Salut, bienvenue sur ma petite fic, qui sera basé sur une sorte de réunion de plein d'univers que je kiffe (Naruto, Final Fantasy, Eragon, Yu-gi-oh et plein d'autres ;D) pour en faire un tout nouveau et qui vous plaira j'espère.
Voilà le prologue et le premier chapitre.
Si vous avez des questions, où bien des choses que je peux améliorer, n'hésitez pas 🙂
Prologue
Spoiler :
Certaines personnes pensent que tout est écrit à l’avance, que notre destin est définit avant même notre naissance, que l’on ne peut rien changer. Cependant, c’est faux.
Mais en tant que simple humain, comment savoir si ce qu’on vient de faire à l’instant était simplement notre destin, ce qui était prévu depuis toujours ou bien si on vient de faire l’exact opposé de ce qui était écrit.
En fait, pour changer sa destinée, il faudrait déjà la connaitre.
Moi ? C’est un peu différent. J’en suis arrivé à un point où je ne me soucie plus de ma destinée ; je la crée. Comment ? Pourquoi ? Suis-je devenu Dieu ?
Non certainement pas. Je vais donc vous compter cette histoire.
Chapitre 1 : L’émissaire de l’au-delà
Spoiler :
— Simon !
Un jeune homme se réveilla en sursaut.
On se trouvait dans une salle de lycée tout à fait banale, quoi que un peu dégradée.
La classe de Terminale S1 du Lycée Sainte-Marie assistait à son quatrième cours de maths de la journée, et apparemment certains commençaient à être un peu dans les vapes.
— Simon, puisque tu sembles si bien suivre le cours, viens nous résoudre cette équation au tableau. dit Mr Cillière, le professeur de maths.
Simon se leva, grognant et bougonnant, manifestement contrarié d’avoir été interrompu d’un si bon sommeil.
Il n’était pas très apprécié par les professeurs en général.
C’était un génie, il n’avait pas besoin de travailler, ni même de suivre le cours, il savait tout faire et avait une moyenne général de 19.
Beaucoup de personne dans le lycée se demandait d’ailleurs ce qu’il faisait là avec de tels résultats. Il passait le plus clair de son temps à son activité favorite : dormir.
— Voilà, dit-il simplement en retournant s’asseoir.
M. Cillière examinait le tableau sans ses moindres détails, dans l’espoir d’y trouver la moindre petite faute, en vain.
La fin du cours sonna, c’était l’heure de la pause du midi.
— Alors on mange au self les mecs ? demanda Simon.
— Y’a pizza ce midi, je vais me péter le bide ! répondit une voix pleine d’enthousiasme à côté de lui.
Lui, c’était Alexandre et à côté, beaucoup plus discret, c’était William. Un grand assez costaud et un petit à lunettes.
Pendant le repas, Simon était pensif, fixant du regard une table par-dessus l’épaule d’Alex.
— Qu’est ce qui t’arrives mec ? demanda William entre deux bouchées de pizza.
Simon mit un certain temps avant de répondre :
— Tu crois qu’elle a un copain ?
William se retourna et ricana :
— N’espère même pas, elle est beaucoup trop bien pour toi.
Simon sourit :
— Ce n’est pas que je suis intéressé, c’est juste que ça serait dommage de briser un couple
— De plus, t’es beaucoup trop moche, surenchérit Alex, jamais elle casserait pour toi si jamais elle était en couple, sois réaliste. Par contre pour moi elle le ferait surement.
Simon éclata de rire, puis dit en rigolant :
— Ce qui est marrant avec vous les mecs, c’est que vous avez une sacré imagination, tellement débordante d’idées les plus intelligentes et raffinées les unes que les autres. Oh wait…
— C’est ça, c’est ça, répondit William amusé, et dans ce cas-là tu lui veux quoi ?
— Tu le sauras bien assez tôt, répondit Simon. Ou peut-être jamais. N’oublie pas ton rendez-vous chez l’arracheur de dents plutôt que d’essayer de savoir des trucs qui ne te regardent pas.
— Ah oui merde j’allais oublier. Bon j’y vais sinon je vais être en retard. A toute.
— A plus.
William s’empara de son plateau encore à moitié plein, le nettoya avant de quitter le self, le pas pressé.
Cinq minutes plus tard, les deux autres firent de même : le repas du midi se finit ainsi, il était temps pour eux retourner en classe. Cours de SVT. Enfin c’était ce qui était prévu à la base.
Le prof était un peu retard et Simon, exilé au premier rang tout seul parce qu’il bavardait trop, commençait sérieusement à s’ennuyer. Quand il était avec ses amis, il ne faisait que de parler, alors les profs ont choisis de le laisser dormir seul, au moins il ne dérangerait pas le bon fonctionnement de la classe. Puis soudain, alors que Simon s’apprêtait à tomber de sommeil, un prof entra. Mais pas celui auquel la classe s’attendait.
L’homme s’avança sur l’estrade puis se tourna vers la classe :
— Bonjour tout le monde, je suis M. Damerval, je remplace M. Enderlé qui va être cloué à l’hôpital pendant un bon moment à cause d’un très grave accident de voiture.
La classe commença à s’agiter. Un de leur professeur préféré était à l’hôpital et ça avait l’air très grave.
— S’il vous plait un peu de calme, on m’a informé que son état était stable et sa vie n’était plus en danger.
Simon esquissa un sourire en coin. C’était bien la première fois depuis qu’il était arrivé dans cette école qu’un prof était absent.
Les écoles privées. Leurs profs limite prêts à risquer leur vie sur des plaques de verglas et dans les pires tempêtes pour venir donner cours.
Cependant quelque chose clochait. Simon avait aperçu M. Enderlé ce matin en passant devant la salle des profs et il faisait partie des professeurs qui ne rentraient pas chez eux le midi pour manger.
Comment aurait-il pu avoir un accident de voiture ?
— Très bien, comme je ne connais pas vos prénoms, pourriez-vous les écrire sur une étiquette et les poser devant vous s’il vous plait ? demanda le professeur remplaçant.
La classe s’exécuta, visiblement rassurée d’apprendre que la vie de M. Enderlé n’était pas en danger.
Une fois que tout le monde eut écrit son prénom, le remplaçant regarda chacun d’entre eux pour finalement s’attarder sur Simon.
— Simon, pourriez-vous me montrer vos cours et vos notes s’il-vous-plait ? Étant donné que j’ai dû venir faire ce remplacement dans l’urgence, je n’ai aucune information sur la partie du programme que vous êtes en train d’étudier.
La classe éclata de rire.
M. Damerval les regarda d’un air interrogateur :
— Puis-je savoir ce qu’il y’avait de drôle dans ce que je viens de dire ?
— Et bien, on ne peut pas dire que demander les cours à Simon soit la meilleure option, étant donné qu’il ne les note jamais, ricana Jean-Baptiste, le délégué de la classe
Simon se contenta de rire. Les provocations du délégué étaient d'habitude pour lui, et il s'en fichait totalement.
Cependant, l’identité du mystérieux professeur remplaçant l’intriguait et il devait en avoir le cœur net.
Il ferma les yeux et se concentra. Rien. Le jeune homme ne percevait rien. Et si cette capacité ne marchait pas sur lui, alors ça ne voulait dire qu’une seule chose : M. Damerval n’était définitivement pas celui qu’il prétendait être.
Simon esquissa un sourire : La cible avait donc mordu à l’hameçon.
— Ne l’écoutez pas Monsieur, il adore se rendre intéressant en disant n’importe quoi. Voilà ce qu’on voit en ce moment, répondit Simon en tendant un cahier plutôt volumineux au remplaçant.
— Merci jeune homme, répondit M. Damerval en récupérant le cahier.
La mâchoire d’une partie des élèves de la classe tomba, découvrant que le type qui dormait H24 en cours avait deux fois plus de notes qu’eux.
Une fois qu’il eut fini de survoler le cahier de Simon et le lui ai rendu, le prof sortit une tablette dans laquelle était surement stocké tous ses cours :
— Très bien, je vois où vous en êtes. Commençons.
Le tachyon est une classe de particules hypothétiques dont les principales caractéristiques sont d'avoir une vitesse toujours supérieure à la vitesse de la lumière dans le vide (c), une masse imaginaire pure et une énergie qui diminue lorsque la vitesse augmente.
Le professeur marqua un temps d’arrêt. Cependant en levant la tête, il se rendit compte que quelque chose clochait. Tous les élèves le regardaient d’une manière étrange.
— Il y’a un problème ? demanda-t-il
— Et bien monsieur… on n’est pas du tout en train de voir ça, répondit Anna, une jeune fille plutôt intelligente de la classe.
Le prof fit volte-face vers Simon, qui le regardait d’un air amusé
— Vous m’avez donné le mauvais cours exprès ? demanda-t-il excédé
Le jeune homme éclata de rire, puis expliqua :
— Le problème n’est pas que ça soit le mauvais cours ou non, haleta Simon, encore hilare. Ce que je vous ai donné est de la putain de physique quantique et nous sommes en classe de biologie.
Le « prof » commençait à comprendre. Il avait été roulé.
— Qu’est-ce que tu veux dire ? demanda Eloïse, la voisine de derrière de Simon.
Éloïse et le jeune homme était de bons amis, une des rares filles à qui il daignait parler.
Il la trouvait intelligente et gentille, elle ne donnait jamais dans la méchanceté gratuite. De plus elle essayait toujours d’aider les gens du mieux qu’elle pouvait. Mais elle était bien plus qu’une simple amie à ses yeux. C’était la raison pour laquelle Simon avait intégré cette école. Pour elle.
— Ce que je veux dire, répondit Simon en souriant, c’est que tu as devant toi un imposteur.
— Non, c’est faux, répliqua le professeur, qui commençait à sérieusement transpirer. On m’a appelé pour un remplacement d’un professeur de physique ici, c’est la vérité, je le jure.
— Admettons, répondit calmement Simon. La CPE est idiote et s’est trompée de matière pour le remplacement. Cependant, en plus de s’être trompée, elle a appelé, comme par hasard, le seul prof de physique pour lycée de la terre qui ne connait pas le programme.
— Pardon ?
Simon soupira. Il en avait marre qu’un tel amateur continue à jouer la comédie. Ca n’en était même plus amusant.
« Comment ont-ils pu envoyer un type aussi stupide après moi ? pensa le jeune homme. Ils me sous-estiment ou quoi ? Peu importe, le fait qu’il soit aussi peu intelligent va faciliter la mission.
Cependant Simon était déçu, il détestait la facilité mais bon, il n’allait pas non plus se plaindre, étant donné les circonstances.
— Les Tachyons. De merveilleuses particules, commença Simon. Cependant, malheureusement pour toi, tout professeur digne d’enseigner au lycée sait très bien que c’est un sujet d’étude en année supérieur et que ça n’a rien à faire dans une classe de terminale.
L’imposteur balbutia quelques mots à la limite de l’incompréhensible.
On n’entendait plus une mouche voler dans la salle. Les autres élèves écoutaient très attentivement la conversation sans vraiment comprendre le fond de l’histoire.
— Il doit s’agir d’un malentendu, marmonna M. Damerval, en sueur.
Simon éclata d’un rire cristallin qui dura pendant une quinzaine de secondes. Quand il se fut enfin ressaisit, il lança :
— Franchement tu continues à faire la comédie ? Tu espérais sincèrement que ça marcherait ?
Puis soudain, à une vitesse hallucinante, Simon sauta de sa chaise et se jeta, avec une épée sortie de nulle part en main, sur le pauvre homme désemparé. Alors que la lame s’apprêtait à trancher sa gorge, une lourde détonation se fit entendre suivit par l’apparition d’un nuage de fumée autour de M. Damerval. Quand la fumée fut enfin dissipée, on pouvait voir une créature parant la lame de Simon grâce à une sorte de brassard équipé à son bras gauche. Un rictus de satisfaction apparu sur la bouche de Simon, puis il désengagea le combat et revient à sa position initiale à l’aide d’un magnifique salto arrière.
— Contrôle ! lança Simon en formant un signe avec sa main gauche.
L’explosion risquait d’attirer du monde dans la salle et il n’en avait nullement besoin. Le nombre de personnes dans la salle était amplement suffisant, il avait donc arrêté les déplacements de toutes les personnes humaines dans un rayon de 50 mètres.
— C’était donc toi Gorz, sourit le jeune homme en se refocalisant sur la créature. Pas étonnant que ce fut aussi simple de te démasquer, tu n’as jamais été vraiment réputé pour ton intelligence.
Tout le monde dans la classe était abasourdi. Et il y’avait de quoi. Un humain venait de se transformer en une sorte de guerrier diabolique à cornes.
Il portait une armure d’un rouge très sombre. On ne voyait pas son visage, du fait qu’il était recouvert par un heaume d’un noir à s’en glacer le sang. La créature avait la carrure d’un humain très fort, dans les 2 mètres 10 et 140 kilos environ.
Simon avait l’air si frêle à côté de lui. Mais pourtant David se tenait devant Goliath, souriant.
Le silence était d'or dans la salle. Tous les autres étaient incapables de bouger et de sortir un mot à cause de la technique de Simon. La seule chose qu’ils pouvaient faire était de regarder la scène toute droite sortie d’un film de science-fiction.
Simon rengaina son épée et brisa le silence :
— Gorz, que me vaut le plaisir de ta visite ?
— Tu le sais très bien. Je suis venu récupérer le Cœur du Chaos, répondit Gorz. Cela fait un an que tu l’as rassemblé, il est désormais temps de le rendre.
Simon mit du temps avant de répondre.
— J’ai bien peur de l’avoir perdu, répondit-il d’une voix à la fois provocatrice et innocente.
Ce fut au tour de Gorz d’éclater de rire :
— Tu me prends pour un idiot ? A une distance aussi faible je suis capable de localiser les radiations du Chaos malgré le fait que tu les masques. Et ces radiations sont en toi, tu as fusionné avec le Cœur.
— J’aurais essayé au moins… Cependant que comptes-tu faire ? Je n’ai nullement l’intention de le rendre. Je suis le premier à avoir rassemblé les dix fragments, et je serais le dernier.
— Dans ce cas, je n’ai d’autres choix que de t’anéantir. répondit Gorz calmement. Un pouvoir aussi gigantesque ne peut rester trop longtemps entre les mains d’une même personne.
Cette menace fit doucement rigoler Simon. Il bluffait et il le savait très bien. Gorz n’avait aucun moyen de le battre.
— Ah ! Intéressant. Et dis-moi comment tu comptes t’y prendre ? Un simple Scout comme toi n’a aucune chance contre moi. De plus, tu es venu tout seul, alors comment vas-tu faire ?
Gorz répondit calmement :
— Je ne t’affronterais pas aujourd’hui. Cependant, une fois la résurrection du Primordial achevé, nous te retrouverons, et nous te reprendrons le Cœur. Et crois-moi, tu mourras pour ne pas avoir respecté la loi du Chaos. Sur ce, je vais effacer la mémoire de tes petits camarades. Mon existence doit rester secrète après tout.
Gorz effectua une combinaison de Mudrā puis prononça : Konton : Vide Éternel Un brouillard d’une couleur rouge pourpre se répandit d’abord dans la salle avant de finalement s’étendre à toute l’école. Toutes les personnes qui entraient en son contact s’effondraient immédiatement, endormies profondément.
Quand le nuage s’approcha de Simon, il fut simplement repoussé par une sorte de bouclier sphérique autour de lui, bouclier de la même couleur que la mystérieuse fumée invoquée par Gorz.
— D’ailleurs, tant que j’y pense, qu’est-ce que tu fais dans une école ? s’intrigua Gorz.
— Je n’y ai jamais été quand j’étais petit, j’ai toujours voulu voir ce que ça donnait d’être en cours, répondit-il banalement, afin de masquer l’importante information qu’était la réelle raison de sa présence ici.
— Peu importe, profite bien des derniers mois de ton existence, s’esclaffa-il d’un rire sadique.
— N’essaye même pas de revenir ici pour me trouver, répliqua Simon alors que la créature s’apprêtait à effectuer une nouvelle technique. Je serais déjà parti depuis longtemps.
Gorz sourit puis forma un sceau de la main droite et disparut.
« Heureusement qu’il n’est pas capable de la détecter, pensa Simon. Sinon j’aurais dû le tuer et ça aurait probablement ralenti mes plans. »
Par contre le Primordial allait bientôt achever sa résurrection. Il devait se dépêcher d’agir.
Mais avant tout il fallait désactiver la technique d’immobilisation, afin que les élèves puissent de nouveau bouger.
— Contrôle ! murmura-t-il.
L'enchantement fut brisé, mais étant donné que tout le monde dormait encore, on ne voyait pas vraiment la différence.
« Contrôle » n’était ni le nom de la technique d’immobilité, ni la manière de la désactiver, juste des macros que Simon avait créées grâce au Cœur du Chaos afin de l’activer sans redéfinir à chaque fois les paramètres, comme par exemple le rayon de la technique ou le type des personnes affectées, ce qui prendrait beaucoup trop de temps en combat réel.
— Qui était-il ? demanda une faible voix derrière Simon
Ce dernier se retourna. C’était Eloïse, qui émergeait de la technique de Gorz. Comme il s’y attendait, la jeune fille se souvenait de lui malgré la technique d’effacement de mémoire.
— Il s’appelle Gorz, c’est un Scout, une classe spéciale d’espion chez le Chaos, répondit le jeune homme. Maintenant, plus un mot sur ça. Du moins pour l’instant.
Son amie s’apprêta à répliquer, n’ayant absolument rien compris à ce qu’il venait de dire, quand soudain la fille à côté d’elle demanda, toujours à moitié endormie :
— Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Puis un à un, les autres élèves de la classe se réveillèrent tous, avec aucun souvenir de ce qui venait passer. Eloïse ne comprenait pas.
Comment se faisait-il qu’elle soit la seule à se souvenir ? Elle se retourna vers Simon afin d’obtenir des explications. Il avait disparu.
PS: je sais que le titre n'est pas de l'anglais correct c'est juste parce que j'ai envie
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