcelo, sans attendre plus longtemps, grimpa à nouveau dans son arbre en jurant.
-Je te déjà dit non, qu’est-ce que tu ne comprends pas là-dedans ?
-Mais je vous aime sempai ! Notice me sempai !
-Yamete Kudasai !
Le grec profita de ce remue ménage pour s’éclipser. Il avait horreur du bruit, surtout pour des choses aussi futiles.
Il monta les escaliers menant à sa classe et son regard en croisa une autre. Celui d’un grand garçon qui regardait la scène de loin depuis un moment avec un regard moqueur. Ils se regardèrent brièvement puis se quittèrent sans rien se dire.
Le grec ne savait pas encore qu’il venait de rencontrer la les trois personnes avec qui il passerait le plus clair de son temps.
Quelques temps plus tard, alors que le grec était à la cafétéria en train de prendre son thé de cinq heures, il fut à nouveau dérangé par ce même garçon qui l’avait réveillé quelques jours plus tôt.
-Tu es celui qu’on appelle le grec ? Je peux m’asseoir à ta table ?
Il ne répondit rien et continua de boire son thé imperturbablement.
-Tu n’es pas très bavard tu sais ? Constata Marcelo.
-Je n’aime pas parler.
-Oui, ça je l’avais remarqué. Mais j’ai également remarqué autre chose lorsque nous nous sommes rencontrés ; dit-il gravement.
-Quoi donc ?
-Tu as tout pour faire parti de mon club : les Crimson Sunbird !
-Je ne veux même pas savoir ce que c’est.
-Nous sommes un club qui désire se rapprocher du grand Crimson Sunbird, l’oiseau légendaire cramoisi ! Mais pour l’instant…je suis le seul membre ; déclara-t-il un peu gêné.
-Je ne vois pas ce que je viens faire là dedans, je déteste les oiseaux.
-Aller quoi, fais un effort, je suis sûr que nous ferions de grandes choses à nous deux !
-Et en quoi faire partie d’un club parlant d’oiseaux me serait bénéfique ?
-C’est très simple, tu découvrirais de nouveaux horizons, tu t’ouvrirais sur…Eh, attends un peu, où est-ce que tu vas ?
Le grec, sa tasse de thé terminée, se s’était levé et prenait déjà la direction de la porte sans se retourner. Arrivé devant la sortie de la cafétéria, il tourna la tête en direction de Marcelo qui le regardait avec des yeux ronds et suppliants.
-Je passerai peut-être ce soir si l’envie m’en prend.
Le visage de l’autre garçon s’éclaira soudainement et il allait se jeter dans les bras de son nouveau compagnon quand au même moment, quelqu’un se jeta dans ses propres bras.
-Sempai !
-Oh non, pas toi, je parlais de choses sérieuses, pas vrai…
Marcelo regarda vers la porte mais le grec avait déjà disparu.
-Le grec ?
Dans un coin de la cafétéria, un autre garçon observait la scène avec intérêt. Il trouvait décidément ces trois là très intéressant. Il se dit qu’il allait garder un œil sur eux. Ils étaient peut-être ce qu’il avait toujours attendu.
Le soir, le grec, au moment de rentrer chez lui, se rappela de sa promesse. Quelle perte de temps, pensait-il. Il n’y avait rien pour lui dans ce groupe de rigolo. Mais ce Marcelo l’intriguait au plus haut point en réalité. Il voulait savoir ce qui le poussait à poursuivre un but avec tant d’acharnement. Il se renseigna auprès du conseil des élèves et prit la direction de la salle du club.
Une fois arrivé devant la porte, il frappa et Marcelo vint lui ouvrir immédiatement, un grand sourire aux lèvres.
-Tu es donc venu ! S’exclama-t-il. Je n’en attendais pas moins de toi, je savais que tu étais spécial !
-Trêve de bavardage, je suis juste passé voir ce que tu fabriquais ici, alors dépêche-toi.
-Oh, mais que tu es impatient, assieds-toi là, je ne serai pas long.
Marcelo disparu dans la pièce voisine et le grec en profita pour regarder un peu la pièce. Il n’y avait pas grand chose : une grande table pouvant accueillir plus de dix personnes, des affiches représentant un oiseau violet et immonde, des placards débordants de feuilles volantes et une machine à café.
Marcelo revint rapidement avec tout un attirail qu’il déposa sur la table. Le grec recula pour éviter de se prendre quelque chose dans la figure.
-Tu vois, ici, au club Sunbird, nous voulons égaler le puissant Crimson Sunbird et…
-Evite de parler à la première personne du pluriel quand tu es seul ; le coupa le grec.
-Oui, désolé ; s’excusa Marcelo en riant, c’est une habitude. Donc je te disais que mon but est d’égaler notre modèle et pour cela, nous devons suivre la même voie que lui !
-C’est à dire ?
-Déjà, apprendre à voler !
Le grec se leva mais Marcelo le retint par la manche.
-Attends, attends, je ne suis pas fou !
-Pour moi ce projet est fou, donc tu l’es par la même occasion.
-Tu n’as donc jamais eu de rêve ? Demanda le garçon aux cheveux en bataille à l’autre.
-Peut-être bien, et alors ?
-C’est simplement un rêve d’enfant de pouvoir voler, et je suis certain qu’en suivant cette voie, celle de Sunbird, j’y arriverai un jour !
Le grec dévisagea Marcelo. Quel étrange garçon que voilà, mais également très intriguant. Ses mots avaient piqué sa curiosité. Son interlocuteur était peut-être un fou, mais un fou qui avait foi en ses rêves, chose devenue rare en cette époque.
Cela toucha la sensibilité du grec, pour peu qu’il en ait eu. La personne qu’il avait en face de lui n’était pas comme tous ces clowns qui suivaient toutes les modes, qui aimaient tous les mêmes choses, qui étaient tous pareils somme toute. Marcelo était différent et il l’assumait totalement, un peu comme lui.
-On va dire que j’ai un peu de temps en ce moment, je veux bien intégrer ton étrange groupe pour l’instant.
-Mais…je n’ai même pas fini de t’expliquer ce que nous…ce que je fais ici ; s’étonna l’autre.
-Tu en as dit assez pour que je comprenne.
-Je…je ne sais pas quoi dire ; déclara Marcelo tout ému.
-Evite simplement de pleurer devant moi, surtout que je n’ai pas de mouchoir.
-Je…Je savais que tu étais spécial ! A partir de maintenant, tous les deux, nous allons faire de grandes choses ! Nous allons peut-être même dépasser le grand Sunbird qui sait ! Eh…mais où vas-tu ?
-Je rentre chez moi, j’étais simplement passé en reconnaissance, nos activités de groupe commencent donc dès demain.
Le jour suivant, en classe, les rumeurs allaient de bon train. On racontait que le grec avait trouvé un associé pour martyriser les plus petits, d’autres disaient qu’il avait obligé un pauvre type à se joindre à lui après l’avoir frappé, mais cela faisait longtemps qu’il n’écoutait plus ces ragots.
Lorsqu’il se leva pour aller déjeuner, ils s’écartèrent tous sur son passage, tous sauf un, le garçon aux cheveux roux qu’il avait aperçu quelques jours plus tôt. Leurs regards se croisèrent une nouvelle fois sans qu’un seul mot ne fût échangé.
Le grec retrouva Marcelo à la cafétéria qui l’attendait visiblement et ils prirent leur déjeuner ensemble. Marcelo expliqua le fonctionnement du club, ce qu’ils allaient faire à présent, leurs objectifs pour la saison tandis que le grec mangeait imperturbablement, mais non sans écouter.
Cependant, un élément perturbateur vint troubler Marcelo dans son récit.
-Sempai je…
Comme s’il savait ce qui allait lui tomber sur la tête, il se recula vivement et le petit garçon fonça droit dans les fleurs et se retrouva le nez dans la terre.
-Bien essayé Alan, mais ça ne marchera pas tout le temps.
-Tu n’es pas drôle sempai ! Se plaignit le nouveau en sortant le nez de terre.
-Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle dans le fait de sauter sur les gens !
-Dans ce cas là, une blague !
-Non merci, ça ira…
-Comment appelle-t-on un chien sans patte ?
-Je n’en sais rien et je ne veux pas le savoir ; répliqua Marcelo en essayant de reprendre une conversation normale.
-On ne l’appelle pas, on vient le chercher !
Le grec pouffa et tous les regards se tournèrent vers lui, celui de Marcelo en premier.
-Je n’ai pas rêvé, tu viens de…
-Ne te méprends pas, j’ai simplement avalé de travers ; rétorqua le grec gêné.
-C’est cela ; dit Marcelo, l’œil pétillant.
-Continue à me regarder de cette manière, je quitte le club.
-Un club ? Tu as un club Sempai ? demanda Alan.
-Oui, mais ce n’est pas pour toi.
-S’il te plait Sempai, laisse moi entrer dans le club !
-Tu ne sais même pas de quoi ça parle !
-Je m’en fiche, si c’est avec Sempai, je ferai n’importe quoi !
-Tu me fais peur parfois, tu le sais ça ? Dit Marcelo en reculant prudemment.
-Je suis sûr que ton ami aimerait avoir un peu de compagnie ! D’ailleurs, où est-il passé ?
Les deux garçons regardèrent des deux côtés mais le grec avait encore prit la poudre d’escampette. En réalité, il n’aimait vraiment pas être le centre d’attention et il s’était donc éclipsé dès que les regards s’étaient déplacés vers Alan et Marcelo. Mais il n’en revenait pas lui même d’avoir ri, surtout à une blague aussi nulle. Qu’est-ce qui lui arrivait à la fin ? Depuis sa rencontre avec Marcelo, il faisait des choses qu’il n’aurait jamais faites en temps normal.
Pour se changer les idées, il alla s’asseoir sur son banc préféré mais il n’était pas seul, il y avait encore ce garçon roux. Il allait faire demi-tour lorsque ce dernier l’interpella.
-Il y a bien assez de place pour deux tu sais.
-Je ne voulais pas m’asseoir, je te laisse le banc.
-Ce n’est pas la première fois qu’on se rencontre. Je m’appelle Hoshi et tu es le grec, c’est ça ? J’ai beaucoup entendu parler de toi !
-Ah oui ? Tu es encore l’un de ceux qui jugent sans savoir ? Sans même connaître la personne ?
-Ohoh, môsieur est susceptible je vois ; railla Hoshi. Mais pour être franc, je déteste ces gens là tout autant que toi.
-Que sais-tu de moi ? Demanda le grec assez peu amicalement.
-Des tas de choses, cela fait un moment que je t’observe tu sais, toi, Marcelo et l’autre petite puce qui saute partout, je vous trouve très intéressants.
-Alors continue à nous observer si c’est ce que tu veux, mais garde tes distances.
Hoshi regarda son camarade partir en silence, l’œil toujours pétillant. Il avait vraiment trouvé un petit groupe intéressant, du moins, plus intéressant que la plupart des personnes de son lycée.
Au rendez vous du soir, le grec fut surpris de se retrouver avec Alan dans les pattes.
-Je n’ai pas eu le choix, soupira Marcelo.
-Je n’ai pas posé de question ; se défendit le grec.
-Alors, que faisons-nous ? On va conquérir l’espace ? Découvrir une nouvelle planète ? Retrouver l’Atlantide ? S’exclama Alan impatient comme un gamin découvrant le monde.
-Non, nous allons simplement nous focaliser sur notre nouveau moyen de voler, c’est à dire…
-Que c’est barbant tout ça ! Je sais ce que nous allons faire, trouver un nouveau nom au club !
-Qu’est-ce que tu as contre le nom du club ? Protesta Marcelo, offusqué.
-Les Sunbird, ça craint vraiment. Il nous faudrait un nom qui reflète plus notre personnalité, un nom qui en jette !
-Je ne t’ai pas engagé pour tout changer dans mon club, je l’aime bien comme il est et je n’ai aucunement l’intention de le modifier !
-Le grec, tu en penses quoi ?
-Débrouillez-vous, je ne compte pas me mêler d’affaires aussi futiles.
-A deux contre un, on gagne ! S’écria Alan. Donc, que penses-tu de « Ohohoh ! »
-Mais ça ne va pas, il n’est pas de ton côté et puis, en quoi dire « ohohoh » nous reflète ?
-Je ne sais pas, je dis ça tout le temps donc j’ai pensé que ça nous irait bien.
-Je ne dis jamais ça et je trouve que c’est ridicule !
On frappa à la porte et, sans même attendre une réponse, le garçon roux du nom d’Hoshi entra dans la pièce.
-Je me permets d’intervenir dans votre conversation. Je m’appelle Hoshi, et j’aimerai beaucoup faire partie de votre petit club.
-On a déjà assez de problème comme ça avec Alan et les échéances qu’on doit rendre au conseil des élèves, alors si tu pouvais repasser un peu plus tard, ça nous arrangerait tous.
-Ohoh, mais c’est que vous m’avez l’air très occupés par ici, je pourrais donc peut-être vous aider un peu.
-Déjà, trouve un nom de club un peu mieux que « ohohoh » et tu seras engagé.
Hoshi se gratta le menton et regarda en direction du grec qui détourna le regard comme pour dire « débrouille-toi, ce n’est pas mon problème ». Puis il regarda Alan et Marcelo qui se foudroyait du regard. Cela donna une superbe idée à Hoshi qui, dans un éclair de génie, lança un « Eureka » qui fit sursauter tout le monde.
-United We Stand, UWS, ça sonne bien n’est-ce pas ?
-Pas mal ! J’aime mais…en quoi ça nous représente ? Demanda Alan Intrigué.
-Oui, je ne vois pas pourquoi ne nous tenons debout ni en quoi nous sommes unis ; compléta Marcelo toujours en train de se plaindre contre Alan.
-C’est très simple, à défaut d’être ce que nous sommes, ce nom est ce que nous serons. Nous nous tiendrons debout tous ensembles quand tous les autres seront à terre !
-Vraiment bien pensé ; s’étonna Marcelo. Une objection le grec ?
-N’importe quel nom serait mieux que « sunbird » ou « ohohoh ».
-Oh, ce nom est très bien ! Protestèrent Alan et Marcelo d’une seule voix.
Hoshi afficha un petit sourire narquois au Grec qui ne releva pas et se contenta de croiser les bras et de soupirer.
Oui, ce jour là, son club était né. L’eau avait coulé sous les ponts depuis, le grec avait fini par prendre la place de Marcelo à la tête, mais leur liens n’avaient pas cessé de se resserrer, tout en gardant chacun leur personnalité propre, leurs rêves, et c’est ce que le grec aimait tant dans son club. Il n’avait peut-être plus qu’une année à faire avec eux, mais il allait tout faire pour que cette année soit la meilleure de toute.
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