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[Fic] AonoGatari
Aron
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[Fic] AonoGatari posté le [02/10/2015] à 21:51

Salut tout le monde, je vous présente ma toute nouvelle fic qui se nomme AonoGatari ou traduit en français : "Le Conte de Bleu".




Un monde où l'inspiration n'a pas de limite où Rêve et Réalité se mêlent dans des milliers de nuances de bleues.


Aonogatari est un rebuild d'une ancienne fic. J'ai gardé le même univers ainsi que les mêmes personnages mais en changeant l'histoire et avec une bonne couche réécriture pour donner un aspect bien clean et actualisé.


L'histoire n'a aucun rapport direct avec l'univers de Yugioh, seuls des références y seront peut être glissés le long de l'histoire.


Chapitre 00 : Un prologue fait de noir, de blanc et de bleu



Spoiler :


L’obscurité. De l’ombre partout où tu poses les yeux. Il faisait si sombre que je ne voyais même plus mon corps. Je ne voyais que du noir, du néant, partout autour de moi. Rien ne ressortait comme si ma conscience était sortie seule de mon corps et qu’elle était partie dans un espace sans étoile. Et pourtant, je pouvais sentir une brise de vent souffler doucement sur ma peau. Si j’avais une peau, que je pouvais sentir une brise, c’est que je devais bien avoir un corps matériel. Si j’avais un corps matériel, alors je ne pouvais être que sur la Terre. Je devais être quelque part sur le sol, mais où ? Un hangar peut être… Je ne savais pas. Je n’avais pas l’impression de faire face à une habitation, plutôt à un énorme vide. Je pris la décision de marcher tout droit. Je devais bouger sinon il ne se passerait rien et je ne voulais pas rester bloqué à jamais dans cet endroit. Bien évidemment, je pris mes précautions. Je tendais mes bras en avant pour sentir le moindre mur qui pouvait surgir à tout instant.

Je prenais conscience de la condition des aveugles. Peut-on réellement vivre sans la vision ? Avoir peur en permanence du monde qui t'entoure ? Heureusement que je pouvais voir en temps normal. Je comprenais à quel point les cinq sens de l'Homme était primordial, nécessaire. La vue, le toucher, l'odorat, l'ouïe, le goût… la parole.


Cela commençait à faire plusieurs minutes que je tâtonnais dans le vide, espérant trouver quelque chose désespérément que ce soit un mur, un appui, peu importe. Ma perception du temps était brouillée par cette obscurité ambiante. Je continuais de marcher longtemps, trop longtemps. Des heures ? Des jours ? Des années ou de simples secondes ? Je marchais, c’était tout. Je ne me souvenais de rien, c’était comme si j’étais dans un rêve, cette sensation de non conscience, des formes brouillées sans contour, sans trait. Un flou permanent, les souvenirs qui s’échappent… La brise était toujours présente. On entendait le bruissement fictif du vent mais pas celui de mes pas. Avais-je un corps finalement ? Suis-je réel ? Les esprits peuvent-ils sentir les éléments ? Que se passe-t-il avec moi ? Plus j’essayai de me souvenir de qui j’étais, plus je plongeai dans le tourbillon de mon esprit. J’entendais des voix familières. Mon père ? Ma mère ? La voix d’une fille aussi. Je la vis un court instant, grande, brune, un très beau visage.

Une émotion étreignit mon cœur soudainement. Mon pied ne sentit plus aucun matériel par-dessous lui et le reste de mon corps bascula en avant. Je vis l’image d’une tombe. J’arrivais à la visualiser parfaitement. C’était un jour de pluie, la tombe était un simple rectangle planté dans le sol sur sa largeur. Une dalle en pierre polie se trouvait devant également avec de nombreuses fleurs posées. Un nom y était inscrit. La vision se brouilla et je ne réussis pas à le lire.


Je tombais.


Je ne sentis plus rien en dessous de moi et j’essayais de rattraper en vain ce sol sur lequel je marchais auparavant. Cependant, l’obscurité m’empêchait de visualiser où je me situais et je ne pouvais qu’érafler l’ancien sol de mon index pour tomber fatalement dans le vide. Cette tombe deviendra probablement la mienne dans quelques instants.

Je me précipitais vers ma fin, le bruit du vent rugissant à chaque seconde sur mes tympans. Tout autour de moi, le noir absolu laissait peu à peu la place à des nuances de couleurs plus claires. Ma vision se transformait de cécité, à un regard brumeux. Tout poussait à croire que je me trouvais dans un nuage, et, si l’air hurlant sur mes oreilles n’avait pas été là, j’aurais pleinement cru que je flottais dans un brouillard lors d’une nuit de pleine lune. Je tendais mes bras dans le sens contraire au sens à celui de la gravité, espérant me rattraper à cette fumée mystique qui m’entourait, la tête plongé vers le bas.

Cela devait bien faire une bonne minute que je tombais ainsi lorsque la brume disparut totalement. Je sortis effectivement d’un nuage gris à la forme d’un cumulonimbus. Le ciel constellé d’étoiles s’ouvrit à mon regard auparavant noyé d’obscurité. Une lune trônait haut dans le ciel. Blanche comme la pureté d’une sainte, elle illuminait de ses rayons blanchâtres, d’une lumière qui me parut d’une forte intensité, sûrement parce que mes yeux s’étaient habitués à l’absence de lumières, le rétrécissement des iris. Ses rayons emplis de photons faisaient ressurgir soudainement la couleur des habits que je portais sur moi : un simple t-shirt bleu basique ainsi qu’un short blanc à carreaux à nuances de noir. Malgré la simplicité évidente de ces vêtements, ils reflétaient une sorte de lumière céleste, une surbrillance les recouvrait.

Je tournai mon regard vers le bas et je vis le sol se rapprocher de plus en plus. J’apercevais également le paysage aux alentours éclairé par les rayons de l’astre blanc. On pouvait voir des collines à perte de vue avec des forêts partielles çà et là, peuplées de sapins et autres conifères. Derrières de lointaines collines, on voyait le reflet de la lune sur une grande étendue d’eau, probablement une mer ou un lac. Alors que j’essayais de voir le plus loin possible, comme pour échapper à mon inéluctable destin, des feuilles de sapins me bouchèrent soudainement la vue et je m’écrasai sur le sol tel une comète spatiale.


J’ouvrais les yeux. Mon regard se fit trouble au début mais se remit très vite au point. Je perçus devant mon œil un brin d’herbe, probablement vert, se tenir comme un immeuble en verre sur du béton. Je me retournai sur le dos et je frottai les yeux, comme un rêveur sortant d’un sommeil profond. J’ouvris les yeux et je m’émerveillai devant la beauté de ce que je pouvais observer. Le ciel noir était parsemé de petites étoiles qui émettaient chacune leur propre rayon de lumière. Sur la droite, la lune se tenait toujours, haute dans le ciel, aussi durable que la nuit pouvait être et son reflet à peine brouillé sur l’eau faisait que, malgré l’obscurité de la nuit, on pouvait scruter l’horizon et apercevoir les détails des arbres sur leurs ombres lunaires.

Après ce soudain émerveillement, je commençai à me poser des questions sur mon arrivée, et plutôt, sur la façon dont je suis arrivé. Je venais de tomber d’un endroit très haut dans le ciel, où l’on pouvait même marcher. Je n’avais même pas une égratignure. La physique traditionnelle m’avait appris qu’il n’était pas possible de s’en sortir vivant d’une pareille chute. Peut-être que cette même physique avait tort finalement. Je venais sûrement de détruire « E=mc² » avec ma simple chute. J’avais détruit des années de travaux. Un sourire passa furtivement sur mes lèvres. Je jetai un coup d’œil sur le sol, à l’endroit où j’étais précédemment couché et je ne vis même pas de cratère. Je me penchai et je glissai le doigt sur le sol d’un geste lent. De l’herbe. Un gazon parfait. Il n’y avait même pas de trace de mon corps allongé, c’était comme si rien ne s’était passé. Pourtant, j’aurais dû avoir un quelconque effet sur cet endroit, avec ma chute. Non. Il ne s’était rien passé. Je n’avais pas chuté, je n’avais jamais marché dans le vide, je n’avais pas vu le paysage s’étendre au loin dans ma chute. Je n’avais rien vu, rien fait. Je devais rêver. Pourtant, si je rêvais… qu’est-ce que je faisais dans un paysage tel que celui-ci ? Où est ma chambre avec mon lit, mon ordinateur ainsi que mes murs blancs. Pourquoi je me rappelais de ma chambre ? Peut-être que je sais qui je…

Non, pas moyen. Mes souvenirs me concernant étaient trop vagues pour que je puisse les distinguer. Je me souvenais uniquement de ma chambre, de ma maison, de mon lycée, de mes parents, ma vie. Sauf mon nom.

Étrange.


Je scrutais le paysage aux alentours en haut de la petite colline où j’avais atterri mais je ne vis aucune trace d’humanité dans cette partie du monde plongée dans l’obscurité. Soit. Si l’humanité ne vient pas à moi, je viendrai à elle. J’entrepris de descendre alors la colline en passant par les grandes étendues d’herbe et évitant soigneusement les forêts. Lorsque j’avais vus des émissions de survie, les survivants disaient qu’il fallait se diriger dans une direction qui donnerait la plus grande probabilité pour trouver de la vie humaine ; donc, soit longer le littoral, car il traînait toujours des ports sur les côtes, soit longer un cours d’eau tel qu’un fleuve ou une rivière. Bref, il fallait se diriger vers l’eau et j’avais de l’eau en face de moi. Quelle chance !…

Alors que j’étais en train de gravir une autre colline, toujours dans le but d’éviter les forêts noires, une soudaine fatigue attaqua mes membres et mon esprit. Je vacillai un court moment manquant de tomber à la renverse sur la pente de la colline. Ne voulant pas avoir à tout remonter, je luttai, d’une force surhumaine, contre la fatigue et je posai mon pied durement sur le sol. Je bandai ma volonté à faire face aux derniers pas qui me séparaient du sommet. Un par un, je posai mes pieds avec lourdeur, luttant contre une force qui annihilait mon être tout entier. Je réussis finalement à faire les derniers pas pour arriver au sommet et une fois assez loin de la pente, je m’écroulai sur le dos près d’un arbre solitaire en haut de la colline. Mes yeux se fermaient tout seul, mais, fixé sur le voile constellé de cristaux lumineux, mon esprit ne le voulait pas. Alors que l’ombre obscurcissait mon regard fixé désormais sur les feuilles de l’arbre qui se tenait à côté de moi, je vis le visage d’une fille obstruer mon champ de vision. De longs cheveux bleus tombaient de chaque côté de sa tête et des yeux pétillants de la même couleur me dévisageaient avec une grande curiosité. La dernière chose que je vis d’elle était son petit sourire. Je ne voulais pas m’endormir, je voulais lui parler. Seulement lui parler avec des mots…



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Chapitre 00 : Un prologue fait de noir, de blanc et de bleu


L’obscurité. De l’ombre partout où tu poses les yeux. Il faisait si sombre que je ne voyais même plus mon corps. Je ne voyais que du noir, du néant, partout autour de moi. Rien ne ressortait comme si ma conscience était sortie seule de mon corps et qu’elle était partie dans un espace sans étoile. Et pourtant, je pouvais sentir une brise de vent souffler doucement sur ma peau. Si j’avais une peau, que je pouvais sentir une brise, c’est que je devais bien avoir un corps matériel. Si j’avais un corps matériel, alors je ne pouvais être que sur la Terre. Je devais être quelque part sur le sol, mais où ? Un hangar peut être… Je ne savais pas. Je n’avais pas l’impression de faire face à une habitation, plutôt à un énorme vide. Je pris la décision de marcher tout droit. Je devais bouger sinon il ne se passerait rien et je ne voulais pas rester bloqué à jamais dans cet endroit. Bien évidemment, je pris mes précautions. Je tendais mes bras en avant pour sentir le moindre mur qui pouvait surgir à tout instant.

Je prenais conscience de la condition des aveugles. Peut-on réellement vivre sans la vision ? Avoir peur en permanence du monde qui t'entoure ? Heureusement que je pouvais voir en temps normal. Je comprenais à quel point les cinq sens de l'Homme était primordial, nécessaire. La vue, le toucher, l'odorat, l'ouïe, le goût… la parole.


Cela commençait à faire plusieurs minutes que je tâtonnais dans le vide, espérant trouver quelque chose désespérément que ce soit un mur, un appui, peu importe. Ma perception du temps était brouillée par cette obscurité ambiante. Je continuais de marcher longtemps, trop longtemps. Des heures ? Des jours ? Des années ou de simples secondes ? Je marchais, c’était tout. Je ne me souvenais de rien, c’était comme si j’étais dans un rêve, cette sensation de non conscience, des formes brouillées sans contour, sans trait. Un flou permanent, les souvenirs qui s’échappent… La brise était toujours présente. On entendait le bruissement fictif du vent mais pas celui de mes pas. Avais-je un corps finalement ? Suis-je réel ? Les esprits peuvent-ils sentir les éléments ? Que se passe-t-il avec moi ? Plus j’essayai de me souvenir de qui j’étais, plus je plongeai dans le tourbillon de mon esprit. J’entendais des voix familières. Mon père ? Ma mère ? La voix d’une fille aussi. Je la vis un court instant, grande, brune, un très beau visage.

Une émotion étreignit mon cœur soudainement. Mon pied ne sentit plus aucun matériel par-dessous lui et le reste de mon corps bascula en avant. Je vis l’image d’une tombe. J’arrivais à la visualiser parfaitement. C’était un jour de pluie, la tombe était un simple rectangle planté dans le sol sur sa largeur. Une dalle en pierre polie se trouvait devant également avec de nombreuses fleurs posées. Un nom y était inscrit. La vision se brouilla et je ne réussis pas à le lire.


Je tombais.


Je ne sentis plus rien en dessous de moi et j’essayais de rattraper en vain ce sol sur lequel je marchais auparavant. Cependant, l’obscurité m’empêchait de visualiser où je me situais et je ne pouvais qu’érafler l’ancien sol de mon index pour tomber fatalement dans le vide. Cette tombe deviendra probablement la mienne dans quelques instants.

Je me précipitais vers ma fin, le bruit du vent rugissant à chaque seconde sur mes tympans. Tout autour de moi, le noir absolu laissait peu à peu la place à des nuances de couleurs plus claires. Ma vision se transformait de cécité, à un regard brumeux. Tout poussait à croire que je me trouvais dans un nuage, et, si l’air hurlant sur mes oreilles n’avait pas été là, j’aurais pleinement cru que je flottais dans un brouillard lors d’une nuit de pleine lune. Je tendais mes bras dans le sens contraire au sens à celui de la gravité, espérant me rattraper à cette fumée mystique qui m’entourait, la tête plongé vers le bas.

Cela devait bien faire une bonne minute que je tombais ainsi lorsque la brume disparut totalement. Je sortis effectivement d’un nuage gris à la forme d’un cumulonimbus. Le ciel constellé d’étoiles s’ouvrit à mon regard auparavant noyé d’obscurité. Une lune trônait haut dans le ciel. Blanche comme la pureté d’une sainte, elle illuminait de ses rayons blanchâtres, d’une lumière qui me parut d’une forte intensité, sûrement parce que mes yeux s’étaient habitués à l’absence de lumières, le rétrécissement des iris. Ses rayons emplis de photons faisaient ressurgir soudainement la couleur des habits que je portais sur moi : un simple t-shirt bleu basique ainsi qu’un short blanc à carreaux à nuances de noir. Malgré la simplicité évidente de ces vêtements, ils reflétaient une sorte de lumière céleste, une surbrillance les recouvrait.

Je tournai mon regard vers le bas et je vis le sol se rapprocher de plus en plus. J’apercevais également le paysage aux alentours éclairé par les rayons de l’astre blanc. On pouvait voir des collines à perte de vue avec des forêts partielles çà et là, peuplées de sapins et autres conifères. Derrières de lointaines collines, on voyait le reflet de la lune sur une grande étendue d’eau, probablement une mer ou un lac. Alors que j’essayais de voir le plus loin possible, comme pour échapper à mon inéluctable destin, des feuilles de sapins me bouchèrent soudainement la vue et je m’écrasai sur le sol tel une comète spatiale.


J’ouvrais les yeux. Mon regard se fit trouble au début mais se remit très vite au point. Je perçus devant mon œil un brin d’herbe, probablement vert, se tenir comme un immeuble en verre sur du béton. Je me retournai sur le dos et je frottai les yeux, comme un rêveur sortant d’un sommeil profond. J’ouvris les yeux et je m’émerveillai devant la beauté de ce que je pouvais observer. Le ciel noir était parsemé de petites étoiles qui émettaient chacune leur propre rayon de lumière. Sur la droite, la lune se tenait toujours, haute dans le ciel, aussi durable que la nuit pouvait être et son reflet à peine brouillé sur l’eau faisait que, malgré l’obscurité de la nuit, on pouvait scruter l’horizon et apercevoir les détails des arbres sur leurs ombres lunaires.

Après ce soudain émerveillement, je commençai à me poser des questions sur mon arrivée, et plutôt, sur la façon dont je suis arrivé. Je venais de tomber d’un endroit très haut dans le ciel, où l’on pouvait même marcher. Je n’avais même pas une égratignure. La physique traditionnelle m’avait appris qu’il n’était pas possible de s’en sortir vivant d’une pareille chute. Peut-être que cette même physique avait tort finalement. Je venais sûrement de détruire « E=mc² » avec ma simple chute. J’avais détruit des années de travaux. Un sourire passa furtivement sur mes lèvres. Je jetai un coup d’œil sur le sol, à l’endroit où j’étais précédemment couché et je ne vis même pas de cratère. Je me penchai et je glissai le doigt sur le sol d’un geste lent. De l’herbe. Un gazon parfait. Il n’y avait même pas de trace de mon corps allongé, c’était comme si rien ne s’était passé. Pourtant, j’aurais dû avoir un quelconque effet sur cet endroit, avec ma chute. Non. Il ne s’était rien passé. Je n’avais pas chuté, je n’avais jamais marché dans le vide, je n’avais pas vu le paysage s’étendre au loin dans ma chute. Je n’avais rien vu, rien fait. Je devais rêver. Pourtant, si je rêvais… qu’est-ce que je faisais dans un paysage tel que celui-ci ? Où est ma chambre avec mon lit, mon ordinateur ainsi que mes murs blancs. Pourquoi je me rappelais de ma chambre ? Peut-être que je sais qui je…

Non, pas moyen. Mes souvenirs me concernant étaient trop vagues pour que je puisse les distinguer. Je me souvenais uniquement de ma chambre, de ma maison, de mon lycée, de mes parents, ma vie. Sauf mon nom.

Étrange.


Je scrutais le paysage aux alentours en haut de la petite colline où j’avais atterri mais je ne vis aucune trace d’humanité dans cette partie du monde plongée dans l’obscurité. Soit. Si l’humanité ne vient pas à moi, je viendrai à elle. J’entrepris de descendre alors la colline en passant par les grandes étendues d’herbe et évitant soigneusement les forêts. Lorsque j’avais vus des émissions de survie, les survivants disaient qu’il fallait se diriger dans une direction qui donnerait la plus grande probabilité pour trouver de la vie humaine ; donc, soit longer le littoral, car il traînait toujours des ports sur les côtes, soit longer un cours d’eau tel qu’un fleuve ou une rivière. Bref, il fallait se diriger vers l’eau et j’avais de l’eau en face de moi. Quelle chance !…

Alors que j’étais en train de gravir une autre colline, toujours dans le but d’éviter les forêts noires, une soudaine fatigue attaqua mes membres et mon esprit. Je vacillai un court moment manquant de tomber à la renverse sur la pente de la colline. Ne voulant pas avoir à tout remonter, je luttai, d’une force surhumaine, contre la fatigue et je posai mon pied durement sur le sol. Je bandai ma volonté à faire face aux derniers pas qui me séparaient du sommet. Un par un, je posai mes pieds avec lourdeur, luttant contre une force qui annihilait mon être tout entier. Je réussis finalement à faire les derniers pas pour arriver au sommet et une fois assez loin de la pente, je m’écroulai sur le dos près d’un arbre solitaire en haut de la colline. Mes yeux se fermaient tout seul, mais, fixé sur le voile constellé de cristaux lumineux, mon esprit ne le voulait pas. Alors que l’ombre obscurcissait mon regard fixé désormais sur les feuilles de l’arbre qui se tenait à côté de moi, je vis le visage d’une fille obstruer mon champ de vision. De longs cheveux bleus tombaient de chaque côté de sa tête et des yeux pétillants de la même couleur me dévisageaient avec une grande curiosité. La dernière chose que je vis d’elle était son petit sourire. Je ne voulais pas m’endormir, je voulais lui parler. Seulement lui parler avec des mots…


Aron
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[Fic] AonoGatari posté le [02/10/2015] à 21:51

Take it


Aron
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[Fic] AonoGatari posté le [02/10/2015] à 21:51

This too cuz dat's funny


Aron
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[Fic] AonoGatari posté le [02/10/2015] à 21:52

Un monde fait de bleu.


Aron
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[Fic] AonoGatari posté le [02/10/2015] à 21:52

Où seul les milliards de ses nuances colorent le monde de son éclatante beauté.


heart earth
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[Fic] AonoGatari posté le [02/10/2015] à 23:36

Oh le retour du rêve bleu, je l'attendais *_*

Bon je lirai ça demain quand j'aurais du temps et je te dis ce que j'en pense :3




http://forum.duelingnetwork.com/index.php?/topic/157103-the-wrap-up-red-lust-circuit-series-miami-edition/#entry2134192
le bon temps…

Akiel
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[Fic] AonoGatari posté le [02/10/2015] à 23:46

En trois mots : je suis hypé.


Welcome to the Abyss… Let’s Яeverse the world !

Spoiler :






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