elle n'est pas forcément obligée de s'y habituer, regarde miyako de tale of memorie, elle n'a jamais supporté d'etre seule constamment ^^
sinon, j'ai du retard à rattraper, j'ai déjà commencé à écrire le 1er chapitre de la saison 2 et vous n'avez même pas fini celle la entièrement^^
Chapitre spécial suite
Mais, les meilleurs moments ont une fin, le plus souvent très brutale. Un homme portant un long manteau rouge accourait vers nous. Il semblait en colère, ou bien inquiet, il était difficile de discerner son expression derrière ses cheveux lui tombant sur les yeux. Il s’arrêta juste devant nous et s’inclina devant Saya, qui fronça les sourcils :
-Qu’y-a-il ? Demanda-t-elle froidement à l’homme.
-Vous êtes en retard, toute l’opération a déjà commencé sans vous ; répondit-il sur le même ton. En ce moment même, nos hommes sont en train d’encercler le laboratoire du professeur Fudo.
-Et que comptez-vous faire ensuite ?
-Le détruire bien évidemment. Une bombe a été posée dans les sous-sols, dans moins de vingt minutes, il n’y aura plus rien ici.
Le regard de Saya devint comme fou. Elle attrapa l’homme par le col – elle devait faire une tête de plus que lui – et l’amena à sa hauteur. Il suffit qu’elle le regarde droit dans les yeux de son regard transperçant pour que l’homme se mît à crier de terreur.
-La mort n’est jamais une solution ; gronda-t-elle avant de le jeter dans l’océan avec une force surhumaine.
Elle commençait à me faire peur à moi aussi pour être franc. Je ne l’avais encore jamais vue aussi en colère, pas même lorsqu’elle affrontait les hommes de Shadow.
-Je ne laisserai pas faire une chose pareille ! Déclara-t-elle en prenant la direction du laboratoire.
Je n’eus d’autre choix que de la suivre sans poser de question. Mais, je ne m’inquiétais pas vraiment pour ceux qu’elle allait écarter de son chemin, ils le méritaient sûrement, non, je m’inquiétais pour elle. Si Saya continuait ainsi, elle risquait de se blesser elle-même. La mission d’Hélios pouvait bien passer après cela, ma priorité était de contrôler mon amie.
Tous les hommes que nous rencontrions, qu’ils soient alliés ou ennemi, étaient balayé sans distinction, bien qu’elle ne balayait que nos alliés en vérité. Saya était inarrêtable, et lorsqu’un petit malin sortait un monstre de duel contre elle, elle répliquait avec les siens avec une violence inouïe. J’avais presque pitié pour eux lorsqu’ils croisaient son regard avant de s’évanouir. J’étais le seul à échapper à ses foudres…
Le laboratoire fut bientôt en vue, et Saya se mit à accélérer le pas, jusqu’à courir, et je la perdis rapidement. Elle était bien plus rapide qu’elle ne pouvait le laisser supposer, elle qui semblait si fragile…
Je vis alors un groupe de cinq personnes sortir en catastrophe du bâtiment. Je me cachais rapidement derrière un arbre et j’observais la scène. Une jeune femme était en pleurs dans les bras d’un homme robuste possédant une grande cicatrice sur la joue. Les trois autres personnes regardaient le laboratoire avec inquiétude. Que devais-je faire ? Aller les aider, et par conséquent, aller à l’encontre des ordres d’Hélios, ou bien tenter de raisonner Saya ?
Le cours des événements influença radicalement ma décision : un immense dragon blanc et scintillant s’éleva haut dans le ciel, portant une petite boite clignotante entre ses bras. Ce dragon était-il à Saya ? Non, je l’avais déjà vu dans un livre d’histoire…
Mais je n’avais pas le temps de penser plus longtemps. La bombe explosa et balaya tout sur son passage, malgré la distance. Des flammes montèrent depuis le laboratoire, tandis qu’il s’effondrait sur lui-même…
Je réalisais soudainement que Saya était toujours à l’intérieur ! Je me précipitai sans réfléchir dans les flammes ardentes. Si Sayer m’avait appris quelque chose, alors il était tant qu’il le montre :
-Apparait, Trishula, dragon de la barrière de glace !
Son arrivée jeta un froid tout autour de moi. Mais, il n’avait pas la puissance nécessaire pour éteindre cet incendie, il ne pouvait que me faire gagner du temps. Je devais faire vite.
Je courais dans les couloirs en l’appelant, je vérifiais derrière chaque porte, dans chaque recoin, mais elle n’était nulle part. Peut-être était-elle déjà partie. Oui, c’est sûrement ce qu’elle avait fait.
Je m’apprêtais déjà à tourner les talons lorsque j’entendis comme le bruit d’un combat dans la seule pièce que je n’avais pas vérifiée : la salle du réacteur principal.
Trishula brisa la porte en deux, et je découvris avec Stupeur Saya, livrant un duel contre un de nos hommes. Elle était au bord de la défaite, alors que son adversaire possédait encore tous ses points de vie. Mon entrée fracassante les interrompit net.
-Darksky ! S’exclama-t-elle affolée, mais qu’est-ce que tu fais ici ? !
-Je suis venu te chercher bien évidemment ! Répliquai-je.
-Ne nous interromps pas dans notre…Tenta de placer le troisième.
Mais, je ne le laissai pas terminer sa phrase. Trishula érigea un immense mur de glace entre lui et nous, l’empêchant ainsi de continuer le duel ou bien de nous parler.
-Franchement, tu aurais pu attendre la fin, j’allais le terminer ce tour…Râla-t-elle.
-Mais oui, bien sûr : dis-je en la prenant par la main.
Elle fut si surprise qu’elle n’opposa aucune résistance, et j’en profitai pour la faire sortir de cet endroit le plus vite possible. Trishula écartait les flammes sur notre passage, ce qui facilitait grandement la tâche. La sortie était déjà en vue, nous allions réussir, pensais-je. Cependant, Saya s’arrêta soudainement.
-Que se passe-t-il Saya ?
-Attention ! Cria-t-elle.
Elle me poussa et je tombai à la renverse. Avant que je ne m’en rende compte, un mur de flammes nous séparait. Saya était juste là, derrière ce mur, et pourtant si loin de moi.
-Eh bien, on dirait que nos aventures s’arrêtent ici ; dit-elle d’une voix chargée de tristesse.
-Ne dis pas n’importe quoi, je refuse de t’abandonner ici !
-Sincèrement, je regrette ; dit-elle dans un souffle.
Je tentais de la rejoindre, mais une poutre enflammée tomba juste devant moi, me coupant définitivement d’elle. J’ordonnais à trishula de la faire bouger le plus vite possible, mais je voyais déjà Saya se relever et regarder dans la direction opposée.
-Ne t’inquiète pas Saya, je vais te sortir de là !
-Il est trop tard Darksky, sauve-toi pendant qu’il est encore temps…
Non, je pouvais encore la faire sortir de là, peu importe si je devais y laisser ma vie, Saya était tout ce qu’il me restait à présent, la seule personne ayant réussi à me faire sourire depuis des années, je ne pouvais pas laisser tous ces souvenirs périr aussi bêtement ! Tout cela, c’était de la faute d’Hélios ! S’il ne nous avait pas confié cette mission stupide, jamais nous ne nous serions retrouvés dans une telle situation !
-C’est inutile Darksky, laisse-moi ici, après tout, pourquoi voudrais-tu sauver quelqu’un comme moi…
-Tu l’as dit toi-même, je suis comme le grand frère que tu n’as jamais eu, et quel genre de grand frère laisserait ses proches mourir !
Alors que je disais cela, j’entendis un craquement sourd. Trishula venait de finir de dégager les poutres et les flammes avaient disparu. Je me précipitai sur Saya, soulagé qu’elle soit en vie.
-Tu es vraiment têtu toi ; soupira-t-elle. Et moi qui voulait avoir une mort digne, voila que tu casses tout.
Je ne répondis rien, j’avais peur de la perdre si je disais quelque chose de déplacé à cet instant. Nous fûmes dehors juste après, sains et saufs. Je ne lâchais plus la main de Saya, malgré ses protestations. C’est alors que je vis une silhouette au milieu des flammes. Un homme était encore à l’intérieur.
-J’y vais ! Me dis Saya.
-Hors de question ; répliquai-je en la retenant. C’est moi qui vais y aller.
Je me précipitais vers la porte aussi vite que je le pus. Il y avait là un homme portant une blouse blanche, et ayant une marque jaune sur la joue qui tentait d’échapper au feu. Il avait également un disque de duel à la main. C’était certainement le propriétaire du dragon blanc qui s’était élevé dans le ciel avec la bombe…Ami ou ennemi, je ne pouvais pas le laisser ainsi. Trishula souffla un vent glacé sur les parois du laboratoire. L’homme releva la tête, et je lui fis signe de venir. Cependant, je fus écarté de force par une main puissante, et dix de nos hommes s’engouffrèrent à l’intérieur pour encercler cette personne.
-Qu’est-ce que cela signifie ! M’exclamai-je en me tournant vers le dirigeant de l’opération.
-Tu as trouvé le professeur Fudo qui était notre objectif principal.
-Et qu’allez-vous faire de lui ? Demanda Timidement Saya.
-Le seigneur Hélios en décidera le moment venu.
Ma compagne lui décocha un regard noir auquel il ne prit même pas la peine de répondre, et il emmena le professeur devant nos yeux. Lorsqu’il passa devant moi, il tourna la tête et m’adressa un simple « merci » avant d’être poussé en avant par un garde.
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