Bienvenue visiteur, pour poster sur ce forum vous devez vous enregistrer.
Présentations Flux RSS Recherche
Pages : 1 2 3 4 ... 71 72 73 74
[Fic] : L\'Ere du Dernier Duelliste
Tutiou
Modérateur
Messages : 9785


haut haut de page
[Fic] : L'Ere du Dernier Duelliste posté le [19/04/2013] à 11:05

Salut à tous !!

Avec l'aimable autorisation de Enbuoo26 (que je considère comme le "créateur" des fictions sur ce site), j'ai décidé de m'y mettre moi aussi, à écrire une fiction.

Je ne fais pas ça pour la concurrence, loin de là. Je ne sais même pas si je vais publier la suite. Bon je met mes premiers écrits :


Chapitre 1


La sonnerie de l’école retentie. En sortant des cours, je demandai à Yû

Moi : Tu vas quelque part ce soir ?

Yû : J’ai un Duel de prévu avec quelqu’un.

Moi : C’est vrai ? Je peux venir regarder ?

Yû : Pas de problème 😉 C’est au port, à 19 heures.

Moi : C’est contre qui ?

Yû : Contre John. C’est un nouveau dans l’école. Il m’a dit qu’il aimerait bien faire connaissance avec moi. Donc on a décidé de faire un Duel.

On était devant le portail du lycée.

Moi : A toute à l’heure. Je vais rapporter les cours à une amie de ma classe.

Yû : A toute.

Et il m’embrassa.

Ah oui, désolé, j’ai oublié de me présenter ^^’’ Je m’appelle Sakagami Tomoyo, je suis en 1ère année de lycée (équivalant de la Seconde). J’ai 15 ans. Si vous voulez savoir à quoi je ressemble, regardez la photo de profil de Tutiou 😉 Le gars à qui je viens de parler, c’est mon petit ami : Yû. Kanakaze Yû. On s’est connu au collège grâce aux Duels de Monstres. C’est lui qui m’a enseigné comment jouer. J’ai même mon propre Deck !! A quoi il ressemble ? Et bien il a de courts cheveux bleus – mais pas trop trop – et est plus grand que moi. Et il a la même couleur de peau que moi.Et je trouve que Yû est un assez bon duelliste ^^ Mon caractère ? Je suis une fille assez curieuse et calme. Je préférai traîner avec Yû qu’avec des filles. C’est comme ça que je suis 😉 Bon voilà je ferme ma parenthèse ^^

A 19 heures, tout le monde était au port. Quand je dis tout le monde, c’était : John, Yû et moi. Le soleil commençait à se coucher. Les couchers de soleil au port ont toujours été magnifiques, ça va rendre le Duel encore plus beau !! Il n’y avait pas de bateaux, comme souvent en été (ne pensez pas que j’habite une ville fantôme >.>).

John : Tu es près ?

Yû : Toujours près pour un Duel. En garde !!

Yû (4000) vs John (4000)

John : Je commence !! J’Invoque Requin-Lézard Tueur. Ensuite, comme j’ai Invoqué un monstre, je peux Invoquer Spécialement Requin Autocollant. Je superpose mes deux monstres pour Invoquer Numéro 17 : Dragon Léviathan !! J’active ensuite son effet. En détachant un Matériel Xyz, j’augmente son ATK de 500 !! Je Pose 2 cartes face cachées et je termine mon tour.

Moi : Ah ces Xyz… ^^

Yû : A moi !! Je pioche !! Je commence par Invoquer Commandant Psychique en mode attaque. Ensuite j’active ma carte Magie Psychokinésie. Si je contrôle un monstre Psychique, je détruis une carte sur ton Terrain, puis je me prends 1000 points de dommage si la carte est détruite. Et je choisis de détruire ton Dragon Léviathan !!

John : Pas si vite, j’active une de mes cartes face cachée qui est Pot-de-Vin du Temple Maudit. J’annule ta carte mais tu pioches 1 carte. Ensuite, comme j’ai annuler un effet de carte avec une Contre-Piège, je peux Invoquer Spécialement Van'Dalgyon le Seigneur du Dragon des Ténèbres depuis ma main et t’infliger 1500 points de dommages puisque j’ai annulé une Carte Magie !!

Yû (2500) : Argh !!

Moi : Il est fort ce John… Il a complètement contré la stratégie de Yû…

Yû : OK. J’active la carte que je viens de piocher : Téléporteur D'urgence et j’Invoque Sorcière Psychique de la Sérénité. Je les Syntonise ensuite pour faire l’Invocation de Démon du Cauchemar Psychique !! Ensuite j’active son effet : je choisis une carte dans ta main et je dis soit Monstre, Magie ou Piège. Tu me la montre et si j’ai deviné juste, mon monstre obtient un gain de 1000 ATK jusqu’à ta prochaine End Phase. Et je choisis la carte la plus à ma droite en disant Monstre.

John : Effectivement c’est un monstre.

Yû : Yosh ! Battle !! Démon du Cauchemar Psychique attaque son Van'Dalgyon le Seigneur du Dragon des Ténèbres !! Je termine mon tour en posant 1 carte.

John (3400) : Je pioche. Je vais tout de suite attaquer ton monstre avec Dragon Léviathan !!

Yû : Vas-y !! Mon monstre a plus d’ATK que le tien !

John : Pas si j’active Boost d'Ego depuis ma main. Mon monstre gagne 1000 durant cette Battle Phase ! Je termine ainsi mon tour.

Yû (2400) : Je pioche !! J’active ma Carte Magie : Typhon d'Espace Mystique et je détruis ta carte face cachée (Annulation D'attaque). Ensuite j’active Fusion Synchro Miracle et je fusionne depuis mon Cimetière Démon du Cauchemar Psychique et Sorcière Psychique de la Sérénité pour Invoquer le puissant Démon Ultime Kinésique. Il ne peut pas être détruit par des effets de cartes. Et j’attaque ton Dragon Léviathan !!

John (3200) : Bien joué…

Yû : Et ce n’est pas tout. Grace à la faculté de Démon Ultime Kinésique, je gagne l’ATK du monstre détruit en points de vie, soit 2500 (4900).

John : C’est mon tour, je pioche !!

Moi : Ca va. Yû est revenu dans la partie.

John : J’Invoque Requin Marteau. Et grâce à son effet, en réduisant son Niveau de 1, j’Invoque Spécialement Perche-Soleil à Aiguilles et je fais tout de suite un pour Invoquer Lancier Rayon Sombre. J’active ensuite son effet. En détachant Perche-Soleil à Aiguilles, j’annule jusqu’à la End Phase les effets de ton Démon Ultime Kinésique !! Il est maintenant vulnérable aux effets de cartes ! Ensuite j’active Destruction Terrestre !!

Yû (3900) : Et bien non : j’active mon Brouilleur Magique. Je défausse 1 carte et j’annule ta Carte Magie !!

John : Ce n’est pas grave, l’effet de mon Perche-Soleil à Aiguilles s’active. Lorsqu’il est envoyé au Cimetière, un de tes monstres perd 500 points d’ATK et je choisis Démon Ultime Kinésique !!

Moi : Il lui reste cependant encore 2400 ATK face aux 2100 ATK de son Lancier Rayon Sombre.

John : Ensuite j’active Epée des Rites Ténébreux sur mon Lancier Rayon Sombre. Il gagne 400 ATK et passe donc à 2500 ATK !! J’attaque ensuite ton monstre !! Je termine mon tour en posant 1 carte.

Moi : Incroyable, il a détruit un des meilleurs monstres de Yû…

Yû (4800) : A mon tour !! Je pioche !! J’Invoque Super Psyborg et j’active son effet 2 fois. Je retire du jeu 2 monstres Psychique depuis mon Cimetière et j’augmente son ATK de 1000 points en tout !! Ensuite j’attaque ton Lancier Rayon Sombre avec mon Super Psyborg.

Moi : Une autodestruction… Pas mal.

John : J’active ma Carte Piège : Cylindre Magique. J’annule ton attaque et tu perds l’ATK de ton monstre, soit 2500 !!

Yû (2300) : Aïe… C’est pas bon ça… Je termine mon tour.

John : Je pioche et j’Invoque Troupe d'Assaut Gobeline d'Elite. J’attaque ensuite ton Super Psyborg avec mon Lancier Rayon Sombre !! Avec ça nos 2 monstres sont détruits et je peux t’attaquer directement avec Troupe d'Assaut Gobeline d'Elite !! Son effet d’active et il passe donc en mode Défense. Je termine mon tour avec ça.

Yû (100) : Ca sent pas bon du tout… J’Invoque Guerrière Génétique et j’attaque ton monstre !! Je Pose 1 carte et je fini mon tour.

John : J’active mon Typhon d'Espace Mystique et je détruit ta carte (Force de Miroir). J’Invoque ensuite Grandes Mâchoires ! C’est fini. Grandes Mâchoires, attaque ça Guerrière Génétique !!

Yû (0) : Aaah !!! J’ai perdu… Bien joué.

John : Toi aussi !

John (3200) / Yû (0)

Au moment où ils se serrèrent la main, une sorte d’onde de choc délivrée par John électrifia Yû. Il tomba par terre avec un bruit sourd. Une aura violette/noire se dégagea de John (où c’est plutôt lui qui la dégageait mais bon vous avez compris ^^). Il avait l’air de quelqu’un de maléfique… Son œil gauche se vit encerclé par une marque violette.

Je me précipitai vers Yû, allongé sur le sol. Il avait l’air inconscient…

Moi : Yû ?! Ca va Yû ?!

John : Si tu veux le récupérer, tu dois me battre en Duel !!

Houlala… Il avait une voix de méchant, comme dans les films. Une voix rauque pas trop agréable à entendre.

Moi : T’es fou ?! Fais-le revenir !!

John : Bas moi en Duel alors !


________________________________________________________________________________

Chapitre 2


Tomoyo (4000) vs John (4000)

Moi : Comme tu veux. En garde !! Je commence ! J’Invoque Diapason Des Ténèbres en mode Défense. Je Pose ensuite 1 carte face cachée et je termine mon tour.

John : A mon tour ! Je commence par Invoquer mon Requin Marteau, et grâce à son effet, il passe Niveau 3 et j’Invoque Rabca Tueur en mode attaque depuis ma main. Battle ! J’attaque avec Requin Marteau ton Diapason Des Ténèbres !

Moi : L’attaque passe mais Diapason Des Ténèbres n’est pas détruit une fois par tour au combat.

John : C’est pourquoi je n’ai pas fait d’Invocation Xyz directement. J’attaque avec Rabca Tueur !! Ensuite je vais faire une Invocation Xyz avec mes 2 monstres !! Je les superpose et j’Invoque Numéro 17 : Dragon Léviathan en mode attaque et j’active tout de suite son effet !! Je détache Rabca Tueur et il passe à 2500 ATK !! Je Pose une carte pour terminer mon tour. A toi, fillette !

Moi : On verra bien qui est la fillette. Je pioche ! J’Invoque Newdoria en mode attaque !! Et je vais attaquer ton Dragon Léviathan avec mon monstre.

John : Je pense qu’il te manque un cerveau ma pauvre.

Après l’attaque de Newdoria, le Terrain fut recouvert de fumée et de poussière à cause de l’impact du combat. Et aucun monstre n’y était présent.

John : Quoi ?! Comment mon monstre a été détruit ?!

Moi (2700) : C’est tout simple. Lorsque Newdoria est détruit au combat, je peux détruire un monstre sur le Terrain. Et au fait, c’est toi qui n’a pas de cerveau. Je Pose ensuite 1 carte et je termine mon tour.

John : Pauvre idiote, tu n’as que deux carte sur ton Terrain. Tu ne peux pas résister éternellement. Je pioche !! J’Invoque Dragon des Ténèbres en mode attaque et je t’attaque directement !!

Moi : J’active 1 de mes cartes faces cachées ! Appel de l'Etre Hanté me permet d’Invoquer un monstre depuis mon Cimetière. Je te fais revenir à la vie : Diapason Des Ténèbres en mode Attaque !

John : Alors je continue mon attaque ! Et je termine mon tour.

Moi (2500) : Mon monstre reste quand même sur le Terrain. Je pioche !! J’active ma carte Piège : Matériel Synchro. Ce tour, si je veux Invoquer un monstre Synchro, je peux utiliser un de tes monstres comme monstre Matériel de Synchro. Et je choisis Dragon des Ténèbres ! Ensuite je vais tout de suite Syntoniser mon Diapason Des Ténèbres Niveau 3 et ton Dragon des Ténèbres Niveau 4 pour Invoquer Dragon Ailé, Seigneur des Explosions ! Mais je ne peux pas t’attaquer ce tour. Je Pose 2 cartes faces cachées pour terminer mon tour.

John : C’est parti ! Je pioche et j’Invoque Perche-Soleil à Aiguilles en mode attaque. Et termine mon tour.

Moi : « C’est tout ? » Je pioche !! Je passe tout de suite en Battle !! J’attaque ton Perche-Soleil à Aiguilles avec Dragon Ailé, Seigneur des Explosions !

John : Pas si vite ma mignonne. J’active l’effet de Rabca Tueur depuis mon Cimetière. Lorsqu’un monstre est ciblé par une attaque, je l’annule et ton monstre perd 500 ATK jusqu’à ma prochaine End Phase.

Moi : Ok, je termine mon tour.

John : A moi !! J’active Monster Reborn sur Requin Marteau !! Mais il ne restera pas longtemps, je Sacrifie mes 2 monstres pour Invoquer le tout puissant Requin Mégalodon Hyper Ancien !! Ensuite viens l’effet de Perche-Soleil à Aiguilles. Lorsqu’il est envoyé au Cimetière, un de tes monstres perd 500 ATK !! Donc ton Dragon Ailé, Seigneur des Explosions passe à 1400 ATK !! Ensuite je l’attaque avec mon Requin Mégalodon Hyper Ancien !

Moi (1000) : Argh !

John : Ensuite j’active ma Carte Magie Ookazi. Avec ça, tu te prends 800 points de dommage ! Je termine mon tour. Tu ne peux plus résister, abandonne.

Moi (200) : Jamais !! C’est mon tour, je pioche ! Pour commencer, j’active ma Carte Magie Typhon d'Espace Mystique et je détruis ta seule carte posée (Cylindre Magique ).

John : Mince… De toute façon j’ai un monstre avec 2900 ATK, tu ne peux rien faire.

Moi : On verra ça. J’active une autre Carte Magie : Destruction Retentissante. Lorsqu’un monstre « Diapason » est utilisé pour une Invocation Synchro, je détruis une carte sur le Terrain. Ensuite j’active ma carte Piège : Descente De L'Étoile Oubliée. Elle me permet d’Invoquer un Synchro depuis mon Cimetière, mais il est en Défense, à 0 DEF, perd 1 Niveau et n’a plus d’effet. Et je choisis Dragon Ailé, Seigneur des Explosions !

John : Quelle carte inutile…

Moi : Ensuite j’Invoque Diapason de Force. Je Syntonise maintenant mon Diapason de Force Niveau 2 et mon Dragon Ailé, Seigneur des Explosions Niveau 6 ! Déploie tes ailes obscures, sors tes griffes acérées. Sors des Ténèbres et rejoins-moi pour rendre l’équilibre dans le jeu !! Les Etoiles ont fait appelle à toi ! Apparaît Dragon Rouge Archdémon !

Au moment où je prononçai l’incantation, le ciel s’obscurcit, et un vortex se créa, d’où émergea mon Dragon. Mon monstre préféré, ma meilleure carte, le Dragon Rouge Archdémon.

John : Qu’est-ce que c’est que ça ?

Moi : Ce n’est pas « ça », c’est mon monstre. Et il va me mener à la victoire !! J’active l’effet de Destruction Retentissante. J’ai utilisé un « Diapason » pour Invoquer mon Dragon donc je détruis ton Requin Mégalodon Hyper Ancien !! Et ce n’est pas tout, j’active ma Carte Piège Attaque Synchro !! Lorsqu’un monstre Synchro est Invoqué, il gagne 500 ATK pour chaque monstre utilisé pour l’Invoquer. J’en ai utilisés 2, donc son ATK augmente de 1000 !

John : Quoi ?!

Moi : Il passe donc à 4000 ATK. Et maintenant, je vais t’attaquer directement à 4000 ATK avec mon Dragon Rouge Archdémon !!

John : Quelle puissance !! Aargh !!

Tomoyo (200) / John (0)

Moi : Je pense que j’ai gagné – en plus avec un OTK 😉

John : Non, je…

A ce moment, l’aura maléfique disparut et sa voix redevint normale. Il n’avait plus l’air d’être un méchant. Il était redevenu comme avant.

John : Hein ? Qu’est-ce qui c’est passé ?

Moi : Tu ne te rappelle plus de rien ?

John : J’avais fais un Duel avec Yû… Mais après je me suis évanoui…

Pendant ce temps, Yû se réveilla. Il se gratta la tête en se demandant ce qu’il lui était arrivé. Je courus vers lui. Il avait les vêtements brûlés à cause de l’onde électrique. Son visage aussi avait l’air d’être sorti du grille-pain. Il sentait le grillé, mais à mort !!

Yû : Qu’est-ce qui c’est passé ?

Moi : C’est assez long à expliquer, mais je pense qu’on va rentrer. Je t’ai sauver la vie d’un méchant 😉

Yû : Ah bon ? Merci…

Moi : Ah oui, et tu iras prendre ta douche en premier quand on rentrera, tu sens pas bon >.>

Yû : Hein ? Comment ça je pus ?! Je vais te montrer, moi, qui pu !!

Et il sauta sur moi en m’encerclant avec ses bras. J’essayai de me débattre, mais en vain…

Moi : Vas-t-en !! Je ne veux pas ressembler à un biscuit resté trop longtemps dans le four !!

Yû : Grillé ? Comment ça je suis grillé ?!

Et on a éclaté de rire ensemble. Une fois notre délire terminé, on a dit au revoir à John, qui retourna chez lui. Nous on allait au dortoir du lycée (nos parents habitaient trop loin pour qu’on retourne chez nous). Au fait, je n’ai plus de parents… Ils sont décédés lors d’un accident de voiture il y a 4 ans… Je n’ai plus qu’un petit frère, âgé de 9 ans, mon grand père et Yû. C’est la famille qui me reste. Mon petit frère s’appelle Yuichi. Il vit chez grand-père pas trop trop loin d’ici dans le village de Kaita. Je n’ai pas l’occasion de les voir souvent, mais dès que je peux y aller, j’y vais.

Yû et moi partageons la même chambre. Et oui ça vous semble bizarre pour des lycéens ^^’’ On a demandé l’autorisation au proviseur, il y a réfléchis longtemps et a finalement accepté. Notre chambre est dans le dortoir des garçons. Ca ne me dérange pas, vu que je reste plus souvent avec Yû qu’avec mes copines.

Une fois rentré dans notre chez-nous, je lui avais expliqué ce qui c’est passé, comment John s’est « transformé » en méchant avec une marque à l’œil et une voix de vilain et tout et tout.

Moi : Il avait l’air possédé. Il ne se souvenait de rien. Il avait une marque violette autour de son œil. C’est bizarre tu ne trouve pas ?

Yû : Si. Tout cela est bizarre en effet. Peut être que quelqu’un en a pris le contrôle pour s’en prendre à nous.

Moi : Mais qui ? Comment ? Et pourquoi ?

Yû : Je ne sais pas… Nous en saurons peut être plus bientôt. Sinon ça a été ton Duel ?

Moi : Oui. Finalement, j’ai réussi à gagner grâce à Dragon Rouge Archdémon.

Yû : Je me rappelle lorsque je t’ai donnée lors de notre rencontre. Tu aimes vraiment beaucoup cette carte ?

Moi : Je l’aime comme je t’aime 😉

Yû : Mais tu me préfères. N’est-ce pas ?

Moi : Je me le demande ?

Je commençai à m’approcher de lui pour l’embrasser, mais je reculai aussi tôt.

Moi : Avant le bisou, la douche !!

Yû : Mais…

Moi : Il n’y a pas de « mais » qui tienne.

Yû : Je voulais dire…

Moi : Il n’y a pas de « je voulais dire » qui tienne non plus. A la douche !


________________________________________________________________________________

Chapitre 3 :


Dans la même semaine où s’était produit l’ « accident », John était venu nous voir, nous annonçant qu’il avait entendu des voix.

Moi : Des voix ? Comment ça des voix ? Elles disent quoi ?

John : Je ne sais pas trop… « Rejoins nous et obtiens un nouveau pouvoir » un truc comme ça. Tu penses que ça a un rapport avec le Jeu de Cartes ?

Moi : Un nouveau pouvoir… C’est possible. Je ne sais pas trop… Elles t’ont dis où elles se trouvaient ?

John : Non, je ne pense pas…

Moi : Ce n’est pas grave. Mais je pense qu’on le saura bientôt.

John : Ok. Sinon Yû est là ?

Moi : Il est resté au lycée comme il fait du Basket le Vendredi après les cours.

John : Ok. J’irai le rejoindre quand il aura fini. A plus !!

Moi : Salut !!

Il s’en alla et je fermai la porte d’entrée. J’allai m’installé devant la télé pour passer le temps. Je zappais toutes les chaînes jusqu’à ce que je vois un reportage des infos. C’était un accident de voitures qui s’était produit dans la ville où j’habite.

Présentateur : « … Nous ne savons pas encore comment s’est produit le drame. Nous pensons que le conducteur du camion était inconscient lorsqu’il a dévié de voix. Ensuite le camion aurait explosé mais nous n’en sommes pas certains. C’est la deuxième fois qu’une personne perd connaissance au volant dans cette ville. Et ils ne savent plus ce qui c’est passé. Le plus étrange est que la perte de connaissance a toujours été suivi d’une explosion risquant de blessé des personnes qui sont à proximité. Nous nous demandons… »

Moi : La deuxième fois ? Est-ce que ça a un lien avec l’évènement au port ? Peut être que quelqu’un s’amuse à contrôler les personnes de cette ville. Ca peut être dangereux, surtout avec le Duel de Monstres.

J’avais ensuite continué à zapper les chaînes, sans trouver de trucs sympa à regarder. J’éteins la télé lorsque Yû rentra. Je sentis qu’il voulut m’enlacer par derrière, mais je n’aime pas qu’on me prenne dans les bras après avoir sué comme un malade (je pense que vous aussi), donc sans même le regarder, je lui lançai :

Moi : Tss tss. D’abord la douche, et ensuite les câlins. Je sens ton odeur de là.

Yû : Mais…

Moi : Il n’y a pas de « mais » qui tienne !!

Yû : —

Après qu’il eut pris sa douche, je lui expliquai ce qui s’était passé, l’accident de voitures…

Yû : J’ai également entendu des choses de mon côté : il y aurait des types qui se seraient installés dans le grand entrepôt abandonné, à la frontière de la ville. A ce que j’ai compris, ils squattent l’endroit en ne laissant personne entrer – enfin de toute façon personne ne veut y entrer. On ne sait pas ce qu’ils y font. Peut être qu’on pourrait aller jeter un coup d’œil ?

Moi : T’es sûr que c’est une bonne idée ?

Yû : Si on ne veut pas de mort, je pense que oui.

Le soir même, on alla à l’entrepôt. On a tout de suite vu à qui on avait à faire. 2 gars vêtus de noir et d’une cape noire également étaient devant, l’air de surveiller. Je les interpellai et ils tournèrent la tête vers moi. Ils affichaient expression sérieuse – et pas très joyeuse à la fois. Je pensai qu’on les avait dérangés.

On était maintenant devant eux. Et tout à coup, ils sortirent de leur cape un Duel Disk et l’activèrent. La même marque violette que celle que John avait apparue autour de leur œil gauche.

Moi : Je pense qu’on les a provoqués en Duel. On joue à 2 ?

Yû : C’est parti !!

Moi : Hé !! Les gars !! Si on gagne vous nous laisser passer hein ?

Silence.

Moi : Ils n’ont pas l’air très bavard. Voyons s’ils parlent au cours d’un Duel – j’espère bien. En garde !!

Tomoyo (4000) et Yû (4000) vs Méchants vilains pas beau ;p (4000) (4000)

Homme n°1 : Je commence !

Moi : Ah, il parle, c’est déjà une bonne chose.

Homme n°1 : J’Invoque Ptérosaure Bouclier en mode Défense. Je pose une carte et je termine mon tour.

Yû : A moi !! Je pioche !! Je commence par Invoquer Sorcière Psychique de la Sérénité. Ensuite avec elle j’attaque ton Ptérosaure Bouclier !

Homme n°1 : 2 fois par tour, il n’est pas détruit au combat.

Yû : Ok… Je pose une carte face cachée et je termine mon tour.

Homme n°2 : Je pioche !! Je Sacrifie le Ptérosaure Bouclier de mon camarade pour Invoquer Caius, le Monarque des Ombres !! Ensuite son effet d’active, lorsqu’il est Invoqué par Sacrifice, je retire du jeu 1 carte sur le Terrain !! Et je choisis ta Sorcière Psychique de la Sérénité !

Yû : Ce n’est pas bon ça…

Homme n°2 : Ensuite je vais t’attaquer directement !

Yû (1600) : Aaargh !

Moi : Yû ! Ca va ?

Yû : Attention Tomoyo, j’ai vraiment ressenti le coup…

Je pus voir un sourire s’afficher sur les lèvres des 2 hommes. Ils étaient au courant que c’était réel !!

Homme n°2 : Et je termine mon tour.

Moi : C’est mon tour ! Je commence par activer Un Pour Un. En envoyant Sauveur Bacon depuis ma main au Cimetière, j’Invoque Diapason Magnétique !! Ensuite je fais l’Invocation de Canot De La Mer Sombre. Je vais ensuite Syntoniser mes 2 monstres pour Invoquer Formule Synchronique en mode Défense !! Et grâce à son effet et à celui de Canot De La Mer Sombre, je pioche en tout 2 cartes. Je pose 2 cartes et je termine mon tour.

Yû : Joli pour le premier tour 😉

Homme n°1 : J’active ma carte face cachée Appel de l'Etre Hanté et je fais renaître Ptérosaure Bouclier en mode Attaque. Mais il n’y restera pas longtemps puisque je le Sacrifie pour Invoquer Zaborg, le Monarque du Tonnerre. Et j’active son effet : lorsqu’il est Invoqué par Sacrifice, je détruis un monstre sur le Terrain. Et je choisis ta Formule Synchronique !

Moi : Eh ben non !! J’active mon Piège : Défense Anti-Mines. Lorsqu’un effet de carte qui va détruire un de mes monstres est activé, je l’annule et je la détruis !

Homme n°1 : Mon Zaborg !

Moi : Et ce n’est pas tout mon coco 😉 En plus de ça, tu te prends 500 points de dommages dans la face !

Homme n°1 (3500) : Aïe… Je vais me refaire une main en activant Destruction de Main. Tous les 2 défaussons 2 cartes de notre main et en repiochons 2. Je pose alors une carte et je termine mon tour.

Yû : OK. A moi. Je commence par activer ma carte face cachée : Réglage Psychique. J’Invoque Spécialement un monstre Psychique depuis mon Cimetière. Il est considéré comme étant un Syntoniseur mais lorsqu’il est retiré du Terrain, je reçois des dommages égaux à son Niveau x 400. Je choisis Sorcière Psychique de la Sérénité. Ensuite j’Invoque Helix Psychique et j’active tout de suite l’effet de ma Station Psionique. Ensuite je Syntonise mes 2 monstres pour Invoquer Vitalisatrice Psychique !! Comme Sorcière Psychique de la Sérénité n’est plus sur le Terrain, je perds 1200 points de dommages (400). J’active l’effet de Vitalisatrice Psychique . Je bannis Helix Psychique depuis mon Cimetière pour augmenter mes points de vie de 1200 (1600). Ensuite, j’active Épée Psychique et je l’équipe à ma Vitalisatrice Psychique. Elle gagne une ATK égale à la différence de nos points de vie si les notre sont inférieurs aux votre. Si on additionne, vous avez 7500 points de vie et nous 5600. Mon monstre gagne donc 1900 ATK !! Elle passe à 4300 ATK. Et j’attaque directement celui qui n’a pas de monstre !

Homme n°1 : J’active ma carte face cachée : Cercle Envoûtant. Ton monstre ne peut plus attaquer ni changer sa position de combat !

Yû : Mince…. Je pose alors une carte et je termine mon tour.

Homme n°2 : Je pioche !! Je Sacrifie mon Caius pour Invoquer Mobius le Monarque de Glace !! Et lorsqu’il est Invoqué par Sacrifice, je détruis jusqu’à 2 cartes Magies/Pièges sur le Terrain !! Et je choisis les 2 qui sont Posées chez vous.

Yû : Je chaîne ma carte : Détonateur Psychique. Si nos points de vie sont inférieurs aux votre, je retire du jeu 2 monstres Psychiques depuis mon Cimetière (Sorcière Psychique de la Sérénité et Clerc Psychique du Calme) et je pioche 2 cartes.

Moi : C’est fort… (Attaque Impénétrable détruite)

Homme n°2 : Je vais ensuite attaque ta Formule Synchronique avec mon monstre !!

Yû : J’active l’effet de mon Sauveur Bacon depuis mon Cimetière !! Je le retire du jeu et j’annule ton attaque.

Homme n°2 : Ce n’est pas grave. Je termine mon tour en posant une carte.

Moi : C’est mon tour. Je pioche. « Voyons voir… J’ai Appel du Diapason, Sécurité Écarlate, Protecteur Mortuaire et Renaissance Maléfique en main… Qu’est-ce que je peux faire avec ça ? » Bon, j’Invoque Protecteur Mortuaire en mode défense. Ensuite je le Syntonise avec ma Formule Synchronique pour Invoquer Kalidor, Allié de la Justice ! Battle ! J’attaque directement celui qui n’a pas de monstre !

Homme n°1 (1300) : Argh…

Moi : Je pose une carte face caché et je termine mon tour.

Homme n°1 : Je pioche. Je fais l’Invocation Sacrifice de Jinzo en Sacrifiant notre Mobius. Tant qu’il est sur le Terrain, toutes les cartes Pièges ne peuvent pas être activées. Ensuite j’attaque ton Kalidor, Allié de la Justice avec !

Moi : (3800) : Noon…

Homme n°1 : Je pose ensuite 1 carte et je termine mon tour.

Yû : Je pioche !! Tu as fais une petite erreur mon pauvre 😉 Jinzo annule aussi les effets des Pièges face recto lorsqu’il est sur le Terrain, ça veut dire que Cercle Envoûtant ne fonctionne plus.

Homme n°1 : Mince… Il a compris…

Yû : Maintenant que nos points de vie sont supérieurs aux votre de 100 (1600 3800 / 1300 4000), Épée Psychique ne fait plus gagner d’ATK. J’active l’effet de Vitalisatrice Psychique. Je retire du jeuClerc Psychique du Calme défaussé précédemment et mes points de vie grimpe de 1200 (2800). Ensuite j’Invoque Injecteur d'Énergie et j’active son effet. Je paie 600 points de vie (2200) et tous les monstres Psychique que je contrôle actuellement gagnent 500 ATK durant ce tour. Battle !! J’attaque avec ma Vitalisatrice Psychique Jinzo !

Homme n°1 (800) : Aïe…

Yû : Ensuite je t’achève avec Injecteur d'Énergie !

Homme n°2 : Non !! J’active Force de Miroir qui détruit tous tes monstres en attaque !

Yû : Zut… Hein ? Il aurait pu… Pas grave ! Je chaîne alors Âme Psychique. Je Sacrifie Vitalisatrice Psychique pour augmenter mes points de vie de 300 x son Niveau, donc 2100 (3700) !! Je pose ensuite une carte et je termine mon tour.

Homme n°2 : Je pioche !! Comme je ne contrôle pas de monstre, je peux Invoquer Spécialement Lanceur Photon depuis ma main !! Ensuite je t’attaque directement avec !

Yû (1600) : Ok ça passe…

Homme n°2 : Je termine ensuite mon tour en posant 1 carte.

Moi : A moi ! Je commence par activer Appel du Diapason. J’ajoute un « Diapason » ou Résonateur des Flammes depuis mon Deck à ma main. Et je choisis Résonateur des Flammes. Ensuite comme vous contrôlez un monstre et pas moi, je peux Invoquer Spécialement Dragon Cruel depuis ma main, mais son ATK/DEF est divisé par 2. Ensuite j’Invoque Résonateur des Flammes. Je les Syntonise !! Déploie tes ailes obscures, sors tes griffes acérées. Sors des Ténèbres et rejoins-moi pour rendre l’équilibre dans le jeu !! Les Etoiles ont fait appelle à toi ! Apparaît Dragon Rouge Archdémon !!

Le ciel s’assombrit encore plus comme on déjà était la nuit. Mais il demeura toujours aussi beau. Un vortex se créa, et mon Dragon en émergea, comme à son habitude ^^

Moi : Voilà ma meilleure carte. De plus il gagne 300 ATK grâce à Résonateur des Flammes. Et maintenant j’active Sécurité Écarlate !! Si je contrôle Dragon Rouge Archdémon face recto, je détruis toutes vos Cartes Magies/Pièges !!

Hommes : Noon !! (Prison Dimensionnelle et Appel de l'Etre Hanté).

Moi : Ensuite je t’attaque directement, toi qui n’as pas de monstre !!

Homme n°1 (0) : Nooon !!

Yû : Bien joué Tomoyo 😉

Moi : 😉 Je termine mon tour.

Yû : Comme l’autre ne peut plus jouer, c’est à moi !! Je pioche !! D’abord, j’active Dian Keto le Maître guérisseur. Mes points de vie augmentent de 1000 (2600). Ensuite j’active Téléporteur D'urgence et j’Invoque Fille Esper. Je le Sacrifie ensuite pour Invoquer Téléportateur Multiple. J’active ensuite son effet : Je paie 2000 points de vie (600) et j’Invoque 2 monstres Psychiques depuis mon Deck ; Et je choisis Commandant Psychique et Sorcière Psychique de la Sérénité en mode Défense. Ensuite je Syntonise mon Commandant Psychique et mon Téléportateur Multiple. La zone de la Dimension Psychique vient de s’ouvrir. Viens dans notre monde nous montrer tes pouvoirs sans limites. Je fais appelle à toi !! Artilleur Hyper Psychique !!

Lorsque Yû finit de dire l’incantation, un vortex vert s’ouvrit, et son monstre en émergea (comme le mien ^^). C’était sa meilleure carte. Son meilleur monstre.

Yû : Vas-y !! Attaque-le directement !!

Des grosses ondes sortirent des 2 blasters de l’Artilleur Hyper Psychique. Elles percutèrent l’homme de plein fouet.

Homme n°2 : Aaaaah !!

C’est vrai !! Il ressent la douleur…

Yû : Je termine mon tour.

L’homme réussi à se relever.

Homme n°2 : Je… pioche. Je Sacrifie mon Lanceur Photon pour Invoquer Raiza, le Monarque de la Tempête. Comme j’ai fait l’Invocation Sacrifice d’un monstre, je peux Invoquer Spécialement Ravisseur Illusoire. Son Niveau devient le même que Raiza, soit 6. Ensuite viens l’effet de Raiza, je renvoie une carte au dessus du Deck. Je choisis ton Artilleur Hyper Psychique !!

Yû : Noon !!

Homme n°2 : Ensuite je superpose mes 2 monstres pour Invoquer le puissant Briseur d'Épée !! Et j’active son effet : Je détache 1 Matériel Xyz et je dis Dragon. Ensuite, si Briseur d'Épée combat un monstre de Type Dragon, il le détruit automatiquement au début de la Damage Step. J’attaque ensuite ton Dragon Rouge Archdémon !! Dis au revoir à ton monstre !!

Une explosion eu lieu. Elle était assez violente. Je me suis pris plein de fumée en pleine face. Mais le Dragon Rouge Archdémon était toujours sur le Terrain, et Briseur d'Épée n’y était plus.

Homme n°2 : Quoi ? Que c’est-il passé ?

Yû : Au moment de ton attaque, j’ai activé Réfraction Synchronique. Comme les monstres de Tomoyo sont également considérés comme miens, j’ai pu activer cette carte. Elle annule une attaque dirigée contre un monstre Synchro et je peux détruire un monstre que vous contrôlez. J’ai donc détruis le Briseur d'Épée.

Homme n°2 : Non, c’est impossible !! Je termine alors mon tour…

Moi : C’est parti !! « Pourvu que je pioche une bonne carte, je n’ai plus rien en main » Je pioche !! « Vase du Dragon Rouge, yosh » J’active Vase du Dragon Rouge. Si je contrôle Dragon Rouge Archdémon, je pioche 2 cartes, mais je ne peux plus Invoquer de monstres jusqu’à la fin de votre prochain tour. Ensuite j’active Typhon d'Espace Mystique sur la carte face cachée que vous contrôlez !!

Homme n°2 : De toute façon j’ai perdu… (Dispositif D'evacuation Obligatoire)

Moi : Ensuite j’attaque directement !!

Mon Dragon Rouge Archdémon cracha une bourrasque de flammes tellement puissante que je ressentis la chaleur mais à mort. Je tourna la tête vers Yû pour voir si ses vêtements n’avaient pas brûlées ^^ Un peu. Ils étaient un peu noir ^^

Homme n°2 (0) : Argh…

Tomoyo (3800) Yû (600) / Hommes (0) (0)

Les 2 hommes étaient allongés sur le sol.

Moi : Je pense qu’on a gagné 😉

Yû : Yep. On ne devrait pas laisser ces gars comme ça.

Moi : Et comment comptes-tu t’y prendre pour les bouger ?

Yû : Ben…

Heureusement, les 2 hommes se relevèrent, l’air de ne pas savoir ce qu’il s’est passé.

Homme n°1 : On est où ?

Yû : Vous ne vous rappeler de rien ?

Homme n°2 : Non…

Moi : Comme John… Et comme les autres qui sont passés à la télé… Qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur de l’entrepôt ?

Homme n°2 : Je ne sais pas… Mais je pense qu’on va rentrer. N’est-ce pas Erik ?

Erik : Ouai.

Une fois qu’ils furent partis, je me rapprochai de Yû.

Moi : On entre ?

Yû : Je pense que c’est la seule solution. Il faut arrêter ce qui se passe : les contrôles…

Moi : Alors go !


_____________________________________________________________________________________

Chapitre 4


On pénétra à l’intérieur. Il faisait assez sombre. Brr… Je n’aime pas trop le noir… Je me collai à Yû ^^’’ (même si ses vêtements étaient brulés…).

Yû : T’as peur ? 😉

Moi : Non…

Il y avait plein de caisses en bois partout, disposées de façon à ce qu’il y avait un chemin entre. On l’emprunta.

Yû : Qu’as-tu pensé de notre Duel en double ?

Moi : J’ai bien aimé.

Yû : C’est la première fois que tu en fais ?

Moi : Yep. C’était amusant. Et…

Tout à coup, j’entendis un bruit. Quelqu’un parlait. A quelqu’un d’autre. Une voix de femme.

Moi : Ca viens d’ici ! Suis-moi.

Avant qu’il ne me réponde, je le pris par le bras et l’entraînai vers là où j’ai entendu quelqu’un parler.

Yû : Tu m’emmènes où ?

Moi : Ben là où je vais.

Yû : —

Il me semblait qu’il faisait de plus en plus sombre au fur et à mesure qu’on s’enfonçait dans l’entrepôt. Une fois arrivé, on vit 3 personnes : 1 femme et 2 hommes. Elle avait un long manteau rouge un peu sombre et les cheveux rouges sombres également. Les 2 gars avaient une marque violette autour de l’œil gauche, comme les autres. La madame aussi en avait une. Mais en plus une aura violette sombre s’embrasait autour d’elle. Comme John. C’est peut être elle qui est à l’origine de ces évènements. Derrière eux, on voyait une sorte de gros tube horizontale en verre, où l’intérieur était bleu. Qu’est-ce que c’était ?? Autour il y avait des ordinateurs.

Femme : Ah ! Des visiteurs. A qui avons-nous à faire ?

Moi : Ce ne vous regarde pas – quoique un peu…

Femme : Si. Vous avez réussi à battre n°98 et n°99. Ca me concerne. Qu’est-ce que vous avez fais à ces pauvres chéries ?

Moi : C’est vous qui les contrôlez ?! Non mais je rêve ! On n’est pas en Duel là ! Et en plus vous les appelez par des numéros « Ca veux dire qu’il y en a d’autres ?! » ! Ca va pas la tête ?! On ne prend pas le contrôle des gens comme ça !! Et c’est quoi le machin derrière vous ?

Femme : Tu veux dire le contrôleur ?

Yû et moi : Le contrôleur ?!

Ca doit être ça qui contrôle les gens. Si on pouvait le détruire…

Femme : C’est mignon… Mais trop tard pour le détruire. J’ai déjà absorbé une grande partie du pouvoir qu’il contenait. Je peux enfin contrôler tout le monde sans avoir besoin de cette machine !

Homme : Madame, je pense qu’ils en savent trop. Nous devons les éliminer.

Femme : Oui, tu as raison.

L’un des hommes sortis un pistolet. Il nous tira dessus. Des boules d’énergies en sortirent.

Yû : Attention !!

Il me sauta dessus en me prenant bien dans ces bras pour que je ne me blesse pas en tombant. Ouf. C’était moins une…

Femme : Attendez ! Si on testait mes nouveaux pouvoirs ?

Homme : C’est une bonne idée. Nous allons prendre en Duel l’un des deux. Qui voulez-vous affronter ?

Femme : Je vais prendre la fille. Vous 2, prenez le garçon. (Elle s’adressa à nous) Si vous perdez, vous m’appartiendrez !

Une vague de frisson parcouru mon corps. «Vous m’appartiendrez » J’eus peur. On ne sera plus comme avant ? Yû aussi compris. Il m’avait toujours dans ses bras. Il me regarda un certains temps droit dans yeux, ferma les siens et m’embrassa.

Yû : Ne t’inquiète pas. Ca va aller. On finit ça et on rentre, OK ?

Sa voix tremblait… Il n’était pas sûr de lui.

Moi : C’est parti.

La mienne aussi. Il se releva avec moi. Il me sourit et leur lança :

Yû : On relève votre défi !

Femme : Yosh ! En garde !

J’activai mon Duel Disk. J’insérai mon Deck dedans. «Vous m’appartiendrez ». Je regardai Yû. Il avait l’air d’être prêt à affronter cette épreuve. Je pris mon courage et hurlai :

Moi : En garde !

Femme (4000) vs Tomoyo (4000)

Femme : C’est parti ma chérie. Je commence. Alors… Je vais activer Vision Du Futur. Lorsqu’un monstre est Invoquer Normalement, il est retiré du jeu et reviendra à la prochaine Standby Phase de son contrôleur en mode 1ttaque. Ensuite j’Invoque Lumina, Demoiselle De La Fortune. L’effet du Terrain Vision Du Futur s’active donc. Lumina est retirée du jeu et son effet d’active. Lorsqu’elle quitte le Terrain par l’effet d’une carte, je peux Invoquer 1 Demoiselle de Fortune depuis mon Deck. Et je choisis Gaïa, Demoiselle De Fortune.

Moi : C’est quoi de ce monstre ?

Femme : Elle gagne 400 ATK/DEF x son Niveau. Elle a donc 2400 ATK. Et comme toutes les Demoiselles de Fortune, à chacune de mes Standby Phase, elle gagne 1 Niveau. Ensuite je pose 2 Cartes face cachée et je termine mon tour.

Moi : « Ok, elle commence fort » Je pioche !! « Si j’Invoque Normalement un monstre, je ne pourrai pas en profiter ce tour et je n’ai pas de quoi détruite son Terrain… » Je vais Invoquer Diapason Des Ténèbres.

Femme : L’effet de Vision Du Futur s’active. Ton monstre est retiré du jeu jusqu’à ta prochaine Standby Phase.

Moi : Je pose alors 2 cartes face cachée et je termine mon tour.

Femme : Je pioche ! Lumina revient sur le Terrain, et comme c’est ma Standby Phase, le Niveau de mes Demoiselles de Fortune augmente de 1 et donc leur ATK aussi ! (Lumina lvl 2 / 400 ATK ; Gaïa lvl 7 / 2800 ATK). De plus l’effet de Gaïa s’active, lorsque son Niveau augmente, tu perds 400 points de vie ! J’Invoque ensuite Ondine, Demoiselle De Fortune mais elle est retirée du jeu avec l’effet du Terrain. Battle ! Je vais t’attaquer directement avec Lumina !

Moi (3600) : J’active ma carte Piège : Force de Miroir. Lorsqu’un de tes monstres déclare une attaque, je détruis tous tes monstres en mode attaque !

Femme : Quoi ?! Ok mais j’active Fortune Familiale. Lorsqu’1 Demoiselle de Fortune ou plus sont détruites, je peux activer cette carte. A ma prochaine Standby Phase, je pourrai Invoquer Spécialement jusqu’à 2 Demoiselles de Fortune depuis ma main ! Je termine mon tour.

Moi : C’est fort… Je pioche ! Mon Diapason Des Ténèbres revient sur le Terrain ! J’Invoque ensuite Dragonute à la Hache, mais il est retiré du jeu. J’attaque directement tes points de vie avec Diapason Des Ténèbres ! Et je termine mon tour.

Femme (2700) : Argh… A moi ! Je pioche, ensuite l’effet de Fortune Familiale me fait Invoquer Spécialement Ténèbra, Demoiselle De Fortune ! Puis Ondine reviens sur mon Terrain et son effet s’active ! Lorsqu’elle est Invoquée Spécialement alors que je contrôle une Demoiselle de Fortune sauf elle, je pioche 2 cartes. Et maintenant leur Niveau augmente de 1 à toutes les deux (Ténèbra lvl 6 / 2400 ATK ; Ondine lvl 5 / 1500 ATK). Et j’active la carte que j’avais Posée :Passage Temporel sur ma Ténèbra. Jusqu’à la fin de mon tour, son Niveau augmente de 3 (lvl 9 / 3600 ATK) ! Battle ! J’attaque avec Ténèbra ton Diapason Des Ténèbres !!

Moi : J’active l’effet de Diapason Magnétique depuis ma main. En l’envoyant au Cimetière, un monstre Syntoniseur que je contrôle ne sera pas détruit au combat ce tour et je ne recevrai pas de dommage de combat.

Femme : Hmm… Tu as réussi à survivre… Je termine mon tour.

Moi : C’est mon tour ! Je pioche ! Mon Dragonute à la Hache revient en mode attaque. « Vision Du Futur m’embête beaucoup… Mais je pense que je peux m’en sortir » Je vais faire une Invocation Synchro avec mon Diapason Des Ténèbres Niveau 3 et mon Dragonute à la HacheNiveau 4 ! Apparaît : Dragon Ailé, Seigneur des Explosions ! Battle ! Avec lui, j’attaque Ondine. Et lorsqu’il attaque un monstre dont l’ATK est inférieur à la sienne, il le détruit automatiquement et tu perds l’ATK

Femme (1200): Argh… Ce n’est pas grave, mon monstre a plus d’ATK que le tiens.

Moi : Plus pour longtemps. J’active ma carte Piège : Résurrection Angélique. Avec ça, je peux Invoquer un monstre de max. Niveau 2 depuis mon Cimetière en mode attaque. Et je choisis Diapason Magnétique. Ensuite je Syntonise mon Diapason Magnétique Niveau 1 et mon Dragon Ailé, Seigneur des Explosions Niveau 7. Déploie tes ailes obscures, sors tes griffes acérées. Sors des Ténèbres et rejoins-moi pour rendre l’équilibre dans le jeu !! Les Etoiles ont fait appelle à toi ! Apparaît Dragon Rouge Archdémon !

Mon Dragon arriva lentement, comme s’il voulait intimider mon adversaire. Le vortex s’ouvrit d’abord, ensuite on patienta quelques secondes, puis il en émergea (tranquillou mais vraiment tranquillou…) et enfin il rugit et le vortex se referma.

Femme : Quelle puissance ! Mais ça ne suffira pas pour me vaincre.

Moi : J’en doute. J’Invoque ensuite Newdoria, mais il est retiré du jeu. Je Pose une carte face cachée et je termine mon tour.

Femme : Je pioche !! Ténèbra devient de Niveau 7 et a maintenant 2800 ATK. J’Invoque Zéphyria, Demoiselle De Fortune et j’active son effet. Lorsqu’elle est Invoquée Normalement, je peux détruire un nombre de cartes Magies/Pièges que tu contrôles égal au nombre de Demoiselle de Fortune que je contrôle. J’en ai une donc je détruis ta seule carte posée !!

Moi : Mince… (Attaque Impénétrable)

Femme : Oh ! Dommage ! Tu aurais pus protéger ton Dragon d’une destruction… De toute façon même si tu l’avais activée, ton monstre sera détruit au prochain tour ! Je Pose 1 carte et je termine mon tour.

Moi : A moi ! Je pioche ! « J’ai 3 cartes en main et elle aussi. Au prochain tour elle aura son monstre banni qui reviendra mais il n’est pas fort. Elle a dit qu’elle détruira mon Dragon… Pour l’instant Ténèbra a 2800 ATK mais après elle en aura 3200, il faut que je la détruise » Standby Phase ! Mon Newdoria revient ! « Essayons ça » Battle : J’attaque avec Newdoria ta Ténèbra !!

Mon monstre explosa rapidement face à son monstre. Mais le sien le suivit rapidement au Cimetière.

Femme : Hein ?!

Moi (2000) : Lorsque Newdoria est détruit au combat et envoyé au Cimetière, il détruit le monstre qui l’a détruit. Ensuite je vais t’attaquer directement avec Dragon Rouge Archdémon !!

Femme : Merci beaucoup !! J’active Bouclier Drainant. J’annule l’attaque de ton monstre et je gagne son ATK en points de vie !!

Moi : Mince… Je Pose 1 carte face caché et je termine mon tour.

Femme (4200) : Je pioche !! Ma Zéphyria revient et le Niveau de mes monstres augmente de 1 (Zéphyria lvl 4 / 1200 ATK ; Ténèbra lvl 8 / 3200 ATK). Ensuite Battle !! J’attaque Dragon Rouge Archdémon avec Ténèbra !! S’en ai fini de ton monstre.

Moi : Je n’en suis pas si sûre : J’active ma Carte Piège Réfraction Synchronique !! J’annule une attaque dirigée vers un monstre Syncrho et je peux ensuite détruire un monstre que tu contrôles : Ténèbra, Demoiselle De Fortune !!

Femme : Noon ! Tant pis, j’Invoque Magicienne Solitaire mais elle est retirée du jeu jusqu’à ma prochaine Standby Phase. Et ton monstre sera définitivement détruit !! A toi.

Moi : « Elle a raison, avec Magicienne Solitaire, si elle contrôle une Demoiselle de Fortune, elle pourra détruire mon Dragon Rouge Archdémon… Je peux détruire Zéphyria mais elle pourra peut être détruire son Terrain après avoir Invoquée Magicienne Solitaire, Invoquer une Demoiselle de Fortune et détruire mon monstre. Ensuite elle m’attaquera directement et je serai très mal… »

Je tournai la tête pour voir comment ça se passait du côté de Yû. Il n’avait plus qu’1 adversaire, l’autre a dû être battu. Ca me rassura beaucoup. Mais Yû n’avait plus qu’une carte posée et son adversaire un gros monstre. Je crus reconnaître un monstre Xyz. Je me reconcentrai sur mon Duel.

Moi : Je pioche !! Je commence par Poser 1 carte face cachée. « Avec ça, je survivrai 1 tour » J’attaque avec Dragon Rouge Archdémon ta Zéphyria ! Je termine ensuite mon tour.

Femme (2400) : A moi : Je pioche ! Ma Magicienne Solitaire, revient sur mon Terrain ! Ensuite j’active ma Carte Magie Typhon d'Espace Mystique. Je détruis ma Vision Du Futur !!

Moi : « Comme prévu »

Femme : Ensuite j’Invoque Normalement Furie, Demoiselle De La Fortune et je lui active Passage Temporel. Ensuite j’active l’effet de ma Magicienne Solitaire : Je réduis le Niveau de Furie de 3 et je détruis une carte sur le Terrain. Dis adieu à ton Dragon Rouge Archdémon !

Moi : Tu es tombée dans mon piège ! J’active Défense Anti-Mines ! J’annule ton effet et je détruis ton monstre ! De plus tu perds 500 points de vie !

Femme (1900) : Comment est-ce possible ?! Aaah ! Ce n’est pas fini, je Pose 1 carte face caché et je termine mon tour.

Moi : A moi ! Je pioche. J’Invoque Diapason de Force et j’active son effet. Je l’envoie au Cimetière depuis mon Terrain en sélectionnant un monstre que je contrôle. Ce tour, lorsqu’il attaquera, tu ne pourras pas activer d’effets qui ciblent !

Femme : Quoi ?!

Moi : Et j’attaque ta Furie avec mon Dragon Rouge Archdémon !

Femme (0) : Nooon !

Moi : Ben si.

Tomoyo (2000) / Femme (0)

La femme tomba sur ses genoux et ne bougea plus.

Ouf !! C’était fini. Mais qu’en était-il de Yû ? Je tournai la tête vers lui. Il avait l’air d’être dans une mauvaise situation.

Homme : Et je vais attaquer ton Champion Psyborg Blindé avec mon Adreus, Gardien de l'Armageddon.

Yû : Argh… J’active Malédiction Psychique. Lorsqu’un monstre Psychique est détruit au combat, je détruis le monstre qui l’a combattu et tu perds des dommages égaux au Niveau du monstre Psychique détruit x300, soit 1800 points de vie !! Tu as perdu.

Homme (0) : Aaah !!

Yû (750) / Hommes (0) (0)

L’homme s’effondra sur le sol. C’était fini. On avait réussi. J’étais heureuse !!

Moi : Yû !!

Je me jetai dans ses bras. Il me serra fort, comme si on ne s’était pas vu depuis longtemps.

Yû : C’est fini.

On resta longtemps enlacé l’un dans les bras de l’autre. Jusqu’à que je sentis une odeur de brûlé… Je me détachai légèrement de lui.

Moi : Yû >.>

Yû : Je sais ^^’’ Je prendrai une douche en rentrant ne t’inquiète pas.

Moi : J’espère…

Femme : Merci à vous deux.

Tiens, elle s’était relevée celle-là ? Je lui lançai, méfiante :

Moi : Pourquoi ?

Femme : Vous nous avez sauvez de l’emprise du Maître. On est libre maintenant !!

Yû : Hein ?! Qui est le Maître ? Et comment tu te souviens de ce qu’il c’est passé ?

Femme : Je ne sais pas… Sûrement parce que j’ai été d’un rang supérieur aux autres… Vous ne connaissez pas la situation c’est vrai… Bon, je commence par me présenter. Je m’appelle Katarina. Comme beaucoup de personne, j’ai été contrôlée par un mystérieux pouvoir. Contrairement aux autres qui ne savent plus ce qu’il c’est passé une fois libéré, j’ai appris certaines choses…

Moi : Quelles choses ? Et comment ?

Katarina : J’ai été nommée… comment dire… lieutenant par le Maître – c’est peut être pour ça que j’ai encore des souvenirs. J’étais le n°9. J’avais ue pouvoir de contrôle sur certaines personnes. Avant que ça n’arrive, j’entendais des voix me disant d’aller rejoindre le pouvoir un truc comme ça. Et j’ai ensuite été contrôlée, en pouvant contrôler d’autres personnes, mais sous le contrôle du maître…Enfin vous comprenez… Je n’ai pas agi de sang froid. Lorsqu’on est contrôlé, on le remarque mais on ne peut rien y faire. Je ne voulais pas faire ce Duel contre toi.

Moi : Qui est « le Maître » ?

Katarina : C’est comme ça qu’on l’appelle. Celui qui la commencé à prendre le contrôle des gens. Ce n’est pas une bonne personne…

Moi : On l’avait remarqué —

Katarina : Pire que ce que vous pensez. Il a un programme d’invasion.

Yû et moi : Un programme d’invasion ?!

Katarina : Oui. Il veut contrôler tout le Japon, et ensuite le Monde. Pour ça il a commencé par faire des recherches pour contrôler les gens et il a trouvé que le moyen le plus facile pour le faire était le Duel de Monstres. Donc il a fait des manœuvres je ne sais pas trop quoi mais a finalement réussi et ça a l’air de bien marcher… Nous devons agir vite pour éviter que ça se répande rapidement.

Yû : Qui ça « nous » ?

Katarina : Nous 3 comme nous sommes les seuls au courant. Je pense que si trop de monde l’apprenne ça sera la panique.

Moi : Mais c’est risqué !! Et les médias se posent déjà des questions.

Katarina : Le Maître n’est pas bête. Il est possible que ses prochaines actions soient dirigées vers les médias.

Moi : Mais ils sont trop nombreux. Et déjà au courant.

Katarina : C’est vrai… Peut être que si on arriverait à réunir un certain nombre de Duellistes on pourrait le contrer.

Yû : C’est vrai. Le nombre de ses… comment dire… sbires ? Sujets ? Esclaves ? Bon bref ça va augmenter. Mais le problème c’est qu’il y a des risques à prendre, et pas n’importe lesquels…

Moi : Il nous faudra contacter John, il est aussi concerné par cette histoire. Peut être qu’il voudra vous aider. Tu sais où se planque le Maître ?

Katarina : J’avoue que là je ne sais pas… On en apprendra sûrement plus par la suite. Vous êtes avec moi ?

Je tournai la tête vers Yû. Je ne savais pas quoi répondre. On doit aider ces gens, combattre ce Maître pour que ça s’arrête. Mais c’est trop risqué.

Yû : On y réfléchira. On te contactera plus tard pour te faire part de notre décision. Tu as un numéro ?

Katarina : Je te le donne tout de suite. Réfléchissez-y bien. C’est le sort du Monde qui est en jeu. Je vais détruire le contrôleur (qu’elle pointa du doigt) et je retourne chez moi pour me préparer à réunir d’autres Duellistes. Bon, a plus.

Moi : Salut.

Yû : Salut.

Il se tourna vers moi. Ce n’était pas fini. J’éclatai en sanglot. Yû me pris tout de suite dans ses bras.

Moi : Pourquoi ?! Pourquoi il y ça !! On ne peut pas continuer… On ne peut pas…

Yû : Chut… Ca va aller. On verra ça plus tard.

Moi : Non ça ne va pas aller !! T’as entendu ? Le Monde peut s’éteindre !! C’est affreux !!

Les larmes remplirent mes yeux. Je ne voyais plus rien, si ce n’est le flou de mes pleures. J’avais chaud, je ne me sentais pas bien, je n’avais plus de force. On ne pouvait pas continuer. Yû me dit calmement :

Yû : Calme-toi. Arrête de penser à ça. On va rentrer et se reposer. Il est tard.

Moi : Je ne peux pas arrêter de penser à ça !! Je ne peux pas me calmer !! Tu comprends ?!

Soudain, je fus pris de vertige. J’avais épuisé toutes les larmes de mon corps. Je vais m’évanouir. Je ne penserai plus.

Yû : Tomoyo !!

Je sentis qu’il me retint. Et puis plus rien.

Yû : Ce n’était que le commencement, Tomoyo.

Malgré mon inconscience, j’arrivai quand même à l’entendre. Mais sa voix faisait des échos dans mon esprit, même si elle était très faible.

Ce n’était pas fini. Ce n’était que le commencement, même si on n’y participera peut être pas. On la ressentira. Le commencement d’une nouvelle ère. L’ère du Dernier Duelliste.


Le Duelliste original n’est pas celui qui n’imite personne, mais celui que personne ne peut imiter.

Tutiou
Modérateur
Messages : 9785


haut haut de page
[Fic] : L'Ere du Dernier Duelliste posté le [19/04/2013] à 11:05

____________________________________________________________________________________

Chapitre 5 : Le Commencement !!


Je me réveillai. Je regardai par la fenêtre. Il faisait beau. Midi était passé. Je tournai la tête et vis Yû, assis sur une chaise. Il a dû attendre mon réveille tout ce temps.

Moi : Yû…

Yû : Salut 😉

Moi : On est quel jour ?

Yû : Dimanche. Tu as dormi pendant une bonne douzaine d’heures.

Moi : Je suis désolé… pour hier. Je… suis désolé pour ce que j’ai dit.

Yû s’assit sur mon lit (2 places la classe ;)) et me prit la main.

Yû : Ce n’est rien. Tu étais fatiguée, c’était normal. Et en plus après tous ces évènements. Et t’as vu, j’ai pris une douche 😉

Il s’allongea à côté de moi.

Yû : Si tu es encore fatiguée, repose-toi. Je resterai avec toi.

Moi : Non c’est bon.

Yû : Tu as encore l’air crevé. Rendors-toi.

Il me prit par la taille et me serra contre lui. Comment résister ?

Moi : D’accord.

Et je me rendormis.


Deux heures plus tard, je me réveillai (en même temps après avoir dormi on ne peut que ce réveiller…). Yû était encore avec moi, je le sentis toujours collé à moi.

Moi : Yû ?

Rien.

Moi : Yû ?

Toujours pas de réponses (sauf si un ronflement est une réponse). Il s’était aussi endormi. Je lui donnai un petit coup dans le ventre. Il ne bougea toujours pas. Je lui en donnai un autre un peu plus fort.

Yû : Hein ? C’est le matin ?

Moi : Non, on est en plein après-midi. Allez, réveille-toi.

Il s’étira mais resta dans le lit.

Moi : Tu as réfléchis à la proposition de Katarina ?

Yû : J’allais te poser la question.

Moi : J’ai dormi si tu as déjà oublié…

Yû : Tu avais pu faire un rêve… Sinon je pense qu’on devrait accepter. On doit aider Katarina.

Moi : Je ne sais pas si je te suivrai… C’est dangereux, je ne peux pas te laisser y aller.

Yû : C’est comme tu veux. Mais j’irai aider Katarina.

Moi : Tu en es sûr ?

Yû : Je pense oui…

Lorsqu’il termina sa phrase, le téléphone sonna.

Moi : Vas-y s’il te plaît.

Il y alla (il obéit bien ;))

Yû : Moshi moshi (« Allô » en japonais, j’avais envie de le mettre j’aime bien ^^). Oui… Ok… Quoi ? Attends je vais lui demander. Tomoyo, ton grand père et ton petit frère habitent bien la campagne de Kaita ?

Moi : Oui, pourquoi ?

Yû : Il semblerait que le Maître aurait frappé là-bas.

Moi : Quoi ?!

Yû : Ok… Je pense qu’elle viendra… J’irai là-bas ne te fais pas de soucis. Ok… A plus.

Moi : Qu’est-ce qui ce passe ?! Il leur est arrivé quelquechose ?

Yû : Non, mais il paraît qu’il y aurait des personnes sous l’emprise du Maître. Et ce n’est pas le seul coin touché. Il y aurait eu des répercussions dans d’autres endroits. Tu pourras aller voir ce qui se passe à Kaita. Tu as ta famille.

Moi : Et toi ?

Yû : J’irai ailleurs. Ce n’est pas très très loin de là où tu vas. Pendant ce temps, John va aider Katarina à réunir des Duellistes.

Moi : Ah… On sera séparé.

Yû : Ne t’inquiète pas, on se reverra bientôt 😉 Dès qu’on aura finit.

Moi : Ok. On part quand ?

Yû : Maintenant.


Je pris mon Duel Disk, mes cartes. Hop ! Tout dans le sac à dos. Je vais prendre le train, ça sera plus rapide que le bus.

Moi : Salut, on se revoit bientôt.

Je l’embrassai.

Yû : A plus 😉 Je pars bientôt, le train n’est pas à la même heure que le tien.

C’est parti ! Je me dirigeai vers la gare. J’attendis le train pendant un temps que je jugeai long. Je crus qu’il était en retard mais non. C’était le temps qui passait lentement. Je repensai à ce qu’il c’était passé hier soir. Je ne voulais pas aider Katarina et Yû. Mais maintenant c’est différent. Il faut que je protège Yuichi et grand-père. Je dois le faire. Je protègerai aussi Yû. C’est ma famille. J’ai enfin trouvé ma place dans cette histoire. Je participerai à cette guerre.

Haut-parleur : Le train n°2 est sur le point de partir. Les derniers passagers sont priés de bien vouloir rejoindre le quai d’embarquement.

Mince ! J’avais oublié ! Je me dépêchai de rejoindre mon train. Je penserai plus tard. Il ne fallait pas le louper. Je me mis à courir pour être certaine de ne pas arriver en retard. Ouf ! J’étais parmi les premiers. Il n’y avait pas beaucoup de monde (5-6 personnes). Je rentrai dedans et m’installai dans un coin au fond. 5-10 minutes plus tard, le train partit, sans qu’il n’y eut plus de passagers qu’avant.

Je commençai à m’ennuyer. Je sortis donc mon Deck pour le regarder. « Diapason Des Ténèbres », mon Syntoniseur préféré. Je ne jouais que des Syntoniseurs Diapasons. Je les aimais bien, ces Diapasons. Dans mon Deck je joue principalement des monstres TENEBRE. Pourquoi ? Je ne sais pas ^^ J’aime ces monstres. Je passai en vitesse les autres cartes quand les lumières du train s’éteignirent d’un coup. Même s’il faisait jour c’était inquiétant. De plus c’était suivi de bruit comme si quelqu’un frappait sur le toit. Les autres passagers aussi se demandèrent ce qu’il ce passait. Je me levai pour aller rejoindre la cabine où se trouvait le conducteur. Et là, ce fut comme un choc. Lorsque je pénétrai la cabine, il n’y avait personne.

Moi : C’est quoi ce binz ?!

Je regardai partout et je vis la trappe (qui menait comme elle était au plafond) ouverte. Qu’est-ce que le conducteur fichait en haut ? Je n’avais pas d’autres choix que d’aller le retrouver. Lorsque je sortis la tête, je me pris une énorme bourrasque de vent. Le train allait assez vite. J’étais toute décoiffée :s Je pivotai la tête pour trouver le chauffeur. Il était à l’autre bout du train.

Moi : Mais il est malade ?!

En effet, il pouvait tomber avec la vitesse du train. J’entendis ensuite une voix, elle me semblait lointaine. Je cru d’abord que c’était mon esprit. Mais en écoutant bien, ça provenait du chauffeur. Il me disait quelquechose mais je ne compris que dalle. Qu’est-ce qu’il pouvait bien me demander ? Je rentrai ma tête à l’intérieur – je commençais à avoir froid aux oreilles. J’attendis un peu et je la ressortis. Le gars me criait toujours quelquechose mais je ne parvenais toujours pas à décerner ce qu’il voulait dire. C’est alors que je vis une lumière violette sur son visage.

Moi : C’est pas vrai !

Il était sous la possession du Maître ! Il fallait le battre en Duel. Je courus vers mes affaires.

Passager : Qu’est-ce qui ce passe ?

Moi : Euh… Rien. Le conducteur a juste des problèmes avec la lumière.

Après ce petit mensonge – vous comprenez -, je me dirigeai vers la cabine et je sortis sur le toit. Je ne sais pas si vous êtes déjà monté sur un train lorsqu’il était en marche, mais je peux vous dire que c’est une drôle d’expérience. Le bruit assourdissent du vent qui siffle dans vos oreilles vous rend sourd, et l’équilibre qu’on doit avoir pour tenir en place est 10 000 fois pire que l’épreuve des poteaux dans Koh-Lanta. Et ensuite notre vision est diminuée de 100% comme on ne voit rien quand on se prends plein de vent dans la face.

Je perdis beaucoup de fois l’équilibre, donc je me mis à quatre pattes pour parvenir jusqu’au chauffeur (ne vous moquez pas ;p). J’avais aussi peur – de tomber évidemment – mais aussi que mes cartes s’envolent. Mais j’ai réussi à être à 10 mètres de lui. Il cria quelquechose que je ne compris toujours pas, et, magie magie, le train semblait ralentir. Je réussis à me mettre debout et à conserver mon équilibre. Je pus enfin voir notre chauffeur. Il portait des lunettes et n’était pas habillé comme un chauffeur de train devait l’être. Il portait un jean et un manteau en cuir marron.

Chauffeur : Rejoins-moi.

Moi : Hein ?

Chauffeur : Rejoins-moi.

Moi : Ok… Je considère ça comme une déclaration (d’amour ?) de Duel. Alors en garde… chauffeur !

Chauffeur : Bien. Grace à la barrière magique qui nous entour, nous sommes débarrassés en majorité du vent. Nous pouvons ainsi garder un équilibre correct.

Je regardai à côté, le paysage. C’est vrai, on n’a pas ralenti. Je suis rentrée dans une zone « magique » qui nous protège du vent. On ne ressent pas beaucoup la vitesse du train, mais on pouvait trébucher si on ne faisait pas assez attention.

Chauffeur : En garde !

Tomoyo (4000) / Chauffeur de train (4000)

Moi : Je vais commencer. Je pioche !! J’Invoque Patrouilleur Stygien en mode attaque ! Ensuite je pose 1 carte face cachée et je termine mon tour.

Chauffeur : C’est tout ? Je pioche !! Je commence par activer Destruction Terrestre ! Je détruis ton monstre avec la plus haute DEF mais comme tu n’en as qu’un seul…

Moi : « Heureusement j’ai Force de Miroir pour me protéger »

Chauffeur : Ensuite j’Invoque Fracas, le Guerrier Magique et son effet s’active. Lorsqu’il est Invoqué Normalement, je place 1 Compteur Magie sur lui. Ensuite je retire le Compteur Magie pour détruire 1 Carte Magie/Piège que tu contrôles !!

Moi : Mince… Ca va encore…

Chauffeur : Battle ! Je t’attaque directement avec Fracas !!

Moi (2400) : Aaah !

Lorsque je me pris l’attaque, je ressentis la douleur bien entendu, mais aussi je perdis l’équilibre. Heureusement je réussis à me stabiliser et à garder les deux pieds sur le sol – enfin sur le toit.

Moi : Comme je me suis pris des dommages de combat, je peux Invoquer Tragoedia depuis ma main !! Son ATK est égale au nombre de cartes dans ma main x600. J’en ai 3, donc il a 1800 ATK pour l’instant.

Chauffeur : Je pose 1 Carte face cachée et je termine mon tour.

Moi : Je pioche !! « Qu’est ce qu’il a face cachée ? Je vais attaquer avant d’Invoquer » Je passe tout de suite en Battle Phase !! Mon Tragoedia a maintenant 2400 ATK comme j’ai 4 cartes en main. Et avec lui j’attaque ton Fracas !!

Chauffeur : Et non !! J’active Epouvantail de Ferraille. Une fois par tour, lorsque tu attaques, je peux activer cette carte. Elle annule ton attaque et au lieu d’être envoyée au Cimetière normalement, je peux la reposer face verso.

Moi : « Donc à chaque fois il se protégera d’une attaque » J’Invoque ensuite Sauveur Bacon. J’active ensuite l’effet de Tragoedia. Je sélectionne un monstre dans mon Cimetière. Je choisis Patrouilleur Stygien. Tragoedia devient jusqu’à la End Phase de Niveau 4, comme le monstre sélectionné. Puis j’active l’effet de Patrouilleur Stygien depuis mon Cimetière. Je le retire du jeu et je peux Invoquer Spécialement un Démon avec max. 2000 ATK depuis ma main. Et j’Invoque yugioh=EXVC-6]Diapason de Force ! Ensuite je Syntonise mon Diapason de Force de Niveau 2, mon Tragoedia de Niveau 4 et mon Sauveur Bacon de Niveau 2. Déploie tes ailes obscures, sors tes griffes acérées. Sors des Ténèbres et rejoins-moi pour rendre l’équilibre dans le jeu ! Les Etoiles ont fait appelle à toi ! Apparaît Dragon Rouge Archdémon !

Un vortex se créa et Dragon Rouge Archdémon en sortit. Lorsqu’il battit des ailes, il nous envoya de grandes rafales de vent nous faisant perdre l’équilibre. Ensuite il rugit. Qu’il est beau mon Dragon 😀

Moi : Je pose ensuite une carte et je termine mon tour.

Chauffeur : A moi ! Je vais activer Fissure. Je détruis ton monstre avec l’ATK la plus basse. Mais comme tu n’en contrôles qu’un…

Moi : Encore ?!

Mon Dragon Rouge Archdémon explosa d’un coup, laissant derrière lui une poussière rouge.

Chauffeur : Ta meilleure carte disparue, je peux maintenant te finir rapidement (il sourit de coin). J’Invoque ensuite Dragon Abominable en mode attaque !! Battle ! Dragon Abominable, attaque-la directement.

Moi : J’active ma carte Piège Renaissance Maléfique. Je pais 800 points de vie (1600) et j’Invoque Spécialement un monstre Synchro depuis mon Cimetière. Réapparaît, Dragon Rouge Archdémon !!

Chauffeur : Ok… Je termine donc ma Battle Phase et je superpose mes 2 monstres de Niveau 4 pour Invoquer Maestroke le Génie de la Symphonie en mode Défense. Je pose 1 Carte et je termine mon tour.

Moi : A moi. Je pioche ! Je commence par activer ma Carte Magie Monster Reborn. J’Invoque Diapason de Force depuis mon Cimetière. Ensuite j’active son effet, en l’envoyant depuis le Terrain au Cimetière, lorsque mon Dragon Rouge Archdémon attaquera, tu ne pourras pas activer de cartes. Donc pas d’Epouvantail de Ferraille. Ensuite j’active Vase du Dragon Rouge, si je contrôleDragon Rouge Archdémon je pioche 2 cartes, mais je ne peux plus Invoquer de monstres jusqu’à ta prochaine End Phase. Battle ! J’attaque avec Dragon Rouge Archdémon ton Maestroke le Génie de la Symphonie.

Chauffeur : J’active son effet. Lorsqu’il doit être détruit, je peux détacher 1 Matériel Xyz à la place.

Moi : « Mince, en plus je ne bénéficie pas de l’effet de Dragon Rouge Archdémon comme il l’a perdu à cause de Renaissance Maléfique » Je pose 1 carte et je termine mon tour.

Chauffeur : A moi. Je pioche ! Je vais activer une autre Carte Magie puissante : Coup du Marteau. Je détruis le monstre avec le plus d’ATK sur le Terrain. Et c’est Dragon Rouge Archdémon !!

Moi : J’active Défense Anti-Mines : J’annule ton effet et tu perds 500 points de vie.

Chauffeur (3500) : Ok. J’Invoque ensuite Moissonneur d'Esprit en mode défense. Je termine mon tour.

Moi : « Sa stratégie est de se défendre avec des monstres et des Pièges et ensuite de riposter avec des Magies. Je n’ai plus de cartes pour protéger mes monstres dans mon Deck, je vais devoir en finir rapidement » Je pioche ! J’active Invitation Des Ténèbres. Je pioche 2 cartes et je retire du jeu 1 monstre TENEBRE depuis ma main. Je retire Quaterback Archdémon. J’active ensuite Appel du Diapason. J’ajoute à ma main Créateur de Diapason et, comme je contrôle un monstre Synchro de min. Niveau 8, je peux l’Invoquer Spécialement depuis ma main. Ensuite je fais l’Invocation de Dragonute à la Hache. Je Syntonise mes 2 monstres pour Invoquer Dragon Ailé, Seigneur des Explosions. Battle : J’attaque avec Dragon Rouge Archdémon ton Maestroke !

Chauffeur : J’active Epouvantail de Ferraille. J’annule ton attaque et je la repose au lieu de l’envoyer au Cimetière.

Moi : Ensuite avec Dragon Ailé, Seigneur des Explosions, j’attaque ton Moissonneur d'Esprit.

Chauffeur : Idiote !! Il ne peut pas être détruit au combat.

Moi : Mais par un effet si. L’effet de Dragon Ailé, Seigneur des Explosions s’active. Lorsqu’il attaque un monstre dont l’ATK est inférieure à la sienne, il le détruit automatiquement et tu perds l’ATK de ton monstre détruit !

Chauffeur (3200) : Ah ! Ce n’est pas grave.

Moi : Je termine mon tour.

Chauffeur : A moi. Je pioche (il fit une mauvaise tête).

Moi : Pas de cartes Magies qui détruisent ? 😀

Chauffeur : La ferme ! J’Invoque Ptérosaure Bouclier en mode défense et je termine mon tour.

Moi : « Bien, il temporise et n’a plus qu’1 carte en main » Je pioche. « Tiens moi aussi ^^. Je n’ai pas de quoi détruire son Epouvantail de Ferraille, c’est embêtant… » J’Invoque Getsu Fuhma en mode attaque. Battle ! Avec Dragon Rouge Archdémon j’attaque ton Maestroke !!

Chauffeur : Je détache 1 Matériel Xyz à la place de sa destruction.

Moi : J’attaque à nouveau ton Maestroke avec ma Getsu Fuhma !

Chauffeur : Pas de problème. Viens perdre des points ?

Moi : L’effet de Getsu Fuhma s’active. Lorsqu’elle combat un monstre Démon ou Zombie, elle le détruit automatiquement.

Chauffeur : Hein ?!

Ma guerrière trancha le sien en 2 avec sa lame aiguisée. Une explosion retentit suite à ce coupage ^^

Moi : Et voilà un de moins 😉 « Maintenant on peut toujours essayer » Avec Dragon Ailé, Seigneur des Explosions j’attaque ton Ptérosaure Bouclier.

Chauffeur : Tu as oublié mon Epouvantail de Ferraille ?! Je l’active et j’annule ton attaque !

Moi : Ok. Je termine mon tour. « Ca va je le domine »

Chauffeur : A moi, je pioche !! J’active ma Carte Magie : La Porte des Ténèbres. Durant chaque Battle Phase, un seul monstre peut attaquer !!

Moi : Quoi ?! Avec Epouvantail de Ferraille il bloque toutes mes attaques !!

Chauffeur : Et oui. C’est ma combo ultime !! Ensuite j’active Canon Ondulatoire. Durant chacune de mes Standby Phase, je place 1 Compteur sur cette carte. Et en l’envoyant au Cimetière, je t’inflige des dommages égaux au nombre de Compteur qui était dessus x1000 !!

Moi (1600) : Hein ?! Ca veut dire que dans 2 tours j’ai perdu ?!

Il eut un grand sourire qui lui monta jusqu’aux lèvres.

Chauffeur : Je termine mon tour gamine. Voyons ce que tu peux faire contre ça !

Moi : Je pioche ! « Mince… Ce n’est pas la bonne carte… » Je termine mon tour.

Chauffeur : Ah ah ! A moi. Je pioche et je place 1 Compteur sur Canon Ondulatoire. Je termine mon tour. Tu as perdu !

Moi : « Non, je n’ai pas perdu. Je peux encore gagner. J’attends cette carte et je vais la piocher » C’est mon tour ! Je pioche et j’active la carte que je viens de piocher !!

Je ne l’avais même pas regardée. Je savais que c’était elle. Sécurité Écarlate.

Moi : Si je contrôle Dragon Rouge Archdémon, je détruis toutes tes Cartes Magies/Pièges !!

Chauffeur : Comment ?!

Mon Dragon Rouge Archdémon donna un grand coup de griffe vers ses 2 Cartes Magies et Pièges. Elles se déchirèrent et laissèrent derrière elles une poussière d’étoile.

Chauffeur : Noon !!

Moi : Ensuite avec Dragon Ailé, Seigneur des Explosions j’attaque ton monstre qui se détruit automatiquement avec l’effet de mon Dragon. Ensuite je t’attaque directement avec mes 2 autres monstres !!

Ma Getsu Fuhma semblait danser avec mon Dragon Rouge Archdémon. Ils formèrent comme une spirale et combinèrent leur attaque. Le chauffeur se la pris de plein fouet.

Chauffeur (0) : Aaaaaah !!

Il tomba à la renverse. Je cru qu’il allait tomber du train comme la zone magique qui nous protégeait avait disparu (sûrement comme le Duel s’était terminé). Vite ! Il fallait le rattraper !! En plus il a du perdre connaissance. Je courus vers lui, malgré le vent qui me frappa avec violence. Je me mis comme avant à quatre pattes pour éviter de tomber. Aller !! Je dois aller plus vite. Je me dépêchai, accélérant mon allure. J’étais à 2 mètres de lui lorsque tout d’un coup, il fit tout noir. On était dans un tunnel. Je perdis de vue notre chauffeur. Je cherchai à tâtons et je sentis ses vêtements dans ma main et les attrapai. Je les serrai très fort pour ne pas le perdre, et surtout, pour ne pas qu’il tombe. Je le mis sur mon dos. Je tournai la tête et je pus distinguer de la lumière. On était au bout du tunnel. Ok… La situation est délicate, il me faut trouver un moyen d’atteindre la trappe que j’avais emprunté. Comment faire comment faire ? En plus il faut porter le chauffeur. Mais je ne peux pas le laisser là… Une solution. Vite il me faut une solution. Je ne veux pas mourir sur le toit d’un train avec quelqu’un d’inconscient sur les épaules, je dois me dépêcher de trouver une solution. Ah ! J’ai une solution ! Mais je ne la connais pas encore. Je sais que j’en ai une mais je ne la connais pas. Elle viendra il ne faut pas s’inquiéter – quoique… Je regardai à gauche, rien. A droite, rien. Devant, rien. Derrière, je ne pouvais pas voir. Faut-il que je saute ? Non c’est trop risqué. Soudain, j’entendis un bruit de métal. J’aperçus alors un petit point noir au bout du train. Ca devait être un des passagers. Il a dut se demander quoi, c’est pour ça qu’il est là. Il me cria quelquechose, mais le vent sifflait trop fort dans mes oreilles. Et en plus je commençais à avoir froid. Ben bravo ! Bon, fallait ramper avec le gars inconscient jusqu’à la sortie – ou plutôt l’entrée. Je rampai donc. C’était dur. J’avais froid partout à cause du vent. J’avais aussi mal partout. C’était horrible. La douleur me brulait tellement il faisait froid. En même temps le train allait vite donc c’était hyper difficile de traverser le toit – en plus de transporter quelqu’un. Petit à petit, j’eus l’impression que le train ralentissait. Ah ! Ca c’est quelquechose de bien. Le gars a du réduire la vitesse dans la cabine. Magnifique ! Je pouvais maintenant me mettre debout sans perdre l’équilibre ! Je courus alors jusqu’à la trappe par laquelle j’étais entrée. Allez, plus que 20 mètres. Et là je vis la même personne qu’avant. C’était un papi qui portait un chapeau brun. Il avait aussi une moustache. Mais bon on s’en fiche un peu.

Papi : Venez vite ! Il y a une bombe dans le train !

Moi : Quoi ?!

J’accélérai l’allure. J’étais tout essouffler – en même temps je suis restée sur un train en marche pendant une bonne demi-heure. Une fois arrivée à la trappe, je fis descendre en premier le chauffeur, qui commençait à reprendre ses esprits. Le vieil homme m’aida pour ne pas qu’il se blesse. Il l’assit sur le siège du conducteur. J’entrai ensuite dans la cabine.

Moi : Ok. Ca, c’est fait ! Bon, où est la bombe ?

Papi : Elle est en dessous d’un siège passager. Venez je vous y amène.

Il se dirigea vers le wagon passager. Les quelques autres personnes à bord avait l’air inquiets, mais gardaient leur sang-froid. Le papi s’abaissa et désigna la chère bombe du doigt.

Papi : La voici. Nous avons peu de temps.

En effet, il restait 3 minutes et 12 secondes pour trouver une solution.

Papi : Est-ce que vous vous y connaissais ?

Moi : Absolument pas. Je me demande si monsieur le chauffeur a entièrement repris ses esprits.

Je me précipitai vers la cabine.

Chauffeur : Qu’est-ce…

Et il reperdit connaissance. En même temps on était dans une situation extrême avant donc c’est un peu normal qu’il perdait encore connaissance. J’étais épuisée, ma peau me brulait mais il fallait que je le fasse. Je pris ses bras et les croisai devant la poitrine pour le soulever et le coller à moi. Je rejoignis ensuite les autres avec lui sur les épaules. Plus que 2 minutes et 20 secondes.

Moi : On ne peut pas désamorcer la bombe. C’est vous qui avez réduis la vitesse du train ?

Papi : Oui mais le levier s’est bloqué. On ne peut plus aller moins vite.

Je regardai par la vitre. On longeait une forêt. Le train allait assez lentement pour qu’on puisse sauter sans se blesser. Mais le papi ? Ca pouvait encore aller, il n’était pas si vieux que ça – je dirai une soixantaine d’années.

Moi : Je pense que nous n’avons pas d’autres choix que de sauter.

Passagers : Quoi ?!

Moi : Il n’y a pas d’autres solutions. En plus je pense que nous ne sommes pas très loin de la prochaine gare, il n’y aura pas beaucoup de marche.

Papi : Vous êtes sûre que c’est la meilleure solution ?

Il y avait de l’inquiétude dans son regard. Avait-il peur de sauter ? C’est vrai je le comprenais. A son âge ça ne devait pas être facile. Nous autres passagers étions plus jeune que lui – 40 ans max. Je jetai un coup d’œil vers la bombe. Il nous restait 1 minute tout pile. J’avais toujours le conducteur sur les épaules.

Moi : Nous n’avons pas le choix.

J’ouvris la porte. Le bruit du vent qui sifflait dans les oreilles était assez violent, mais beaucoup moins que sur le toit. J’avais toujours mon Duel Disk sur moi. Je le rangeai rapidement dans mon sac que je pris avec moi, en plus de porter le chauffeur.

Moi : Allez ! Tout le monde va sauter ! En plus il y a de l’herbe à côté. Ca amortira la chute. Go !

Et je sautai.


_____________________________________________________________________________________

Chapitre 6


Le temps parut s’arrêter. J’avais l’impression d’être en suspension dans l’air pendant plusieurs secondes. C’était… fascinant. Je ne ressentais plus de douleur, plus de fatigue. Le doux vent me caressait le visage. Il n’était pas violent. Que du bonheur… Jusqu’à ce qui je retombai sur le sol avec fracas. Je fis des rouler-boulets sur 8-9 mètres. Le chauffeur qui était accrocher à moi se détacha et partit de son côté. C’était horrible. J’étais retombé sur les graviers de la voix de chemin de fer. Ma peau me piquait et me brûlait partout. Mes vêtements étaient troués et je saignai. Mais ce n’était pas trop important. Une fois les rouler-boulets terminés, je restai immobile. Je pus voir les autres sauter. Il me semble en avoir compté 4. Où est le dernier ? Ce n’est pas le papi j’espère. Qu’est-ce qu’il fabrique ? La bombe va bien bientôt exploser ! Je vis une tête dépasser du train. C’était bien le papi. Allez ! Heureusement, il sauta et il me semble l’avoir vu atterrir sur l’herbe. Enfin. C’était fini. J’arrêtai de stresser et détendis tous mes muscles. Je fermai mes yeux. C’était fini. J’entendis soud ain le train exploser. Il y avait aussi des morceaux de métal qui tombaient sur le sol. La terre vibra un peu, mais aucune chaleur ne parvint jusqu’à moi, le train avait explosé trop loin. Mais qu’en était-il des autres ? Il fallait aller voir s’ils étaient blessés ou autres. Mais je ne pouvais plus bouger, mon corps me l’en empêchait. Je ne pouvais rien faire, ne serait-ce que fermer les yeux à nouveau et attendre. Je ne pouvais pas. Je devais faire quelquechose. Mais mon corps ne me répondait pas. Je le sentais, je ressentais la douleur, mais je ne pouvais pas bouger. J’avais trop mal. Donc je ne fis rien. Je restai allongé – si on pouvait appeler cette position « allongé ». Jusqu’à ce qu’une voix m’interpela. C’était un des passagers ! Je l’entendis courir vers moi et je le vis. Il avait la trentaine, des cheveux courts et bruns. Il se pencha au-dessus de moi, me cachant la couleur du ciel orange. On était déjà en fin d’après midi, le soleil entamait déjà sa route pour laisser place à la lune. Il me prit en-dessous des bras et des jambes et me souleva. J’étais tenue comme une princesse. Dommage que ce n’était pas Yû ^^ Il m’amena vers les autres, qui s’étaient regroupés. Le chauffeur aussi était là. Mais il manquait quelqu’un, en plus du papi. Heureusement, je les vis revenir, le papi avait besoin d’aide pour marcher. Il se tenait à l’autre personne. Mon sauveur me posa sur la pelouse et observa le ciel.

Homme : La nuit va bientôt tomber. Nous avons le choix entre nous reposer cette nuit dans la forêt et continuer notre chemin en longeant la voix de chemin de fer ç pieds.

Je réussi à prendre la parole, mais le son qui sortit de ma bouche était faible.

Moi : On ne peut plus continuer.

Chauffeur : Elle a raison. Elle en a assez fait comme ça. Elle doit se reposer, et nous aussi. Je vais explorer la forêt. Je reviendrai vous dire si j’ai trouvé un endroit protégé ou même couvert où nous pourrons passer la nuit.

Il partit donc en exploration. Nous autres, nous nous installâmes en cercle.

Homme : Merci.

Il s’adressait à moi. Je hochai la tête en signe de réponse. J’étais encore trop faible et je préférais bouger un minimum. Nous attendîmes longtemps, la chaleur du soleil disparut diminua à grande vitesse. Nous eûmes très vite froid, mais j’étais déjà habitué avec ce que je viens de traversait. Il commençait à faire nuit lorsque le chauffeur revint.

Chauffeur : Venez ! Il y a une cabane pas très loin d’ici. On pourra s’y mettre à l’abri en attendant demain.

Les autres eurent tous un sourire aux lèvres. Moi aussi. Tout le monde se leva, sauf moi. 2 personnes, voyant que je n’arrivais pas à me lever, m’épaulèrent. C’était sympa de leur part. On suivit alors le chauffeur pendant 1, 2, 5 minutes, avant d’arriver à la fameuse cabane. Elle était en bois – un peu pourri. On avait de la chance, on pouvait tous à entrer à l’intérieur même si elle n’était pas trop spacieuse. Le parquet était un peu humide. Malgré ces quelques points négatifs, je m’y plaisais bien. Surtout lorsque je vis la présence de matelas ! Magnifique ! On ne dormira pas par terre. Bon, ils n’étaient pas en parfait état – évidemment comme ils avaient l’air d’avoir traînés ici depuis un bout de temps. On m’installa sur l’un deux. Le mien était un peu humide, mais je pouvais dormir dessus. De toute façon je pouvais dormir n’importe où – sur de la braise, sur de la glace – : Je suis crevée ! Le conducteur se dirigea vers moi.

Chauffeur : Merci. Je m’appelle Ly Ushio.

Moi : Moi c’est Sakagami Tomoyo.

Ly : Bien, Sakagami, qu’est-ce qu’il s’est passé exactement ?

________________________________________________________________________________

Petite parenthèse : Dans cette histoire je conserve les « traditions » japonaises. Le chauffeur s’appelle bien Ly (Nom) Ushio (Prénom). Au Japon on ne prononce pas l’inverse. On appelle la personne par son nom (+ san derrière c’est possible) lorsqu’on ne la connait pas ou juste comme ça. On peut l’appeler par son prénom si on est assez proche (+ un suffixe si on veut). Si vous voulez plus d’explication dîtes-le 😉

________________________________________________________________________________

Moi : C’est une longue histoire…

Je lui expliquai donc ce qui c’est passé avec lui, le danger du Maître… Il m’écoutait avec attention et intérêt. Je conclus :

Moi : Et maintenant nous sommes à la recherche de ce Maître pour le détruire et mettre fin à cette histoire.

Ly : Ok… Je comprends… Je vous aiderai dans votre quête. Mais pour l’instant nous devons nous reposer un maximum. Nous n’avons pas de nourriture donc on reprendra la route demain dans la matinée. Bon je te laisse je vais voir les autres.

Moi : Ok.

Maintenant il fallait se reposer. Mais avant je voulus contacter Yû. Je sortis mon portable de mon sac et composai son numéro. Ca sonna pendant une dizaine de secondes mais il décrocha.

Yû : Oui ?

Moi : Ah Yû ! Je suis si heureuse d’entendre ta voix !

Yû : Ca va ? Qu’est-ce qu’il c’est passé ? Tu as l’air fatigué.

Moi : C’est vrai. J’ai du faire un Duel sur le train contre le conducteur qui était possédé. Ca a été j’ai gagné mais on a du sortir du train parce qu’il allait exploser donc on est arrivé dans la forêt. On est dans une cabane.

Yû : Tu n’es toujours pas arrivée à Kaita ?

Moi : Non. Nous reprendrons la route demain mais je pense qu’on n’est pas loin. Le conducteur a accepté de nous aider pour combattre le Maître. Et toi de ton côté ça va ?

Yû : On peut dire ça… L’endroit est bourré de Possédés. C’est bizarre parce que certains errent comme des zombies. Ils marchent sans but dans les rues. C’est flippant ! On est une douzaine à les combattre pour l’instant. Et Kata’ comment qu’elle gère bien ! On dirait qu’elle est née pour être une meneuse. Mais sinon ça va, personne n’a eu de problème. Pour l’instant tout va bien on maîtrise.

Moi : Fais bien attention à toi.

Yû : Ne t’inquiète pas pour ça. Bon je te laisse Kata’ prépare les plans pour demain. Et je pense que tu as besoin de repos.

Moi : Ok. Salut ! Je t’aime.

Yû : Moi aussi je t’aime. Bisou !

Et il raccrocha. Il va bien. C’est l’essentiel. Mais un truc m’avait attentionné, c’était les Possédés qui erraient comme des zombies. C’est quoi ce bazar ? Les zombies ça existent maintenant ? Quand j’y pense, c’est flippant ! Tous les autres commençaient à dormir, j’allais faire de même. Je fermai les yeux et le sommeil vint rapidement.

C’était le matin. J’entendis les autres se lever. J’ouvris les yeux. La lumière passait à travers les petites fenêtres de notre cabane. J’ai passé une bonne nuit, même s’il faisait froid. Je me levai doucement et je remarquai que les douleurs m’avaient quittée. Ouf ! C’est bien comme ça, je pourrai marcher tranquillement sans souffrir.

Ly : Dans 5 minutes, on commence à se mettre en route ! Je vais voir dehors si je peux m’orienter.

Il n’y avait pas grand-chose à faire, donc tout le monde sortit dans la minute qui a suivit l’annonce de Ly-san.

Moi : Vous savez comment vous repérer ?

Ly : Oui je peux me débrouiller mais je ne suis pas un expert. On va retourner sur la voix de fer et la suivre, c’est la meilleure solution.

On se dirigea donc tous vers les rails et on les longea. On était silencieux, on n’avait pas grand-chose à se dire. A un moment, je vis un homme au loin. Il avait l’air de marcher vers nous. « C’est bizarre parce que certains errent comme des zombies. Ils marchent sans but dans les rues. C’est flippant ! » Les paroles de Yû de vinrent en tête.

Moi : Vite ! Tous dans la forêt !

Tous : Hein ?

Moi : Venez vite ! Je vous expliquerai plus tard.

On se précipita dans les fougères. Je veillai à ce qu’on ne puisse pas nous voir depuis le chemin de fer. Le Possédé continua sa route. Il longeait les rails. C’est vrai que ça faisait peur ! Pauvre gars… Il sait ce qui lui arrive mais ne peut rien y faire. Heureusement qu’il perd la mémoire une fois son contrôle terminé. Il était partie.

Ly : C’était qui ?

Je leur expliquai brièvement la situation. Ensuite nous continuâmes à longer les rails, mais en restant caché dans la forêt. Le temps qui nous a fallut pour arriver à la gare me paraissait long. Quand on était là-bas, on se sépara, chacun alla de son côté. J’interpelai Ly et lui donnai la carte de contact de Katarina. Il me donna aussi son numéro. Comme ça il pourra nous aider en cas de besoin, mais je pense que là pour l’instant il va expliquer ce qu’il c’est passé à ses supérieurs. Je partis pour Kaita. Ce n’était pas très loin même si c’était un village. 5 minutes à peu près. Lors de ma route, je ne rencontrai pas de problème. Pas de Possédés, pas de Possédés zombies. J’avais hâte de rencontrer mon petit frère. Il allait être content de me voir arriver si soudainement ! J’entrai dans les rues. Il n’y avait jamais beaucoup de voitures sur les routes. Mais là c’était assez inquiétant. On aurait dit une ville fantôme. Je repérai la maison de grand père. J’accélérai le pas et toquai à la porte. J’eus peur que personne ne réponde mais on m’ouvrit la porte. C’était grand père ! Il était surpris de me voir.

Grand père : Oh ! Salut Tomoyo ! Viens entre. Pourquoi es-tu là ?

Je rentrai dans la maison. Elle n’était pas très grande mais confortable à mon goût. Grand père était un homme assez petit avec une moustache arrondie. Il avait l’habitude de plisser ses yeux en permanence.

Moi : Je viens ici pour vous annoncer quelquechose d’assez important. Mais est-ce que Yuichi est là ?

Grand père : Oui. Il est dans la cuisine. Viens.

Il m’amena jusqu’à lui. Yuichi était en train de prendre son petit déjeuner. Lorsqu’il me vit, il se précipita vers moi.

Yuichi : Onee-chan ! (grande sœur)

Il m’encercla avec ses petits bras. Je m’abaissai pour être à sa hauteur. Je lui caressai la tête. Il avait les cheveux marron et mi-longs, mi-courts. Il avait aussi de grands yeux bleus que je trouvais mignons.

Moi : Salut toi ! Ca va bien ?

Yuichi : Oui ! Qu’est-ce que tu fais ici, à Kaita ? T’es en vacances ?

Moi : Non ^^ Je suis là pour vous annoncer quelquechose.

Yuichi : Quoi ?

Moi : Venez, on va s’assoir sur le canapé.

Le salon était peut être la pièce la plus grande de la maison. Il y avait du parquet par terre et la pièce avait un aspect… comment dire… marron clair ? Elle était en effet marron. Clair ? Je ne sais pas mais on avait l’impression comme la pièce était très lumineuse. Une fois assise, je leur expliquai la situation. Je leur expliquai ce qui c’était passé au port, avec Yû et John. Ensuite l’entrepôt, la rencontre avec Katarina. Et enfin ma venue ici par le train, notre nuit dans la cabane et notre arrivée par la forêt.

Yuichi : Ouah ! T’es trop forte !

Grand père : Ce n’est pas si rigolo que ça en a l’air… Aller, va reprendre ton goûter.

Yuichi : Mais…

Moi : Grand père à raison. File !

Il accepta finalement et retourna dans la cuisine.

Grand père : Il me semblait bien qu’il se passait quelquechose d’étrange…

Moi : Comment ça ?

Grand père : L’instituteur de Yuichi est absent depuis une bonne semaine. On ne sait pas où il est.

Moi : Il doit être contrôlé par le Maître… Je ne sais pas où ils vont lorsqu’ils sont contrôlés. Ils doivent chercher des Duellistes à affronter. Mais je ne comprends pas trop l’attitude des Possédés qui rodent dans les rues. Peut être que Kata’ en sait plus.

Grand père : Que comptes-tu faire ? Seule tu ne pourras pas arrêter la menace qui rode autour de ce village.

Moi : Mais je pourrai j’éloigner.

Grand père : Mais c’est dangereux !

Moi : Ca l’est encore plus pour vous et les habitants si je ne fais rien. Je suis venue ici pour vous protéger, pas pour passer des vacances. J’irai dans les rues voir si tout est normal. Elles ont l’air désert.

Grand père : C’est vrai. Depuis ces derniers temps…

Moi : Il faudra que tu veilles bien sur Yuichi. Je ne veux pas qu’il tombe entre de mauvaises mains.

Grand père : Ne t’inquiète pas pour ça, Tomoyo. Il ne lui arrivera rien. Il avait vraiment l’air heureux lorsqu’il t’as vu. Tu devrais aussi passer un peu de temps avec lui tant que tu es là.

Moi : Oui. Je vais même aller le voir maintenant 😉

Je me dirigeai vers la cuisine. Elle aussi était petite, avec une table en plein milieu avec 2 chaises. Je m’assis sur celle qui n’était pas occupée.

Moi : Alors comment ça va toi ? Tu prends bien soin de grand père ?

Il avala sa tartine et répondit :

Yuichi : Oui !

Moi : Ca te dis de faire un Duel après. Rien que nous deux ? 😉

Yuichi : Ouai je veux bien ! Ca fait longtemps qu’on n’en avait pas fait. Tu t’es améliorée depuis la dernière fois ?

Moi : Tu verras 😉 Allez va te préparer. On ira dans le jardin.

Il alla chercher ses affaires. Même si la maison n’était pas très grande, elle avait quand même un jardin – pas très grand. J’ouvris la porte coulissante et sortis. Le jardin avait une terrasse qui le recouvrait presque entièrement. Ca sera là qu’on jouera. Je mis mon Duel Disk à mon bras. Je n’en ai jamais parlé de mon Duel Disk. Il était comme tous les autres, blanc-gris avec au milieu un peu de rose. Je le trouvais classe ^^ Yuichi arriva. Il avait le même que le mien mais en plus petit et le sien n’avais pas du rose mais du bleu foncé.

Yuichi : Allez ! En garde !

Moi : En garde ! Je le laisse commencer, minus :p

Tomoyo (4000) / Yuichi (4000)

Yuichi : Tu vas voir qui est le minus. Je pioche ! J’Invoque Marauseur Vorse en mode attaque ! Je pose 1 carte face caché et je termine mon tour

Moi : C’est tout ?! A moi, je pioche ! J’Invoque Quaterback Archdémon en mode attaque. Je Pose 1 carte face cachée pour terminer mon tour.

Yuichi : Je pioche. J’attaque tout de suite ton Quaterback Archdémon avec mon Marauseur Vorse !

Moi : J’active Attaque Impénétrable ! Mon monstre ne peut pas être détruit durant ce tour ! Et l’effet de Quaterback Archdémon s’active ! Lorsque tu attaques alors qu’il est en mode attaque, tu perds 500 points de vie !

Yuichi (3500) : Mais tu prends les dommages de combat. Je Pose 1 autre carte et je termine mon tour.

Moi (3500) : A moi, je pioche ! J’active Typhon d'Espace Mystique « sur quelle carte ? » sur la carte la plus à ma droite.

Yuichi : Tu n’as pas de chance je l’active en réponse à la tienne : Formation Feu – Tensen. Un monstre Bête-Guerrier gagne 700 ATK jusqu’à la fin du tour. Marauseur Vorse passe à 2600 ATK ! Avec ça il sera indestructible !

Moi : « C’est vrai, Yuichi aime bien la force brute » J’Invoque ensuite Newdoria. Battle ! J’attaque avec Newdoria ton Marauseur Vorse !

Comme tout le monde, il fut surpris par mon action. Mon monstre fonça sur le sien et ils s’autodétruisirent.

Yuichi : Quoi ?!

Moi (2100) : Et oui, lorsque mon monstre est détruit au combat, il détruit automatiquement le monstre qu’il a combattu. Ensuite je t’attaque directement avec Quaterback Archdémon !

Yuichi (2100) : Ouïe !

Moi : Je Pose 1 carte et je termine mon tour.

Yuichi : Je pioche ! Je commence par activer la Carte Magie Formation Feu – Tenki. Lorsqu’elle est activée, j’ajoute un Bête-Guerrier de Niveau 4 maximum depuis mon Deck à ma main. De plus, tous mes monstres Bête-Guerriers gagnent 100 ATK. J’ajoute Confrérie Du Poing De Feu – Ours et je l’Invoque tout de suite ! Ensuite j’active son effet. En envoyant 1 Carte Formation Feu que je contrôle au Cimetière (Tenki), je détruis un monstre sur ton Terrain, et ce sera Quaterback Archdémon ! Ensuite j’active Formation Feu – Tensu. Ce tour, je peux Invoquer Normalement un Bête-Guerrier en plus de ma première Invocation Normale. Et tous mes Bête-Guerriers gagnent 100 ATK. Je vais Invoquer Confrérie Du Poing De Feu – Gorille. Ensuite j’active son effet. En envoyant Formation Feu – Tensu au Cimetière, je détruis une Carte Magie/Piège sur ton Terrain !

Moi : Mince… (Appel de l'Etre Hanté)

Yuichi : Battle ! Je t’attaque directement avec Confrérie Du Poing De Feu – Ours !

Moi (500) : Lorsque je prends des dommages de combats, je peux Invoquer Tragoedia depuis ma main en mode Défense. Son ATK/DEF est égal au nombre de cartes dans ma main x600. Comme je n’en ai qu’une…

Yuichi : Il n’a que 600 DEF. Mais ce n’est pas tout. Quand Ours inflige des dommages de combat, je peux Poser 1 Carte Magie Formation Feu depuis mon Deck. Je Pose une deuxième Tenki. Ensuite avec Gorille j’attaque ton monstre !

Son monstre enflammé frappa le mien de plein fouet. Il explosa rapidement.

Yuichi : Son effet s’active. Lorsqu’il détruit un monstre au combat, je peux Poser 1 Carte Magie Formation Feu depuis mon Deck. Je Pose encore 1 Tensu. Ensuite j’active ma Carte face cachée Tenki et je vais chercher Confrérie Du Poing De Feu – Faucon. Ensuite j’active Tensu et j’Invoque Faucon en mode Défense. Lui, tant que j’ai 1 carte Formation Feu face recto, augmente l’ATK/DEF de tous mes Poing du Feu de 500 ! Je vais maintenant superposer Gorille et Ours pour Invoquer Confrérie Du Poing De Feu – Roi Tigre ! Son effet s’active. Lorsqu’il est Invoqué, je peux Poser 1 Carte Formation Feu depuis mon Deck. Je Pose Formation Feu – Tenken et je termine mon tour !

Moi : Je pioche ! « Comment faire pour gagner ? Il a 2 monstres sur son Terrain avec 2900 ATK et 2000 DEF… » J’active Appel du Diapason et je vais chercher Diapason Horloge depuis mon Deck à ma main. Je l’Invoque en mode Défense et je termine mon tour.

Yuichi : A moi. Je pioche ! Je pense que j’ai gagné. J’Invoque Confrérie Du Poing De Feu – Esprit. Je Syntonise mon Esprit Niveau 3 et Faucon Niveau 3 pour Invoquer Confrérie Du Poing De Feu – Prince Des Chevaux en mode Attaque. Lorsqu’il est Invoqué par Synchronisation, je peux Invoquer 1 monstre FEU de Niveau 3 depuis mon Deck. J’Invoque Confrérie Du Poing De Feu – Corbeau en mode Défense. Tant qu’il est face recto sur le Terrain, les Cartes Formation Feu ne peuvent pas être détruites. Battle ! J’attaque ton Diapason Horloge avec Confrérie Du Poing De Feu – Roi Tigre !

Moi : Malheureusement pour toi il n’est pas détruit une fois par tour s’il est en mode Défense.

Yuichi : Tant pis je l’attaque alors avec mon Confrérie Du Poing De Feu – Corbeau ! Je termine mon tour.

Moi : A moi ! Je pioche ! « Ouf ! Je peux encore résister 1 tour » Je pose 1 Carte et je termine mon tour.

Yuichi : Je pioche ! Pour plus de sécurité, j’active Formation Feu – Tenken en sélectionnant Confrérie Du Poing De Feu – Prince Des Chevaux. Durant cette phase, il n’est pas affecté par d’autres effets et tous les monstres Bête-Guerrier que je contrôle gagnent 300 ATK. Battle ! ( Roi Tigre 2700 ATK ; Prince Des Chevaux 2700 ATK). Je t’attaque directement avec Confrérie Du Poing De Feu – Prince Des Chevaux !

Moi : J’active ma Carte Piège : Force de Miroir ! Je détruis tous tes monstres en mode Attaque !

Yuichi : Noon ! Mais l’effet de mon Confrérie Du Poing De Feu – Roi Tigre s’active ! Lorsqu’il est détruit, je peux envoyer 3 Cartes Formation Feu que je contrôle au Cimetière pour Invoquer 2 monstres Bête-Guerrier de maximum Niveau 4 avec la même ATK depuis mon Deck ! J’envoie donc au Cimetière Formation Feu – Tenki, Formation Feu – Tensu et Formation Feu – Tenken pour Invoquer Confrérie Du Poing De Feu – Dragon et Confrérie Du Poing De Feu – Serpent ! Ensuite j’active l’effet de mon Confrérie Du Poing De Feu – Dragon ! Ce tour, si j’ai activer 1 Carte Formation Feu (Tenken), je peux Poser 1 Carte Piège Formation Feu depuis mon Deck. Je Pose alors Formation Feu – Tensen et je termine mon tour avec ça ! C’est fini ! Je vais gagner !

Moi : Non j’ai encore ma chance ! Tu vas voir. Je pioche ! J’active Invitation Des Ténèbres ! Je pioche 2 cartes et je retire du jeu Guerrier Double. Ensuite comme tu contrôles un monstre et pas moi, je peux Invoquer Spécialement Dragon Cruel depuis ma main, mais son ATK/DEF sont divisés par 2. Ensuite je fais l’Invocation de mon Diapason Des Ténèbres. Je Syntonise mon Diapason Des Ténèbres Niveau 3 et mon Dragon Cruel Niveau 5. Déploie tes ailes obscures, sors tes griffes acérées. Sors des Ténèbres et rejoins-moi pour rendre l’équilibre dans le jeu !! Les Etoiles ont fait appelle à toi ! Apparaît Dragon Rouge Archdémon !!

Lorsque mon Dragon fut Invoqué, Yuichi eut un mouvement de recul.

Yuichi : Il est là !

Moi : Maintenant, Dragon Rouge Archdémon, attaque son Confrérie Du Poing De Feu – Dragon !

Mon Dragon concentra la puissance de sa flamme dans sa gueule et lança l’énergie embrasée sur son monstre. Il explosa et créa une explosion en chaîne. Tous ses monstres furent détruits les un après les autres.

Yuichi : Comment ça ?! Pourquoi ils sont tous détruits ?!

Moi : C’est la faculté spéciale de mon Dragon Rouge Archdémon. Lorsqu’il attaque un monstre en mode Défense, il détruit après tous les monstres en mode Défense que tu contrôles ! Je termine ainsi mon tour.

Yuichi : A moi ! Je pioche ! J’Invoque Bœuf de Combat en mode Défense et je vais Poser 1 Carte face caché et je termine mon tour…

Moi : Je pioche ! J’active Vase du Dragon Rouge. Je pioche 2 cartes si je contrôle Dragon Rouge Archdémon, mais je ne peux plus Invoquer jusqu’à la fin de ton prochain tour. Battle ! J’attaque ton Bœuf de Combat avec mon Dragon Rouge Archdémon ! Je termine mon tour en posant 1 Carte.

Yuichi : Je pioche ! J’Invoque Loup de Guerre Géno-Perverti et je lui active Vent Epoustouflant. Jusqu’à ma prochaine Standby Phase, il gagne 1000 ATK/DEF. J’active ensuite ma carte face cachée Corne de la Bête Fantôme. Je l’équipe à Loup de Guerre Géno-Perverti. Il gagne 800 ATK et s’il détruit un monstre au combat, je peux piocher 1 carte ! Il a maintenant 3800 ATK ! Battle ! J’attaque ton Dragon Rouge Archdémon avec Loup de Guerre Géno-Perverti ! C’est fini !

Moi : Non ! J’active Réfraction Synchronique. Lorsqu’un monstre Synchro est attaqué, j’annule l’attaque et je détruis un monstre que tu contrôles !

Yuichi : Noon ! Mon Loup de Guerre ! Je Pose 1 carte face cachée et je termine mon tour !

Moi : Je pioche ! J’active Sécurité Écarlate. Si je contrôle Dragon Rouge Archdémon, je détruis toutes tes Cartes Magies/Pièges !

Yuichi : Mince… (Annulation D'attaque)

Moi : Et je t’attaque directement !

Yuichi : Aah ! Tu as gagné.

Moi : Yep 😉

Tomoyo (500) / Yuichi (0)

Moi : Mais tu t’es très bien débrouillé. J’ai faillis perdre.

Yuichi : Oui. J’y étais presque !

Je m’approchai de lui et m’agenouillai.

Moi : Sinon, Yuichi, tu n’as pas remarqué quelquechose d’anormal ces derniers jours ?

Il pencha sa tête de côté.

Yuichi : Comme quoi ?

Moi : Je ne sais pas… A l’école, tout va bien ? Grand père m’a dit que ton instituteur n’était pas là.

Yuichi : Oui c’est vrai ! Il n’y a pas longtemps, il nous a dit qu’il serait absent pendant un moment, qu’il fera un voyage loin vers le Nord, près des montagnes, parce que son papa était malade.

Je fus surpris qu’il ait dit tant de choses à ses élèves.

Moi : C’est vrai ? Il vous a dit où exactement il allait ? Une ville, une adresse…

Yuichi : Non. Il a juste dit ça. Mais il y avait un truc qui n’allait pas chez lui…

Moi : Comment ça ?

Yuichi : Ben d’habitude il est super gentil avec nous. Mais vers la fin de l’école, il avait l’air… pas trop gentil.

Moi : Méchant ?

Yuichi : A peu près… Il nous a dit qu’il devait sortir comme il avait mal à la tête. Il s’est dépêché. Ensuite on ne l’a plus vu. Heureusement que c’était la fin parce sinon on serait resté dans l’école tout l’après-midi !

Moi : Et c’est tout ?

Yuichi : Je pense… Ah ! Il nous a aussi dit de ne pas le dire, qu’il partait en voyage. Mais je ne m’en suis rappelé que maintenant… qu’il ne fallait pas le dire… Oups !

Moi : Non c’est bien que tu me l’as dis. C’est bien Yuichi.

Je lui caressai la tête. Il n’avait pas l’air très inquiet pour son professeur. Il doit être Possédé. Peut être qu’il va rejoindre le Maître au Nord. C’est peut être là qu’il contrôle à distance les gens.

Yuichi : Tu vas aller le voir ?

Moi : Je ne sais pas. Pour l’instant je reste un peu de temps ici.

Yuichi : Cool ^^

Il avait l’air ravi que je reste un moment. On retourna dans la maison. C’était le début de l’après midi, je n’avais pas faim donc je suis allée faire un tour dans les rues voir si c’était calme.

Moi : Je reviendrai pour le dîner.

Grand père : Fais attention à toi Tomoyo.

Yuichi : Je peux venir ?

Moi : Oh non toi tu restes là. Je reviens bientôt ne t’inquiètes pas.


_______________________________________________________________________________________

Chapitre 7 :


Je commençai à arpenter les rues. Il y avait toujours un peu de sable dessus, leurs donnant une couleur jaune. C’était calme. Enfin désert plutôt. Pas un chat. L’ « ambiance » était assez inquiétante. Le soleil était bien haut dans le ciel. Je marchai pendant 10 minutes, 20 minutes sur les toutes légèrement ensablées, jusqu’à ce que je tombai sur un Possédé. C’était un… comment dire… zombie ? Il n’avait pas l’air de me remarquer au début mais dès qu’il leva la tête il me lança :

Possédé : Je te défi en Duel !

Là il avait l’air… conscient. Enfin oui c’est normal mais il ne ressemblait plus à un zombie. Il était comme les autres. On dirait que lorsqu’il m’a vu un mécanisme c’est déclenché dans sa tête et il est redevenu normal, comme les autres. La marque violette à l’œil apparu. C’est étrange… Peut être que Katarina en sais plus.

Moi : Alors c’est parti ! En garde !

Tomoyo (4000) / Possédé (4000)

Possédé : Je vais prendre la main. Je pioche ! Je commence par activer ma Carte Magie Destruction de Carte. Tous les 2 défaussons notre main et repiochons le même nombre de cartes que nous avons défaussé.

Moi : « C’est embêtant… »

J’envoyai donc toute ma main au Cimetière et repiochai 5 cartes.

Possédé : Les effets de Goldd, Wu-Lord du Monde Ténébreux et Sillva, Seigneur de Guerre du Monde Ténébreux s’activent ! Lorsqu’ils sont défaussés, je les Invoque sur mon Terrain !

Moi : Quoi ?! Deux monstres puissants en 1 tour !

Possédé : Ensuite je fais l’Invocation de Zure, Chevalier du Monde Ténébreux. Je Pose 1 carte et je termine mon tour.

Moi : Je pioche ! « Il a commencé super fort, il va falloir bien jouer » Je commence par activer Destruction Retentissante. Lorsqu’1 monstre Diapason est utilisé pour une Invocation Synchro, je détruis 1 carte que tu contrôles. Mais Destruction Retentissante est détruite à la fin de mon prochain tour. Après j’active Monster Reborn et je fais revenir Diapason Horloge qui a été défaussé précédemment. Ensuite j’active l’effet de mon Guerrier Double. Lorsqu’1 monstre est Invoqué depuis mon Cimetière, je peux l’Invoquer Spécialement depuis ma main ! Je Syntonise maintenant mon Diapason Horloge Niveau 3 et mon Guerrier Double Niveau 2 pour Invoquer Kalidor, Allié de la Justice en mode Attaque !

Possédé : Bravo mais mes monstres sont plus puissants !

Moi : L’effet de Destruction Retentissante s’active et je détruis ta carte face cachée ! (Illusion Des Ténèbres) Ensuite l’effet de mon Guerrier Double s’active. Lorsqu’il est utilisé pour une Invocation Synchro, je peux Invoquer 2 Jetons Double de Niveau 1 sur mon Terrain en mode Attaque. Ensuite j’active Appel du Diapason et je vais chercher Diapason Magnétique que je vais tout de suite Invoquer ! Après, je Syntonise mon Diapason Magnétique Niveau 1 et mon Jeton Double Niveau 1 pour Invoquer la Formule Synchronique ! Son effet s’active. Lorsqu’elle est Invoquée par Synchronisation, je peux piocher 1 carte ! L’effet de Destruction Retentissante s’active à nouveau et je détruis cette fois ton Goldd, Wu-Lord du Monde Ténébreux !

Possédé : 2 Invocations Synchros en 1 tour !

Moi : Et ce n’est pas tout, je Syntonise ma Formule Synchronique Niveau 2, mon Kalidor, Allié de la Justice Niveau 5 et mon Jeton Double Niveau 1. Déploie tes ailes obscures, sors tes griffes acérées. Sors des Ténèbres et rejoins-moi pour rendre l’équilibre dans le jeu !! Les Etoiles ont fait appelle à toi ! Apparaît Dragon Rouge Archdémon !!

Le vortex violet se forma et Dragon Rouge Archdémon en sortit avec grâce et rapidité.

Possédé : C’est quoi ce monstre !

Moi : Tu vas voir sa puissance. Dragon Rouge Archdémon, attaque Zure, Chevalier du Monde Ténébreux !

Possédé (2800) : Argh !

Moi : Je termine mon tour.

Possédé : A moi ! Je pioche ! J’active Transactions du Monde Ténébreux. Tous les 2 piochons 1 carte puis en défaussons 1. Je défausse Kahkki, Guérilla Du Monde Ténébreux et son effet s’active ! Lorsqu’il est défaussé, je peux détruire 1 monstre sur le Terrain. Dis adieu à ton Dragon Rouge Archdémon !

Moi : Noon ! Il a été détruit trop facilement !

Possédé : Ensuite j’Invoque Brron, Roi Fou du Monde Ténébreux en mode Attaque. Battle ! Je t’attaque directement avec Brron !

Moi (2200) : Aaah !

Possédé : Son effet s’active. Lorsqu’il inflige des dommages de combat, je peux défausser 1 carte. Je défausse donc Snoww, Sage du Monde Ténébreux qui voit aussi son effet s’activer ! Lorsqu’il est défaussé, j’ajoute 1 carte Monde Ténébreux depuis mon Deck à ma main. J’ajoute mon meilleur monstre : Grapha, Seigneur Dragon du Monde Ténébreux ! Mais de toute façon j’ai gagné. Je t’attaque directement avec Sillva, Seigneur de Guerre du Monde Ténébreux !

Son monstre dégaina son épée et se jeta sur moi. Mais ce n’était pas fini.

Moi : J’active l’effet de mon Protecteur Mortuaire depuis mon Cimetière. En le retirant du jeu, j’annule ton attaque !

Possédé : Tu t’en ais sortis mais au tour suivant ça sera fini. Je Pose 1 carte et je termine mon tour !

Moi : Je pioche ! J’Invoque Dragonute à la Hache en mode Attaque. Ensuite j’active ma Carte Magie Double Invocation. Je peux Invoquer Normalement un deuxième monstre ce tour ! J’Invoque Résonateur des Flammes ! Après je Syntonise mon Résonateur des Flammes Niveau 3 et mon Dragonute à la Hache pour Invoquer Dragon Ailé, Seigneur des Explosions en mode Attaque ! Il gagne 300 ATK grâce à l’effet de Résonateur des Flammes (2700 ATK). L’effet de la Magie Continue Destruction Retentissante s’active ! Je détruis ton Brron, Roi Fou du Monde Ténébreux. Battle ! J’attaque avec mon Dragon Ailé, Seigneur des Explosionston Sillva, Seigneur de Guerre du Monde Ténébreux ! Son effet se déclenche ! Lorsqu’il combat un monstre plus faible que lui, il le détruit automatiquement et tu perds l’ATK du monstre détruit ! Je termine mon tour avec ça donc Destruction Retentissante est détruite.

Possédé (500) : A moi ! Je pioche ! J’active ma carte face cachée : Passage vers le Monde Ténébreux. J’Invoque Spécialement 1 monstre Monde Ténébreux depuis mon Cimetière mais je ne peux plus Invoquer de monstre ce tour. Revit, Sillva en mode Attaque !

Moi : Ca ne sert à rien, il sera détruit par la puissance de mon monstre !

Possédé : On va voir. J’active Néant Absolu. Si j’ai 3 cartes ou plus dans ma main, j’en pioche 1 et à ma End Phase je défausse toute ma main. Je termine mon tour, donc toute ma main par au Cimetière et là s’active l’effet de Grapha, Seigneur Dragon du Monde Ténébreux. Lorsqu’il est défaussé, je détruis 1 carte que tu contrôles. Dis adieu à ton Dragon Ailé, Seigneur des Explosions ! Et je termine mon tour.

Moi : « Mince, il a détruit tout mon Terrain et je n’ai plus qu’1 carte en main… » A moi, je pioche ! Yosh ! J’Invoque Quaterback Archdémon en mode Attaque et je termine mon tour en posant 1 carte.

Possédé : Ridicule. Je pioche ! J’active l’effet de mon Grapha. Depuis mon Cimetière. Je renvoie Sillva à ma main pour l’Invoquer ! Ensuite je vais j’active Foudre du Monde Ténébreux. Je détruis 1 carte face verso sur ton Terrain et je défausse 1 carte. Je détruis ta seule carte face cachée (Défense Anti-Mines) et je défausse mon Sillva qui revient sur le Terrain grâce à sa faculté spéciale ! Maintenant c’est fini. J’attaque ton Quaterback Archdémon avec Grapha !!

Moi : J’ai bien peur que tu as perdu.

Possédé : Comment ?!

Moi : J’active l’effet de Quaterback Archdémon. Lorsque tu déclare une attaque alors qu’il est en mode attaque, je t’inflige 500 points de vie !! Et comme il te reste tout pile 500 points de vie…

Son monstre cracha un rayon sombre en direction du mien qui le stoppa et le retourna à l’envoyeur.

Possédé : Noon !!

Tomoyo (2200) / Possédé (0)

Moi : Ouf ! J’ai eu chaud.

Le Possédé – enfin l’ex Possédé – tomba sur le sol. Il devrait reprendre ses esprits dans l’heure qui suit. Soudain, je vis Yuichi sortit de je ne sais où.

Yuichi : Ouah ! Tu l’as battu ! T’es…

Moi : Qu’est-ce que tu fais ici toi ?

Il avoua, un peu honteux et en baissant la tête :

Yuichi : Je t’ai suivie.

Moi : Et grand père il est au courant ?

Il vira au rouge.

Yuichi : Non…

Moi : Yuichi ! Ca ne va pas ?! C’est dangereux ici ! Tu t’en rends compte ?!

Yuichi : Oui mais…

Moi : Il n’y a pas de « mais » qui tienne. Grand père doit être super inquiet. Viens, on rentre.

Yuichi : Et lui ?

Il pointa du doigt l’homme allongé sur le sol. C’est vrai, il fallait en prendre soin. S’il se réveille dans la rue il va croire qu’il perd la boule comme il n’a plus de souvenir de ce qu’il c’est passé. Je n’avais pas le choix.

Moi : Viens je vais le porter jusqu’à la maison.

Je me dirigeai vers mon ancien adversaire, suivi de Yuichi. Je le pris et le soulevai. Je le soutins par l’épaule et le mis sur mon dos. Je dus bien le mettre pour que je puisse garder mon équilibre lors de la marche.

Moi : Aller Yuichi on ren…

Il n’était plus là. Il était là juste avant, il y a même pas 1 minute ! Je paniquai.

Moi : Yuichi !!

Aucune réponse.

Moi : Yuichi !! T’es où ?!

J’entendis sa voix, elle provenait de loin.

Yuichi : Tomoyo ! Je suis…

Je n’arrivais pas à l’entendre. Il était trop loin. Quelqu’un l’avait enlevé. Merde ! Il pouvait être n’importe où. Il fallait que j’agisse vite. Je déposai – violemment – l’homme et courus en direction de sa voix.

Moi : Yuichi !! T’es où ?

Yuichi : Arrêtez ! Vous n’avez pas…

Je doublai ma vitesse. Heureusement que les rues étaient désertes sinon je me serrai déjà pris une voiture.

Yuichi : Tomoyo !

A droite ! Je pris le virage en dérapant. Plus vite ! Devant moi, à la fin de la route, à une quarantaine de mètres se trouvait un hélicoptère. Un homme tenait Yuichi et le força à le faire rentrer dans le véhicule. Les hélices commencèrent à tourner et il rentra dans l’engin. Il était deux. Plus que vingt mètres. L’hélicoptère décolla. Plus vite ! Il était à deux mètres du sol lorsque je sautai pour m’agripper à la barre de fer. L’un des deux hommes me vit et ouvrit sa portière. Il sortit son bras pour me faire tomber mais je tenais bon. Il arriva à m’enlever l’une de mes mains. Je faillis tomber mais je me raccrochai. L’hélicoptère était maintenant à une dizaine de mètres en altitude et il montait de plus en plus haut. La chute était mortelle ! Les hélices balancèrent de grandes bourrasques de vent qui me fouettèrent le visage. Avec ça ma vision se réduit et mes oreilles sifflèrent. Je ne voyais plus grand-chose. C’était comme sur le train. J’entendais Yuichi crier de toutes ses forces. Une de mes mains lâcha la barre une nouvelle fois. Je sentis ensuite une main se poser sur celle qui restait accrocher. L’homme essaya de me l’enlever. Il réussi finalement. Je tombai. Dans le vide. Le temps ralentit, comme dans le train.

Moi : « Je vais mourir »

Plus de douleur. Juste le vent qui me caressa. C’est tout. Je fermai les yeux, me laissant tomber sans rien faire.


_____________________________________________________________________________________

Chapitre 8 :


Je vis Yû.

Yû : Vite ! On se replie ! Ils commencent à nous encercler !

Sa voix faisait des échos, le tour de ma vision était flou. Et blanc, comme si un esprit était autour de mes yeux. Il était entré dans une grande tante où se trouvait plusieurs personnes dont Katarina. Je devinai que c’était notre groupe de résistants.

Katarina : Comment ça ?! Aller ! Remballez les plans et vos Decks : on s’en va !

Ils obéirent tous. Sans exceptions. Rapidement et sans panique. Ils arrivaient à garder leur sang-froid. Des Possédés arrivaient et ils étaient calmes. Au fait ils allaient où ? Je voulus leur dire que le Maître était dans les montagnes au Nord. Mais rien ne sortit de ma bouche. Je n’étais pas là. J’observai la scène de haut. Je n’étais pas là mais je les voyais, je les entendais. Où suis-je exactement ? Au paradis ?

… : Non. Enfin pas encore…

Je me retournai. Je ne savais pas comment j’ai fais, mais j’étais dans les nuages. Que des nuages à pertes de vu. Et une femme. Elle se tenait devant moi. Elle était belle, avec de longs cheveux gris clair qui parcouraient son dos. Comme moi. Je la reconnue tout de suite. Ca faisait 4 ans. 4 ans que je ne l’ai pas vue en vrai.

Moi : Maman…

Elle portait une longue tenue blanche. On dirait Dieu. Elle s’appelait Sakagami Yuki.

Yuki : Tomoyo, je dois te dire quelquechose…

Je commençai à pleurer. Je courus vers elle pour la prendre dans mes bras mais je la traversai. Elle n’était pas réelle.

Moi : Maman… C’est horrible…

Yuki : Je sais. Mais tu dois être forte.

Moi : Où je suis ? Je suis morte ?

Yuki : Moi-même je ne sais pas.

Moi : Où est Yuichi ?

Yuki : Je ne le sais pas non plus.

Moi : Alors qu’est-ce que je fais ici ?!

J’éclatai en sanglot. Mon frère a été kidnappé et personne ne sais où il est. Personne ne savait où je suis non plus ! Ni même si je suis vivante !

Yuki : Fis-toi à ton instinct. Je sais que tu le retrouveras. Quand ? Je ne sais pas mais tu le verras bientôt. Vivant. Je suis là pour te dire aussi autre chose.

Elle lisait dans mes pensées ? Je pensais bien que oui. Je me calmai et écoutai. Ca devait être important.

Yuki : La situation à empirée plus que vous ne le croyez…

Moi : Comment ça ?

Yuki : 1 quart de la population japonaise est possédée par le Maître.

Moi : Quoi ?! C’est impossible !!

Yuki : Tu as vu Yû tout à l’heure ? Ils ont du fuir tellement il y en avait.

Moi : Comment je l’ai vu ?

Yuki : C’est ce qui ce passe actuellement. Ils sont en train de fuir vers les Montagnes.

Ouf. Ils vont dans la bonne direction. Je les retrouverai plus tard.

Moi : Tu en sais plus ? Sur les « zombies » ?

Yuki : Le Maître possède un grand pouvoir de contrôle, mais il est cependant limité. Il ne peut que contrôler un certain nombre de personnes. S’il dépasse la limite de son pouvoir, certains Possédés deviennent… libres.

Moi : Ils sont libérés ?

Yuki : Oui et non. Ils ne sont plus sous l’emprise du Maître, donc ils errent sans but. Ils ne font que marcher. Mais s’il voit quelqu’un qui est apte à faire un Duel, il le défi automatiquement et cette personne défiée perd, elle devient à son tour un Possédé.

Moi : C’est pour ça… Mais comment c’est possible qu’1 quart des Japonais sont déjà possédés ? Ils ne jouent pas tous au Duel de Monstres, si ?

Yuki : S’ils ne jouent pas au Duel de Monstres, alors les Possédés attaquent avec leurs cartes les gens. Ensuite ils deviennent aussi des Possédés.

Moi : C’est horrible !!

Yuki : Ensuite un Duel Disk se matérialise sur leur bras et ils obtiennent un Deck. Là ils peuvent à leur tour faire pareil que leur agresseur.

Je restai bouche bée. C’était horrible. Horrible ! Comment quelqu’un peut faire ça ?

Yuki : Tu iras donc dans les Chutes du Néant, à l’Est des montagnes…

Moi : Je ne suis pas morte alors ?! Mais le Maître est surement dans les montagnes ! Et Yuichi ?

Yuki : Laisse-moi finir. Déjà je ne pense pas que tu sois morte – mais je ne suis pas sûre. Tu iras là-bas acquérir un nouveau pouvoir.

Moi : Un nouveau pouvoir ?

Yuki : Celui qui t’aidera dans ta lutte contre le Maître.

Un nouveau pouvoir ? Ca peut être bien ça.

Yuki : Mais il te faudra savoir l’utiliser.

Moi : Comment je l’obtiendrai ?

Yuki : Tu le sauras quand le moment sera venu.

Hein ? Ca m’aide beaucoup ça…

Moi : Et Yuichi ?

Yuki : Tu le trouveras bien

Yuki : Ca te dit de faire un Duel avec moi ?

Hein ? C’était si inattendu. Un Duel avec maman ? Je ne sais pas si je devrai, la situation est grave. Remarque… je ne sais pas comment faire pour sortir d’ici. J’avais déjà défié ma mère en Duel, mais ça faisait si longtemps…

Moi : En garde alors !

Tomoyo (4000) vs Yuki (4000)

Un Duel Disk apparu sur le bras droit de ma mère. Il avait une forme… elfique. Transparent, beau.

Yuki : Je vais commencer. Pioche ! J’active Le Sanctuaire Céleste. Tous les dommages de combats que je reçois d’un combat impliquant un monstre Elfe deviennent 0. Ensuite j’Invoque Terre, Agent du Mystère et j’active son effet. Lorsqu’il est Invoqué Normalement, j’ajoute un monstre Agent depuis mon Deck à ma main. Mais comme j’ai Le Sanctuaire Céleste sur mon Terrain, je peux directement aller chercher Maître Hypérion. Je termine mon tour avec 1 carte face cachée.

Moi : C’est parti ! Je pioche ! J’Invoque Quaterback Archdémon en mode Attaque. Battle ! J’attaque ta Terre, Agent du Mystère avec mon monstre !

Yuki : Mais je ne reçois pas de dommage grâce à mon Terrain.

Moi : « Ca va être dure d’enlever des points de vie… » Je Pose 1 carte face cachée et je termine mon tour.

Yuki : A moi ! Je pioche et j’Invoque Jupiter, Agent des Miracles. J’active son effet. En retirant un monstre LUMIERE depuis mon Cimetière, j’augmente son ATK de 800 jusqu’à la End Phase. Ensuite j’active son deuxième effet. En défaussant un monstre Elfe (Mercure, Agent de la Sagesse), j’Invoque Spécialement un de mes monstres bannis. Revient, Terre ! Battle ! J’attaque avec Jupiter, Agent des Miracles ton Quaterback Archdémon !

Moi : Son effet s’active. Lorsqu’il est en mode Attaque et qu’une attaque adverse est déclarée, tu perds 500 points de vie.

Yuki (3500) : Ok mais l’attaque passe quand même.

Moi (2800) : D’accord…

Yuki : Ensuite je t’attaque directement avec Terre, Agent du Mystère !

Moi (1600) : Argh…

Yuki : Je termine mon tour.

Moi : « Ca va être chaud » Je pioche ! J’Invoque Newdoria en mode Défense, je Pose 1 carte face cachée et je termine mon tour.

Yuki : Seulement ! A moi, je pioche et en retirant du jeu Mercure depuis mon Cimetière, j’Invoque Maître Hypérion en mode Attaque ! Ensuite j’attaque ton Newdoria avec Terre, Agent du Mystère !

Le choc de l’attaque détruisit les 2 monstres.

Moi : Lorsque Newdoria est détruit au combat, il détruit son attaquant.

Yuki : Je me doutais d’un effet comme celui-là. Mais c’est fini. Je t’attaque directement avec mon Maître Hypérion !

Moi : J’active ma Carte Piège : Attaque Impénétrable. Je ne reçois pas de dommage de combat ce tour.

Yuki : Je termine donc mon tour.

Moi : Je pioche ! J’Invoque Créateur de Diapason en mode Attaque ! Ensuite j’active Un pour Un. En défaussant 1 monstre j’Invoque 1 monstre de Niveau 1 depuis mon Deck. J’Invoque Canot De La Mer Sombre en mode Défense également.

Yuki : Tu te fais une petite défense. Mais ça ne te protégera pas longtemps.

Moi : Tu vas voir la défense. J’active ma Carte Piège Matériel Synchro ! Si je veux Invoquer par Synchro, je peux utiliser un de tes monstres. Mais je ne pourrai pas attaquer ce tour. Je Syntonise donc mon Créateur de Diapason Niveau 3, mon Canot De La Mer Sombre Niveau 1 et ton Jupiter, Agent des Miracles Niveau 4. Déploie tes ailes obscures, sors tes griffes acérées. Sors des Ténèbres et rejoins-moi pour rendre l’équilibre dans le jeu !! Les Etoiles ont fait appelle à toi ! Apparaît Dragon Rouge Archdémon !!

Et là mon Dragon surgit des nuages. Quelques uns lui étaient restés accrochés dessus, on aurait dit qu’il avait des moutons sur ses ailes ce qui le rendit moins terrifiant.

Moi : L’effet de Canot De La Mer Sombre s’active. Lorsqu’il est utilisé pour une Invocation Synchro, je pioche 1 carte. J’en Pose une et je termine mon tour.

Yuki : Je pioche ! J’active l’effet de mon Maître Hypérion ! En retirant du jeu un monstre LUMIERE de Type Elfe depuis mon Cimetière (Terre, Agent du Mystère), je détruis 1 carte sur le Terrain qui est ton Dragon Rouge Archdémon !

Moi : Ne vas pas si vite. J’active mon Piège : Défense Anti-Mines. Lorsqu’un effet qui détruit un de mes monstres est activé, je l’annule, je détruis ton monstre et tu te prends 500 points de dommages !

Yuki (3000) : Ce n’est pas grave… J’Invoque Vénus, Agent de la Création en mode Défense. J’active son effet ! En payant 500 points de vie, j’Invoque 1 Sphère Mystique Lumineuse depuis mon Deck ou ma main (en mode Défense). Je termine mon tour.

Moi : Je pioche ! J’active Vase du Dragon Rouge. Si je contrôle Dragon Rouge Archdémon, je pioche 2 cartes mais je ne peux plus Invoquer jusqu’à la fin de ton prochain tour. Ensuite j’active une autre Carte Magie : Sécurité Écarlate ! Je détruis toutes tes cartes Magies/Pièges si je contrôle Dragon Rouge Archdémon !

Yuki : Mince…

Moi : Ah ! Ta carte posée était Annulation D'attaque. C’est bien. Battle ! Dragon Rouge Archdémon, attaque sa yugioh=LCYW-253]Vénus, Agent de la Création !

Mon Dragon obéit et cracha toutes ses flammes sur ses 2 monstres.

Moi : Son effet d’active, lorsqu’il a détruit un monstre en mode Défense au combat, il détruit aussi tous les autres monstres en Défense que tu contrôles ! Je Pose 1 carte face cachée et je termine mon tour.

Yuki : Ce n’est pas fini, je pioche ! Tout d’abord, j’active Typhon d'Espace Mystique pour détruire ta carte face cachée (Descente De L'Étoile Oubliée). En retirant du jeu 2 monstres LUMIERE de mon Cimetière (Maître Hypérion et Jupiter, Agent des Miracles), j’Invoque Spécialement Ame de Pureté et de Lumière en mode Défense ! Je Pose ensuite 1 carte face cachée et je termine mon tour.

Moi : Maintenant tu joues la défense ? Je pioche ! J’Invoque Patrouilleur Stygien en mode Attaque ! J’attaque ensuite ton Ame de Pureté et de Lumière avec mon Dragon Rouge Archdémon. Maintenant que la voie est libre, Patrouilleur Stygien , attaque-la directement !

Yuki : J’active ma carte Piège : Chute Miraculeuse. J’Invoque 1 monstre Elfe retiré du jeu. Réapparaît, Maître Hypérion !

Moi : « Je n’en ai pas encore fini avec ce monstre » Je termine mon tour.

Yuki : Je pioche ! J’active tout de suite l’effet de mon Maître Hypérion ! Je retire du jeu Sphère Mystique Lumineuse pour détruire ton Dragon Rouge Archdémon !

Moi : Noon !

Yuki : Ensuite j’Invoque Hécatris en mode Attaque ! Battle ! Maître Hypérion, attaque son Patrouilleur Stygien !

Moi (500) : Lorsque je reçois des dommages de combat, je peux Invoquer Tragoedia depuis ma main en mode Défense ! Il a 600 ATK/DEF comme je n’ai qu’une carte en main.

Yuki : Pas de chance, Hécatris, attaque son Tragoedia !

Moi : J’active l’effet de Sauveur Bacon depuis mon Cimetière. Je le retire du jeu pour annuler ton attaque.

Yuki : Comment il s’est retrouver là ?!

Moi : Lorsque je l’ai défaussé avec Un pour Un.

Yuki : Hmm… Bien joué. Je termine mon tour.

Moi : Je pioche ! J’active l’effet de Tragoedia. Il devient du même Niveau que Canot De La Mer Sombre dans mon Cimetière, soit Niveau 1. Ensuite j’Invoque Normalement Diapason Magnétique. Je Syntonise ensuite mon Diapason Magnétique Niveau 1 et mon Tragoedia Niveau 1 pour Invoquer Formule Synchronique en mode Défense ! Son effet se déclenche ! Lorsqu’il est Invoqué par Synchro, je pioche 1 carte, que je Pose pour termine mon tour.

Yuki : Ca ne va pas te sauver. Je pioche ! J’active l’effet de mon Maître Hypérion ! En retirant du jeu Vénus, Agent de la Création, je détruis ta carte face cachée (Force de Miroir) ! Battle ! J’attaque ta Formule Synchronique avec mon Maître Hypérion ! Ensuite, Hécatris, attaque-la directement !

Moi : Aïe… J’ai perdu…

Yuki (3000) / Tomoyo (0)

Le Terrain de Duel disparu. Les monstres qui y étaient présents se dématérialisaient et ma mère se rapprocha de moi.

Yuki : Je pense que tu es capable d’utiliser le pouvoir qui t’attend.

Moi : Mais j’ai perdu…

Yuki : La défaite n’est pas une fin. Elle te permet de comprendre tes erreurs et d’éviter de les refaire.

Ce qu’elle disait était vrai. J’ai perdu à de nombreuses reprises parce que j’avais fais une erreur. Par la suite je ne l’ai plus faîte. Ma mère leva la tête. Elle avait l’air d’avoir entendu quelquechose.

Yuki : Il est temps pour toi de partir et de retourner sur Terre.

Moi : Mais on a encore…

Maman commençait à disparaître.

Yuki : Prends son de toi. Et de ton frère quand tu le verras.

Elle avait disparu. Après tant de réponse, elle a disparu. Elle aurait peut être pu me dire plus de choses. M’aider plus. Me conseiller plus. Mais c’était fini. Je ne la reverrai plus. Malgré ça j’ai passé du bon temps avec elle. Je levai la tête vers le ciel – enfin vers le haut, comme je suis déjà dans le ciel. Il y avait encore des nuages plus hauts. On dirait qu’ils étaient superposés en étages. Soudain ma vision devint toute noire et je sentis le vide en dessous de moi. Je tombai encore. Mais cette fois c’était du ciel où de l’hélicoptère ?


Le Duelliste original n’est pas celui qui n’imite personne, mais celui que personne ne peut imiter.

Tutiou
Modérateur
Messages : 9785


haut haut de page
[Fic] : L'Ere du Dernier Duelliste posté le [19/04/2013] à 11:05

________________________________________________________________________________________

Chapitre 9 :


La chute fut dure. Je retombai par terre avec violence. Mais j’avais posé mes mains pour amortir le choc. Un bruit d’hélices me parvenait depuis le ciel. Yuichi ! L’hélicoptère ! Je levai la tête. Ils étaient déjà loin. Je ne savais pas dans quelle direction ils se dirigeaient, mais j’espérai les retrouver sur ma route vers les Chutes du Néant. Je me levai, et regardai autour de moi. J’avais bien atterri à Kaita, là où j’avais « disparu ». Je ne savais pas comment, mais j’avais survécu à la chute de plus de 15 mètres. En plus sans blessures… Maman a du avoir un rôle dans tout ça. Merci.

Maintenant, je devais retourner voir grand père et lui expliquer ce qu’il s’était passé. Ca va être dur. Je repris la route et marchai. Les rues étaient toujours aussi calmes. « 1 quart de la population japonaise est possédée par le Maître » Je repensai à ce que m’avait appris maman. 1 quart… C’était énorme ! Au Japon il y a environ 130 millions d’habitants… donc divisé par 4 ça donne… environ 32 millions de Possédés ! C’était incroyable. Des millions de personnes sont soumises au Maître. Quel monstre ce type ! Pourquoi il fait ça ? A part contrôler le Monde. A quoi ça sert ? A rien. C’est un cinglé.

J’étais devant la porte d’entrée. J’hésitai à frapper ou à rentrer directement. Je me sentis intruse sans mon frère. J’optai pour la deuxième option. Lorsque la porte claqua en se refermant, j’entendis grand père depuis le salon.

Grand père : Yuichi ?!

Moi : Non… C’est Tomoyo.

Il vint près de moi à grande vitesse malgré sa vieillesse. Il était vraiment, vraiment inquiet.

Grand père : Où est Yuichi, Tomoyo ?

Moi : Il a été…

J’hésitai.

Moi : Il a été enlevé.

Grand père : Oh mon Dieu !

Il tomba sur les genoux. Je le retins pour ne pas qu’il se blesse. Ses yeux se remplirent de larmes.

Grand père : C’est de ma faute… Il s’est en allé en courant, je n’ai pas pu le rattraper…

Moi : Non c’est moi… Je n’aurai pas du sortir, il ne m’aurait pas suivie.

Grand père : Qui l’a enlevé ? Et pourquoi ?

Moi : Je ne sais pas.

Grand père : Il faut partir à sa recherche.

Moi : Je m’en occupe. J’ai… un plan.

Grand père : Un plan ? Quoi comme plan ?

Moi : Je ne sais pas encore… mais j’ai un plan… Je ne le connais pas mais je le trouverai ne t’inquiète pas.

Grand père : Mais les Possédés ?

C’est vrai. Les Possédés je les avais oubliés. Grand père s’en sortira-t-il tout seul ?

Moi : Tu devras faire très attention à toi.

Grand père : Et pour toi ?

Moi : Ne t’inquiète pas. Ca va aller je commence à avoir l’habitude. Je partirai ce soir.

Grand père : Tu sais où chercher ?

Moi : Je pense aller aux Chutes du Néants, à l’Est des Montagnes. Tu connais ?

Grand père : Ce nom ne me dit rien du tout… Mais ça ne m’a pas l’air très accueillant là-bas.

Moi : C’est vrai… Tu as une carte pour que je m’oriente ?

Grand père : Bien sûr. Je vais te la chercher.

Grand père avait l’air de s’être calmé. Je partis donc rassembler mes affaires – même si elles étaient toujours dans le sac. Je suis arrivée que ce matin et je repars ce soir. Même pas une journée. Je ne les aurais pas beaucoup vus. Surtout Yuichi. Mais je devais y aller. Avant de partir, j’essayai de joindre Yû. Le téléphone portable sonna mais il ne décrocha pas. Le lui laissai donc un message vocal.

Moi : Salut Yû. J’espère que tu vas bien j’ai vu ce qu’il c’est passé – ne me demande pas comment. Ici ça a empiré. Yuichi a été enlevé, je pars donc à sa recherche aux Chutes du Néant, à l’Est des Montagnes. Au fait je pense que le Maître s’y cache là-bas. Au Nord. Je ferai le chemin seule. Restez en groupe et résistez. Rappelle-moi quand tu peux… Salut.

Voilà. Une fois que la voix du téléphone me dit que c’était envoyé, je me dirigeai vers l’entrée. Grand père me donna la carte. Elle était assez ancienne mais visible. J’ouvris la porte, me retournai, regardai grand père. Il avait l’air malheureux. Je le pris dans mes bras et le serrai très fort. On ne se reverra peut être pas. Je sortis et la porte se referma toute seule. C’est parti. Je regardai le ciel. Le soleil était encore assez haut. Je pouvais marcher pendant une bonne heure. Je me dis que si je trouvais une voiture j’y serai beaucoup plus rapidement. Mais trouver une voiture n’était pas si facile. Déjà parce que le village était peu fréquenté, et en plus parce les derniers évènements ont transformé la population en Possédés. Je regardai la carte. Alors où je suis… Là… Et je dois arriver là… Donc ça me fera un peu de route… Je dirais une journée. Mais je ne peux pas marcher une journée. La nuit tombera bientôt. Tans pis. Je m’arrêterai quelque part pour me reposer. J’entamai mon chemin. Les routes avaient l’air dorées, oranges comme on était en fin de journée. Elles étaient toujours aussi vide. C’était flippant. Pas un bruit. Juste mes pas. Bon, ce n’est pas le moment d’avoir peur Tomoyo. C’est le moment de marcher.

La nuit arriva plus vite que prévu. J’étais un peu fatiguée. Maintenant je devais trouver un logement, si ça existe par ici… J’avais quitté Kaita pour me retrouver sur une route bien paumée. La carte m’indiquait d’une ville se trouvait non loin d’ici. Je décidai donc de continuer jusqu’à y parvenir. Là-bas il y aura sûrement un hôtel ou quelqu’un qui voudra bien m’héberger. La marche de nuit était bien plus stressante que celle de jour. On ne voit pas grand-chose déjà, et en plus un Possédé non vu peut toujours vous sautez dessus sans prévenir.

… : Attention !! Hé toi devant, cours !!

Je devinai que ces paroles m’étaient adressées. Je courus donc. Une jeune fille me doubla, certainement celle qui m’avait prévenu. Elle avait des cheveux mi-longs blonds… Heu non là il y a de l’action je ne vais pas faire la description pour le moment ^^

Fille : Allez ! Ils nous rattrapent !

J’entendis un rugissement derrière moi. Je tournai la tête et vu un gars qui nous coursait et un dragon qui le suivait dans les airs. C’était quoi ce binz ?! Les dragons ça existent maintenant ?! Il ressemblait fort au célèbre Dragon Noir Aux Yeux Rouges. On était sur un pont. En-dessous se trouvait une autoroute entourée d’arbres qui semblaient composer une forêt. Pourquoi ne pas sauter pour lui échapper ? Ce n’était pas une mauvaise idée vu la situation. Quoique… On pourrait se blesser et se faire croquer ou cramer par son dragon. Je commençai à fatiguer et ça se voyait.

Fille : Ne ralentis pas !

Soudain, je sentis une chaleur mais très très forte derrière moi. Le dragon crachait des flammes ! Je redoublai l’allure. La fille était maintenant à côté de moi. Elle essaya de me parler.

Fille : Tu… des cartes ? De Du…l ?

Je devinai qu’elle parlait du Duel de Monstres. Je lui fis oui de la tête.

Fille : Joue une carte…

Hein ?! Jouer une carte sans être en Duel ? Elle était folle ! Mais elle avait l’air sérieux. Elle activa son Duel Disk qui était autour de son bras. Je fis de même. Elle tira la première carte de son Deck et la posa comme une carte face cachée. Qu’est-ce qu’elle voulait faire ? J’entendis le dragon derrière nous concentrer des flammes dans sa gueule. Aïe ça ne sent pas bon ! La fille retourna sa carte Posée. C’était Annulation D'attaque. J’entendis le dragon claquer sa gueule. Il l’avait fermée et a arrêté de nous attaquer. J’ai compris ! Elle se protégeait du dragon ! A mon tour, je tirai la première carte de mon Deck. C’était Diapason Horloge. Je la jouai en mode Défense. Son dragon cracha des flammes sur mon Diapason mais il résista. La fille à côté de moi commençait à ralentir. Moi aussi j’étais épuisée. Jouer et courir en même temps n’étaient pas facile. Mais elle piocha et activa Destruction Terrestre. Je jetai un coup d’œil derrière moi, curieuse de voir ce qui allait arriver à son dragon. Un énorme poing descendit du ciel et le frappa avec une force brutale. Il explosa à l’impact et créa un grand nuage de fumée.

Fille : Profitons ! Sautons du pont !

Elle n’allait pas bien celle-là ! Mais elle le fit et je la suivis tout de même. On sauta et atterrit 5 mètre plus bas sur la pelouse à côté de l’autoroute. Le choc était brutal. Heureusement qu’on avait atterrit là sinon on serait morte sur le bitume ! La fille se releva et me fit signe de la suivre. Je me relevai donc. Une douleur au bras se fit ressentir, mais je continuai à me ressaisir. Elle, elle boitait mais courut jusque dans la forêt. Je la suivis. Il fallait que l’autre gars nous perde de vu, donc on oublia la douleur et la fatigue et se précipita à l’intérieur des bois.

Fille : Houa c’était super !

Moi : Hein ? Il y avait quoi de « super » ? On a juste failli se faire cuir par un dragon réel.

Fille : Ba c’était marrant non ? ^^

Moi : Je ne vois rien de marrant là-dedans. J’ai les jambes en compotes.

Ah oui, la présentation. Alors c’était une fille qui avait des cheveux mi-longs blonds avec deux nœuds rose de chaque côté de la tête. Ils lui arrivaient jusqu’au bas du cou. Elle avait de beaux yeux bleus. Quand je la regardais j’avais l’impression qu’elle était toujours joyeuse, avec le sourire. Elle portait un uniforme de collégienne ou de lycéenne – enfin je pensais que c’était un uniforme. Ca lui allait bien. Il était rose très clair avec une mini-jupe quadrillée. Elle devait avoir le même âge que moi. Je trouvais que sa voix était assez aigue.

Fille : Je m’appelle Tomonori Komari. Et toi ?

Moi : Sakagami Tomoyo.

Tomonori : Bien ^^ Appelle-moi Komari-chan ^^

_________________________________________________________________Petite parenthèse : Le suffixe « -chan » est souvent utilisé pour les filles comme signe d’affection. Ici elles viennent juste de se rencontrer, normalement elles devraient s’appeler par leur nom de famille, où éventuellement leur prénom comme elles sont du même sexe et du même âge. Tomoyo n’a jamais été très à l’aise avec les filles.

_________________________________________________________________

Moi : Heu… Komari tout seul ça te va ?

Komari : Bien sûr ^^ Je peux t’appeler Tomoyo-chan ?

Moi : Non ! Juste Tomoyo…

Komari : Oki !

Elle avait l’air enfantin. Je n’avais jamais eu de très bonne relation avec les autres filles. Alors si elle est aussi gamine… On risque de ne pas très bien s’entendre…

Komari : Tu allais où ?

Moi : Quelque part où j’irai seule.

Komari : C’est où « Quelque part où j’irai seule » ?

Moi : Je ne sais pas.

Komari : Ben alors comment tu fais pour t’y rendre si tu ne sais pas où c’est ?

Elle commençait à m’énerver.

Moi : Mais je sais où c’est ! Mais tu ne viens pas avec moi !

Elle afficha une mine déçue. Je pensais l’avoir blessée.

Moi : Et toi tu allais où ?

Komari : Nulle part. Maintenant il n’y a plus d’endroit où aller…

Moi : Tu n’as pas de la famille ? Des amis ?

Elle baissa la tête et fit non. Aïe ! J’avais tapé là où ça fait mal.

Moi : Bon… Je me rends aux Chutes du Néant. Si tu veux tu peux…

Komari : Aux Chutes du Néant ?!

Elle avait ses yeux qui avaient doublés de volume tellement elle était surprise.

Moi : Tu connais ?

Komari : Oui. C’est dangereux il ne faut pas y aller !

Moi : Pourquoi ?

Komari : Plusieurs personnes s’y sont rendues. Personne n’en ait revenu.

Aïe… C’était dangereux. De toute façon j’ai l’habitude maintenant du danger.

Moi : Mais je dois y aller pour…

Komari : Pour ?

Moi : Pour y trouver quelque chose.

Komari : Il n’y a rien là-bas. Tu ne trouveras pas ce que tu cherches. Et c’est quoi au fait ?

Moi : Je sais qu’il est là-bas. Mon nouveau pouvoir.

Elle eut l’air admiratif.

Komari : Ouah ! Quoi comme pouvoir ?

Moi : Je ne sais pas encore. On m’a dit que je le trouverai quand il le faudra.

Komari : Je peux venir ?

Elle veut venir. Oui ou non ? Elle pourrait me ralentir… Mais me porter compagnie, même si je n’en ai pas l’habitude. Elle jouait aussi aux Duels de Monstres, elle pourrait peut être m’aider. Mais elle n’avait nulle part où aller, plus de famille, plus d’amis… Et elle ne connaissait certainement pas la situation.

Moi : Dis-moi Komari, tu sais ce qu’il ce passe actuellement ?

Komari : Heu… Les Jeux Olympiques ?

Ok…

Moi : Non. Les gens qui deviennent bizarre. Qui…

Komari : Ah ! Tu parles des Fantômes ?

Moi : — Les fantômes n’existent pas – quoique les Possédés ça existent bien alors pourquoi pas les fantômes aussi ?

Komari : Non pas les fantômes blancs ! Les personnes qui te défient en Duel. C’est comme ça que je les appelle. Les Fantômes.

Moi : Ah ! Nous on les appelle les Possédés.

Komari : « Vous » ? Vous êtes plusieurs ?

Moi : C’est une longue histoire…

Je lui expliquai tous les évènements qu’on a traversé, Yû, le groupe de résistant, moi. Je lui parlais du Maître, des ses intentions malveillantes. Elle écoutait avec intérêt. Elle avait l’air passionné. Je lui appris aussi pourquoi je me rendais aux Chutes du Néant, que je pouvais retrouver mon frère là-bas. Au bout de cinq minutes – et oui il fallait lui réexpliquer ce qu’elle n’avait pas compris -, je lui demandai :

Moi : Alors, partante ?

Des étoiles brillaient dans ses yeux. Elle se jeta sur moi et m’enlaça.

Komari : Toujours partante !


_______________________________________________________________________________________

Chapitre 10


On partit tout de suite à la recherche d’un abri. Le vent commençait à souffler et je n’avais pas envie de dormir dehors.

Moi : Tu sais ou on peut trouver un endroit où l’on peut dormir ? J’ai vu qu’il y avait une ville pas loin.

Komari : Oui on peut y aller. Par contre je ne sais pas si on y sera en sécurité…

Tant pis ! On y allait quand même. A pas de course comme le vent était de plus en plus fort. Et que la pluie commençait à tomber. Si on ne se dépêchait pas, on sera mouillées et on aura froid. Brrr. Il fallait se dépêcher.

Komari : Regarde !

Elle pointa le doigt devant elle, en direction de la fameuse ville qu’on recherchait. Deux grands immeubles étaient situés de part de d’autre de la route. Ca avait l’air grand. On mit les pieds dans le périmètre de la ville, et je remarquai que c’était aussi désert qu’à Kaita.

Moi : Ne me dis pas que toute la population s’est transformée en Possédés !

Komari : Même s’ils l’étaient, ils seraient là non ? Ils ne disparaissent une fois transformé.

Elle avait raison. Où peuvent-ils bien être ? Il fallait faire attention. Mieux vaut ne pas se faire repérer pour éviter les ennuis.

Moi : Tomo… Heu Komari, tu connais cette ville ?

Komari : Pas beaucoup. Elle est très grande, difficile de s’y repérer facilement. Par contre je sais où on peut trouver de la bouffe ^^

Elle m’avait dit ça en mettant son doigt sur ses lèvres, comme si elle avait faim. Elle était… jolie quand elle faisait ça. Aussi quand elle plissait ses yeux. C’était… kawaii.

Komari : Suis-moi !

Moi : Mais il faut faire attention à ne pas se faire voir… Sinon ils vont nous poursuivre comme avant.

Au fait, le gars qui nous a pourchassé il était où ? Je me retournai pour vérifier s’il n’était pas derrière nous. Mais non. Rien. Et heureusement. Je n’avais pas envie d’être traqué par un Possédé. Je suivis donc Komari.

Moi : J’espère que tu sais où tu vas…

Komari : Ne t’inquiète pas pour ça ^^ Quand il s’agit de sucrerie je sais où aller.

De sucrerie ? Elle ne m’emmène pas dans un magasin de bonbon là ?

Moi : Komari…

Elle s’abaissa soudainement et me mis un doigt devant la bouche, signe qu’il fallait que je me taise.

Komari : Chut.

Elle pointa du doigt vers la rue d’à côte. Comme j’étais contre le mur je ne voyais rien, donc je me suis déplacer pour voir. Et là, la terreur m’enveloppa. Des dizaines et des dizaines de Possédés rôdaient dans cette rue, à la recherche de je ne sais quoi. On se croyait dans un film de zombie. Mais ils étaient différents des autres… Ils avaient la peau… comment dire… périmée. Elle était noirâtre. Je me plaquai aussitôt contre le mur pour ne pas être vue. Je tirai aussi Komari qui était un peu trop à découvert.

Komari : Maiiis !

Moi : Chut ! T’as pas vu le tas de Possédés ?

Komari : Si, mais le magasin est juste dans cette rue, même pas à 50 mètres de nous. Comment on fait pour y aller ?

Moi : On n’y va tout simplement pas.

Komari : Pourquoi ? C’est là que la nourriture est la meilleure !

Moi : Tu veux nous tués ou quoi ?

Komari : Mais non mais je veux y aller.

Elle se leva mais je la retins. Elle va faire une connerie je le sens… J’étais assez irritée par son manque de maturité. J’étais sûre qu’il y avait de la nourriture autre part. La ville est vaste on en trouvera ailleurs.

Komari : Maiiis !

Moi : Il n’y a pas de « Mais » qui tienne. On en trouvera ailleurs !

Komari : Non !

Houlà elle commence à m’énerver celle-là… Je me levai et fis demi-tour. Komari me demanda à voix basse :

Komari : Hé mais tu vas où ?

Je me retournai et lui lançai un regard furieux.

Moi : Là où tu n’es pas. Je vais chercher de la nourriture de mon côté. Toi tu peux rester là à baver devant ce magasin en attendant qu’un Possédé t’infecte.

Je repris ma route aussitôt ces paroles terminées.

Komari : Noon ne me laisse pas toute seule !

Je continuai ma route. Non mais ! Elle pensait vraiment qu’on pouvait passer avec tous ces Possédés !

Komari : Sinon je cris.

Houlà ! Je me retournai et la foudroyai du regard. Pour qui elle se prend celle-là ? Elle n’a pas intérêt à crier ou je…

Moi : Tu te fous de moi là ?! Allez, viens avec moi alors.

Komari : Non.

Moi : Si tu viens.

Komari : Non.

En plus elle est têtue comme une mule ! Je sentais que j’allais la… comment dire… lui arracher les cheveux.

Komari : Je veux aller dans ce magasin. En plus il me semble qu’il y a des matelas. On pourra y dormir dessus.

C’est vrai. Il faisait nuit, et nous n’avions pas encore de quoi dormir.

Moi : Bon… Et comment tu veux t’y prendre pour y aller ?

Komari : Je connais un passage secret qui mène dans le magasin.

Un passage secret… J’allais piquer une crise. Mais je gardai mon calme.

Moi : Pourquoi tu ne l’as pas dis plus tôt ?!

Komari : Sais pas.

Quel boulet…

Moi : Il est où ce passage ?

Komari : Viens, suis-moi.

Elle fit demi-tour. Je la suivis donc. On emprunta une petite ruelle pas très loin de là ou on était arrivé. J’espérais qu’il n’y aurait pas de Possédé parce que sinon on serait coincée. Komari me désigna une grille de ventilation.

Komari : C’est par là…

Elle laissa sa phrase en suspens et fixa son regard derrière moi. Je tournai la tête. Un Possédé ! A l’autre bout de la ruelle ! Vite ! Komari et moi tirâmes la grille le plus rapidement possible. Mais elle était lourde. Et le Possédé se rapprochait de plus en plus. On réussit finalement et Komari, très polie, passa la première en prenant son temps. Je plissai les yeux et lui assénai un bon coup de pied au cul.

Komari : Aïe !

J’entrai à mon tour. Comme la bouche était petite, on était à quatre pattes. Je me retournai pour reboucher notre passage. J’essayai de soulever la grille, mais elle était trop lourde pour moi seule. De plus le Possédé essaya de m’attraper avec son bras. Il avait la peau noire, comme si elle avait été brulée. Berk ! Je me retirai rapidement.

Komari : Et comment on fait pour reboucher maintenant ?

Moi : T’avais qu’as essayer !

Le Possédé passa son bras dans le tunnel dans lequel on était. Il essaya de nous attraper mais on recula. Il fit toujours le même mouvement avec son bras, en train de nous chercher. Il est con ou quoi ? Il suffisait de passer la tête pour nous voir ou même d’entrer pour nous choper. Mais non il nous chercha. En tout cas nous ça ne nous dérangeait pas !

Komari : Il est débile ou quoi ?

Moi : Ben faut croire. Bon avance je pense qu’il va rester là toute le nuit.

Elle avança. Ca va elle obéit quelquefois. Je fis deux pas puis me retournai. Je tendis bien l’oreille comme je perçus un bruit étrange. Ca provenait du Possédé. Il… faisait du bruit avec ça bouche… Il… On dirait un zombie. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu un « cri » de zombie dans les films ou les jeux vidéos. Je peux dire que ce n’est pas agréable. Sa voix – si on pouvait appeler ça une voix – était rauque, et faisait toujours un « raaaaah » très aigu. C’était flippant ! Je ne dis rien à Komari pour ne pas l’inquiété. Je me retournai et repris mon chemin. Komari avait déjà bien avancée. Je précipitai le pas. Ce n’était pas vraiment agréable de marcher à quatre pattes dans une bouche d’aération. En plus après ce qu’on a vécu. Ca faisait mal à dos :s Le passage était de plus en plus obscur. Et il faisait de plus en plus humide et chaud. Soudain, je me cognai la tête sur la paroi devant moi. Mince, j’ai du oublier un virage. Je tâtai de la main le tunnel, mais rien. Je commençai à paniquer.

Moi : Komari, t’es où ?

Komari : Je suis là !

Sa voix venait d’en haut. Je levai la tête et me mis mes mains en l’air. Le boyau montait. J’escaladai donc – mais avec quelques difficultés. Je fis beaucoup de bruit avec mes jambes qui se cognaient contre les parois. Komari avait été silencieuse, je ne l’avais même pas entendu. Elle était sûrement plus souple que moi.

Komari : C’est bon ? T’es là ?

Moi : Ouai. Vas-y continu je te suis.

Komari : Oki.

Et on continua notre chemin vers le magasin. Soudain, j’entendis un ventre gargouiller.

Komari : Oups. Désolé ! J’ai un peu faim… Et attention ça va descendre.

Dix secondes après qu’elle eut prononcé cette phrase, j’entendis un petit cri et un corps claqua contre la paroi plus bas. Ca a fait un grand « chboooong » Elle avait du tomber.

Moi : Komari ? Ca va ?

Elle rigola.

Komari : Ouai c’est bon ! Fais attention !

Je fis donc attention. Mais lorsque je posai ma main, je sentis du vide, et comme j’avais mis mon poids sur cette main, ben je tombai. Je me claquai la tête la première par terre. Ca fit un gros bruit de métal. Et ça faisait mal. Très mal. Une chute de 1 mètre et demi, ça fait toujours mal. Je crus que j’avais un torticolis. On pouvait dire que j’étais bien tombée ! Ma tête était à terre, écraser par ma poitrine, mon dos frôlait la paroi verticale et mes jambes étaient en l’air.

Komari : Ca va ?

Moi : Mouai… On peut dire…

Bon, maintenant il fallait se remettre à l’endroit ! C’était galère, mais je réussis ^^

Moi : C’était ça ta descente ?

Komari : Oui ! Et il y en a encore 2 comme celle-là ! On descend dans les sous-sols, sous la rue infestée de Possédés qu’on a vu avant. Ensuite il faudra remonter.

Houlala ce n’est pas encore fini. Mais c’est un vrai parcours du combattant ce tunnel ! On continua notre « aventure » avec du mal – enfin surtout moi comme je ne connaissais pas par cœur le tunnel. Au bout d’une quinzaine de minutes, on arriva enfin dans le boyau où se trouvait la grille qui nous menait dans le magasin. Komari la souleva et descendit. Le plafond était haut de 2,5-3 mètres. Donc pour tomber ça a été.

Komari : Voilà notre chez nous !

Pour ce soir… Le magasin était assez vaste. Il y avait pas mal de rayon remplis de…

Komari : Des bonbons !!

Des bonbons ! Je courus vers un autre rayon. Encore des bonbons. J’en rejoignai un autre. Toujours des bonbons. Plein de sachets de toutes les couleurs. Il n’y avait que ça ! Je serrai les poings, retins la fureur qui était en moi.

Moi : Komari !! Y a que ça ?!

Komari : Ben oui ^^ De la bouffe tu voulais, de la bouffe tu as !

Moi : Mais je rêve ! Bon… Ca peut encore aller – suffit de ne pas trop en manger pour grossir. Komari, où sont les matelas ?

Elle était en train de se servir dans les rayons. Elle me remarqua une fois avoir fini de se remplir les mains.

Komari : Ah euh… Par ici !

Elle m’indiqua une porte au fond du magasin. Elle y alla et je la suivi.

Moi : Comment tu connais cette endroit ? Je veux dire comment tu sais qu’il y a des matelas ici ? Tu avais de la famille qui travaillait ici ?

Komari : Non, je… comment dire…

Moi : Etait bonne cliente ? Je suppose que c’est ça vu tout ce que tu as déjà dans les mains…

Komari : Oui et… non. On va dire que… j’aimais bien piquer dans les rayons.

Moi : En gros tu volais >.>

Komari : On peut appeler ça comme ça ^^

Elle ouvrit la porte, et, comme prévu, des matelas étaient posés sur le sol. En plus ils avaient l’air en bon état. Parfait ! Enfin je passerai une nuit normale.

Komari : Tu vas déjà dormir ? Tu ne manges pas avant ? Ou prends une douche ?

Moi : Une douche ? Où ça tu veux que je trouve une douche ?

Komari : Ben ici ! Enfin à l’étage plus haut. Un escalier mène à une salle de bain. Je n’ai jamais compris pourquoi il en avait installée une. Ca ne sert à rien !

Moi : Ben maintenant ça va nous servir. Je vais en prendre une… Il y a une baignoire ? Pour prendre un bain – heureusement – ?

Komari : Oui tu peux ! Je peux venir avec toi ?

Elle m’a demandé si…

Moi : Hein ?

Komari : Est-ce que je peux me baigner avec toi ? En plus il me semble qu’il y a de la place pour 2.

Moi : Non. C’est où ?

Komari : Oh pourquoi ?

Moi : Parce que… Je veux être seule. Et je n’ai pas l’habitude de prendre un bain avec une fille.

Komari : Et avec un garçon ?

Euh… Là elle va trop loin – ah heu… ne vous imaginez pas des choses !

Moi : Ca te regarde ? Déjà non. Ensuite où est cette salle de bain ?

Komari afficha une mine déçue. Non mais ! Elle ne voulait pas que je lui raconte ma vie quand même ? Elle pointa du doigt – difficilement vu le nombre de sachets de sucrerie qu’elle avait en main – l’autre bout du magasin.

Komari : Là-bas il y a une porte « Défense d’entrer ». Tu l’ouvres, tu as des escaliers, tu les montes et c’est juste devant toi. Je t’attendrai ici, avec la nourriture.

Moi : Ok merci.

Après cette petite conversation sympathique, je me dirigeai vers la salle de bain. J’ouvris la porte qui menait aux escaliers. Le couloir était petit et sombre. J’avais presque peur. J’imaginai que la salle de bain était en mauvais état. Mais lorsque je poussai la porte, je découvris une salle ni trop grande, ni trop petite, et propre. Magnifique ! J’ouvris le robinet pour faire couler l’eau. J’avais envi d’un bain bien chaud ! Ca me fera du bien ! J’enlevai mes vêtements. Ils étaient tout crades ! En même temps je n’ai pas pris de douche ni hier soir ni ce matin. En plus j’ai trainé un peu partout – toit de train, cabane dans les bois, hélicoptère, tuyau d’aération. Une fois déshabillée, je mis un pied dans l’eau. Elle était bien chaude. Je m’y glissai lentement, savourant l’eau qui me chatouillait le corps. Ah ! C’était trop bien ! Super agréable. Je trempai ma tête dans l’eau et fermai mes yeux. Je commençai à ne penser à rien. Sauf de Komari. Je l’ai rencontrée aujourd’hui, ce soir, il y a 2 heures maximum. On était pourchassée par un Possédé qui nous attaquait avec son Dragon Noir Aux Yeux Rouges. Mais comment il a fait ? On pouvait faire un Duel alors pourquoi il nous a attaquées comme ça ? C’est comme ça que ça se passe avec ceux qui ne peuvent pas faire des Duels ? C’est horrible ! Pauvre gens… Ensuite on est arrivée dans la ville, a rencontrée plein de Possédés. Elle a fait un caprice pas possible pour venir ici. Elle était chiante. En plus on ne peut rien faire ! C’est une princesse celle-là ! Si on ne fait pas si, elle fait ça et ça nous met dans une situation d’embarra extrême. En plus elle sourit tout le temps, même quand elle fait des conneries ! Mais à part ça je trouve que c’est une fille formidable. Elle est sympa malgré son caractère enfantin. Elle est mignonne. Elle est mignonne parce qu’elle est belle physiquement mais parce qu’elle est aussi naïve. Ca naïveté la rend mignonne. En plus quand elle fait ça ^^ elle l’est encore plus – mignonne et naïve. C’est une bonne personne, avec un passé qui à l’air rempli de mystère. Je suis contente de faire ma route avec elle, même si je n’en ai pas l’air. Ah ! Cette fille ! C’est toute une histoire. Soudain, j’entendis des bruits de pas de quelqu’un qui courait dans l’escalier. Ensuite plus rien. Je sortis la tête de l’eau et vis ce que je craignais de pire : Komari, nue, en suspension au-dessus de la baignoire.

Komari : Tomoyo-chan !

Elle retomba dans l’eau en éclaboussant partout.

Komari : Ouah ! Trop chaude l’eau !

Moi : Qu’est-ce que tu fous là toi ?

Elle me regarda dans les yeux, pencha la tête de côté et fis son ^^ trop kawaii ! Ensuite elle baissa les yeux vers ma poitrine.

Komari : Ouah t’as de gros seins !

Je croisai aussitôt mes bras sur ma poitrine. C’est vrai que ma poitrine est un peu… volumineuse ^^’’

Moi : Non mais ! Tu te crois où ici ?! Dans un club de nudiste ?!

Je ne criai pas méchamment. Mais gentiment.

Komari : Non mais…

Moi : Et alors t’es jalouse de mes seins ?

Komari essaya de regarder ma poitrine, puis regarda la sienne. Elle rougit.

Komari : Un peu…

C’était pire que ce que je pensais…

Moi : T’as des seins normaux pour ton âge.

Komari : Mais on a le même âge !

Moi : Oui mais… Chez moi ça a gonflé plus vite ! Voilà c’est tout fin de la conversation !

Elle m’éclaboussa. Je fis de même. On continua à nous châtier pendant un bon moment. C’était vraiment agréable de passer du bon temps en bonne compagnie. Ca me permettait d’oublier les évènements tragiques qui se sont déroulés aujourd’hui…


_________________________________________________________________________________

Chapitre 11 :

Cette nuit j’avais rêvé de Yû. Il était encerclé par des Possédés. Il ne pouvait rien faire. Les Possédés se jetèrent sur lui et il disparu de ma vision.

Yû : A l’aide ! Tomoyo !

C’était tout. Je me réveillai suite à ce cauchemar, en sueur. Je jetai un coup d’œil vers Komari pour voir si je ne l’avais pas réveillée. Elle dormait paisiblement, la bouche grande ouverte avec un peu de bave qui s’en échappait. Elle s’était goinfrée comme un ogre avant de dormir. Elle avait encore son paquet de bonbons entre les bras. Elle était mignonne comme ça. Je me rallongeai et fermai les yeux. Le sommeil revînt vite.

Komari : Tomoyo réveille-toi c’est le matin !

Komari me secoua comme une dingue. Vive le réveille en douceur !

Komari : Devine quoi ! J’ai préparé le petit déjeuner !

Petit déjeuner ? Ca veut dire pas de sucrerie ? Je levai aussitôt la tête.

Moi : Où ça ?

Komari : Devant toi ^^

Je regardai donc devant moi. Et devant moi se trouvait un plateau… avec des sachets de bonbons… Vive le p’tit déj !

Moi : C’est ça ton petit déjeuner ?

Komari : Ben oui. Tu veux qu’on mange quoi ?

Moi : Ben… Un petit déjeuner normal.

Komari : Mais il est normal !

Moi : Attends… Tu me dis que tu manges ça tous les matins ?

Komari : Avant non. Mais depuis que les Fantômes sont apparus, oui. Maintenant j’en pique – personne ne me dira rien – et je fais des réserves dans mon sac. Au fait… il est où mon sac ?

Moi : Je ne sais pas. Je ne t’ai pas vu avec un sac moi. Tu as dû le faire tomber je-ne-sais-quand.

Komari : Peut-être quand on a été pourchassée par le Possédé avec son Dragon… Oh non ! Il y avait mes préférés…

Moi : T’inquiète pas ! Il y en a plein ici.

Komari : Mais on ne va pas rester éternellement !

C’était vrai. Il fallait partir reprendre notre route. Mais ça risque d’être difficile avec les Possédés qui rôdent dehors. Je repensai à celui qui avait la peau cramée et qui essayait de m’attraper. Il faisait peur celui-là !

Moi : Tu as raison. On partira ce matin. Non on part même maintenant. Plus tôt on y arrivera, mieux ce sera – enfin je pense.

Komari : Sans manger ?!

Moi : Sans manger.

Komari : Mais avant je récupère un peu de provision – et manger un petit quelquechose. Je vais voir s’il y a un sac dans les rayons.

Moi : Vas-y.

Elle alla donc se balader dans les rayons à la recherche d’un sac.

Je repensai à Yû. Il est où maintenant ? Je sortis mon téléphone du sac et l’appela. Il répondit presque instantanément.

Yû : Moshi moshi ?

Moi : Salut Yû ! Ca va ?

Yû : Ah Tomoyo ! Je suis content de t’entendre. Je me faisais du souci. Ici ça ne va pas trop bien, on a commencé a perdre des hommes. Ils sont nombreux c’est fou.

Moi : Vous êtes où ?

Yû : On s’est dirigé vers les Montagnes. Je pense qu’on pourra y être en sécurité comme il n’y a pas de villes à proximité.

Moi : Justement c’est dangereux là-bas ! Le Maître s’y trouve, et il doit y avoir beaucoup de Possédés.

Yû : Ah bon ?! Comment tu sais ça ?

Moi : On va dire… que j’ai rencontré ma mère.

Yû : Je ne comprends pas…

Moi : Ca a l’air bizarre mais pas plus que les Possédés donc tu peux me croire.

Yû : C’est vrai. On fera attention je préviendrai le groupe.

Moi : Vous êtes nombreux ?

Yû : C’est dur à dire… On en a recruté pas mal, mais il y en a qui se sont faits avoir. Nous sommes environ une trentaine.

Moi : Ce n’est pas assez… Moi je suis à 1 heure minimum de Kaita.

Yû : Tu es partie ?

Moi : Oui… Yuichi a été enlevé et ma mère m’a dit d’aller vers aux Chutes du Néant. Là-bas je devrais avoir un pouvoir qui me permettrait de battre le Maître. Je pense que mon frère y est aussi.

Yû : Ah… Je suis désolé. Elles sont où ces Chutes du Néant exactement ?

Moi : A l’Est des Montagnes. Je pense qu’une fois ma mission terminée, je vous rejoindrai et on mettra fin à cette histoire.

Yû : Ok. Kata’ pense que si on élimine le Maître, tous les Possédés redeviendront normaux.

Moi : Ca m’a l’air logique. Sinon j’ai fait une rencontre – pas d’un gars – d’une fille sympa. Tomonori Komari. Elle m’accompagne dans mon « voyage ». Pour l’instant on est dans une ville infestée de Possédés. Il y en a partout. Là on va partir.

Je vis Komari arriver. Je lui fis signe de m’attendre devant la porte – enfin de la où on va partir -, que je le rejoindrai. Elle y alla.

Yû : Ok. Bon prends soin de toi. Je te laisse, tu dois partir. Bisou je t’aime.

Moi : Bisou. A plus.

Je raccrochai et rejoignis Komari.

Komari : C’était Yû ?

Moi : Yep. Il va bien et ils se dirigent vers les Montagnes. On les rejoindra une fois la mission aux Chutes du Néant terminée.

Komari : Ok. Bon maintenant passe par où ? Par les conduits d’aération ?

Moi : Non ! Pas par là. Essayons de trouver une sortie… normale.

Komari : Alors par là.

Elle se dirigea vers une porte que je n’avais pas encore vue jusqu’à maintenant. Elle menait à la rue.

Moi : On passe par là !

Je sortis la carte de mon sac et essayai de nous trouver le trajet le plus court vers notre destination.

Moi : On devra passer par ici… Puis par là…

Komari : Bon t’as trouvé ?

Moi : Je pense. Oui.

J’ouvris la porte, les yeux toujours rivés sur la carte. Komari aussi l’étudia. Elle était collée à moi. On marcha pendant en essayant de trouver un meilleur trajet. La ville était grande, les rues étaient très vastes. Au bout de quelques minutes, j’entendis le « raaaaah » d’un Possédé. Je levai la tête. Devant nous, une dizaine de Possédés Zombies. Je tournai la tête à gauche, une quinzaine de Possédés Zombies. A droite, encore des Possédés Zombies. Derrière, notre seul espoir – faux espoir -, toujours des Possédés Zombies. On était encerclé !

Komari : Mais c’est qui eux ?! On dirait des zombies !

Moi : Et bien je crois bien que s’en est !

On se mit dos à dos – comme dans les films ! Les zombies approchaient lentement, mais sûrement !

Komari : On est coincée !

Sauf si…

Moi : Sauf si on les combats ! Komari : active ton Duel Disk !

J’eus l’impression que Komari afficha un sourire. Je fis de même. On activa nos Duel Disks en même temps – trop classe !

Komari : J’Invoque Marshmallon en mode Défense. Il va nous protéger.

Je piochai la première carte de mon Deck. J’ai eu de la chance.

Moi : Viens à moi : Getsu Fuhma ! Débarrasse-nous de ces zombies !

Ma guerrière attaqua tous les monstres en même temps, en coupant leur tête d’un grand coup d’épée. Elles retombèrent sur le sol, toujours en train de crier. C’était dégueulasse. Il y avait du sang partout. Il fallait s’en aller.

Moi : Komari, par là !

Je la pris par le bras et l’entraînai là où Getsu Fuhma avait fait son carnage – où il n’y avait plus de zombie. On courut le plus vite possible pour échapper à cette horreur. Au bout d’un moment, je n’entendais plus de bruit derrière nous. On s’arrêta donc mais jeta un coup d’œil aux alentours pour être certaines qu’on les avait semés.

Moi : Ouf… On a eu chaud !

… : Oh non je ne crois pas !

C’était une voix d’homme. Je regardai autour de moi. Personne.

… : Regardez vers le haut.

On leva donc la tête et on le vit. Un homme avec la coupe d’Elvis Presley était sur une plate-forme de l’immeuble d’en face – 5 mètres de hauteur environ. Il portait une blouse rose/violette avec un jean noir. C’est qui ce guignol ?

Komari : T’es qui toi ?!

Il sauta de son perchoir, rebondit sur les escaliers qui entouraient l’immeuble. C’était une descente gracieuse, on aurait dit qu’il avait répété ce mouvement plusieurs fois pour le perfectionner un maximum. Une fois arrivé en bas, une aura violette se dégagea de lui – ou l’inverse – et son œil gauche fut marqué du symbole violet que l’on voit tout le temps. C’était un lieutenant du Maître, et il contrôlait ces zombies ! Tiens ils étaient om d’ailleurs ? Je scrutai les alentours et je les vis. Les Possédés Zombies. Ils sortirent tous de leur cachette en même temps. On était à nouveau pris au piège !

… : Je suis… votre pire cauchemar !

Moi : Nan mais dis ton nom au moins pour que Tutiou il puisse l’écrire au lieu de mettre « … » !

… : Je suis… Rex !

Komari : Rex ? C’est moche comme nom. C’est de quelle origine ce truc ? Si j’avais eu un chien, je l’aurai appelé comme ça…

Rex : Toi tais-toi c’est latin ! Ca veut dire « roi », ce que le Maître deviendra bientôt !

Moi : C’est toi qui contrôle ces gens ?

Rex : Et oui ! J’y ai même mis ma petite touche…

Moi : Alors c’est pour ça qu’ils ont l’air de zombies !

Rex : Tu n’as pas compris. Ce sont des zombies !

Quoi ?! Des zombies ! Ca veut dire que s’ils nous mordent…

Rex : Ca veut dire que s’ils vous mordent… vous en deviendrez à votre tour !

Komari et moi : Quoi ?!

Komari : Mais t’es fou sale crevard ! Viens là que je te démonte !

Rex : Tu oses me défier.

Moi : Je suis avec elle !

Rex : Non toi tu ne m’intéresse pas. C’est elle que je veux ! J’accepte ton défi. On fait quoi ? Un combat contre les zombies ? Un Duel ?

Komari : Un Duel évidemment !

Rex : Ah si tu veux. Je préfère la méthode avec les zombies. Une morsure suffit à vous transformer – bien sûr ça fait un peu mal mais c’est pratique. C’est plus rapide que les Duels… Mais c’est comme tu veux. Je dis alors : en garde !

Komari : En garde !

Rex : Heu attends ! Si tu gagnes, ben… rien, et si tu perds, normalement tu seras sous mon contrôle, et ton amie aura le droit à se faire dévorer par mes chéris.

Gloups ! Je regardai les zombies autour de nous. Certains zombies n’avaient pas de bras, ou il leur manquait une partie du ventre – on voyait même les boyaux et intestins sortir. C’était dégueulasse ! J’eus un haut le cœur.

Moi : Komari, tu sais ce que tu fais ?!

Elle avait le regard fixé sur Rex. Il (le regard) était sérieux et elle n’avait pas l’air de rigoler. Ca faisait bizarre de la voir sérieuse.

Komari : Tu touches à un cheveu de Tomoyo, je te jure que je te démonte ta sale face de banane !

De banane ? Ah oui la coupe de cheveux.

Moi : Vas-y Komari ! Dégomme-le !

Komari : En garde !

Rex : Alors tu veux vraiment vous tuer… Je ne vois pas de problème à ça. Tu viens de faire une erreur, Komari !


Komari (4000) vs Rex (4000)

Rex : Si tu me le permets, je vais commencer…

Komari : La ferme c’est moi qui commence ! Je pioche et je joue Ange Lumineux en mode Attaque ! Je termine mon tour.

C’est tout ?!

Rex : Très bien je pioche ! J’Invoque Ryu-Kishin le Puissant en mode Attaque. Battle ! Ryu-Kishin le Puissant, attaque son Ange Lumineux !

Komari (3800) : Aaah !! J’active son effet : lorsqu’il est détruit au combat, je peux Invoquer 1 monstre LUMIERE avec une ATK de 1500 ou moins depuis mon Deck. Et je choisis Fleur Synchronique.

Rex : Comme c’est mignon ! Je Pose 1 carte face cachée et je termine mon tour.

Komari : Je pioche. J’Invoque Dragon Étoile Brillante en mode attaque. J’active son effet. Lorsqu’il est Invoquer Normalement, j’augmente le Niveau d’un de mes monstres de 2. Fleur Synchronique devient maintenant de Niveau 4 ! Syntonisation ! Je Syntonise ma Fleur Synchronique Niveau 4 et mon Dragon Étoile Brillante Niveau 4. Apparaît ! Dragon Poussière d'Étoile !

Ouah ! C’était rapide.

Rex : Ca ne passera pas. J’active ma Carte Piège Trappe sans Fond ! Je détruis et retire du jeu ton Dragon Poussière d'Étoile !

Komari : D’abord je chaîne l’effet de Fleur Synchronique. Lorsqu’elle est envoyée au Cimetière pour l’Invocation d’un Monstre Synchro, je peux Invoquer Spécialement un monstre de Niveau 2 depuis ma main : Hoshiningen en mode Défense. Ensuite j’active l’effet de mon Dragon Poussière d'Étoile. Lorsqu’une carte qui en détruit une autre est activée, je le Sacrifie et j’annule ta carte !

Rex : Il disparaît quand même de toute façon.

Komari : Mais il reviendra à la fin de mon tour ! Au fait, tant que Hoshiningen est sur le Terrain, les monstres TENEBRES perdent 400 ATK et les monstres LUMIERE en gagnent 500. Je Pose 1 carte et je termine mon tour. Donc Dragon Poussière d'Étoile réapparaît !

Rex : Tant pis… Je pioche et j’active Monde Zombie.

Lorsque Rex posa sa carte, la ville, les rues qui nous entouraient se recouvrirent de pourriture et devint sombre et sinistre.

Rex : Tous les monstres sur le Terrain et dans les Cimetières deviennent des monstres Zombie ! Ensuite j’Invoque Maître Des Zombies. J’active son effet. En envoyant 1 monstre depuis ma main (Zombie Épidémique), j’Invoque Spécialement un monstre de Type Zombie de Niveau 4 maximum depuis l’un des Cimetière. Et je choisis ton Dragon Étoile Brillante.

Komari : Touche pas à mes monstres !

Rex : J’active Pot de Cupidité, je pioche 2 cartes.

Komari : Mais c’est une carte interdite !

Rex : Je m’en fou ! Ensuite j’active l’effet du Zombie Épidémique depuis mon Cimetière ! En renvoyant 1 carte de main au dessus de mon Deck, je l’Invoque Spécialement – mais il est retiré du jeu lorsqu’il est retiré du Terrain. Je Syntonise ensuite mon Zombie Épidémique Niveau 2 et mon Ryu-Kishin le Puissant Niveau 4 pour Invoquer Roi Ha Dès Ressuscité !

Komari : C’est bien beau tout ça mais mon monstre reste le meilleur.

Rex : Pas si j’active Hache du Désespoir ! Je l’équipe à mon Roi Ha Dès Ressuscité, qui a maintenant 3450 ATK !

Komari : Moins 400 avec Hoshiningen, donc 3050.

Rex : Tais toi ! De toute façon mon Dragon Étoile Brillante gagne 500 ATK avec ta petite étoile. Battle ! J’ai déjà gagné ! Roi Ha Dès Ressuscité, attaque son Dragon Poussière d'Étoile !

Komari : J’active Annulation D'attaque ! J’annule ton attaque et je mets fin à la Battle Phase.

Rex : Je termine alors mon tour.

Komari : Je pioche !

Komari était en difficulté. Rex avait Maître Des Zombies, Dragon Étoile Brillante et Roi Ha Dès Ressuscité sur son Terrain. Elle était submergée par ses Zombies. De la sueur coulait sur son front.

Komari : J’active Un pour Un. En envoyant Buten au Cimetière, j’Invoque depuis mon Deck Casserole De Réglage. Ensuite j’Invoque Normalement Roquette Turbo ! Syntonisation ! Je Syntonise mon Roquette Turbo Niveau 2 et ma Casserole De Réglage Niveau 1 pour Invoquer Canon Turbo en mode Défense ! Ensuite viens l’effet de Casserole De Réglage. Lorsqu’elle est utilisée pour une Invocation Synchro, je peux piocher 1 carte ! Ensuite j’active l’effet de Canon Turbo ! Je détruis un monstre et j’inflige des dommages à son contrôleur égaux à la moitié de l’ATK du monstre détruit. Je choisis donc de détruire ton Roi Ha Dès Ressuscité. Tu reçois 1525 points de dommages !

Rex (2475) : Aaargh !

Komari : Battle ! Dragon Poussière d'Étoile, attaque son Dragon Étoile Brillante !

Rex (2375) : Mmm… Sale gamine.

Komari : Je pose 1 carte et je termine mon tour.

Rex : Je pioche !

Komari : J’active Résurrection Angélique, j’Invoque 1 monstre de max. Niveau 2 depuis mon Cimetière en mode Attaque. Je choisis Casserole De Réglage !

Pourquoi elle a fait ça ? C’est risqué… A moins de protéger ses autres monstres en se servant de Casserole De Réglage comme bouc émissaire. Ou peut être pour faire une Invocation Synchro par la suite…

Rex : J’Invoque Spécialement Mangeur De Piège en envoyant ta Résurrection Angélique au Cimetière. Du coup ton monstre part lui aussi !

Komari : Mince…

Rex : Je Syntonise ensuite mon Mangeur De Piège Niveau 4 et mon Ryu-Kishin le Puissant Niveau 4. J’Invoque le tout puissant Dragon Ultime des Ténèbres !

Komari : Avec Hoshiningen, il perd 400 ATK donc mon Dragon reste toujours le plus fort !

Rex : Plus pour longtemps. J’active l’effet de Dragon Ultime des Ténèbres ! En diminuant son ATK et sa DEF de 500, je peux envoyer 1 monstre que tu contrôles au Cimetière ! Comme Dragon Poussière d'Étoile ne peut pas annuler ça, tu peux lui dire adieu !

Le dragon de Rex souffla un rayon obscur très sombre. On aurait dit que c’était les Ténèbres incarnés. Le Dragon Poussière d'Étoile de Komari vola en éclat.

Komari : Dragon Poussière d'Étoile !

Rex : Battle ! Dragon Ultime des Ténèbres, attaque son Canon Turbo ! Je termine avec ça mon tour. Vas-y petite, essaie de remonter.

Komari : Je pioche ! Je vais Poser 1 carte face cachée et termine mon tour.

Rex : Pioche ! J’attaque tout de suite ta petite étoile avec Dragon Ultime des Ténèbres !

Une explosion se produisit et le monstre de Komari disparut instantanément.

Moi : Komari ! Sa va ?

Elle me répondit sans même me regarder. Elle était super concentrée sur le Duel. En même temps nos vies étaient en jeu.

Komari : T’inquiète ! J’Invoque Fantôme Poussière d'Étoile en mode Défense ! Et je termine mon tour.

Rex : C’est tout ! A moi, pioche ! J’Invoque Chopman, le Hors-la-loi Epouvantable en mode Attaque ! Maintenant, Chopman, le Hors-la-loi Epouvantable, attaque son Fantôme Poussière d'Étoile !

Son zombie fonça sur le monstre de Komari. Il le trancha d’un seul coup et explosa, laissant une fumée blanche qui brillait comme les étoiles s’échapper. Dragon Poussière D'Étoile avait apparu.

Rex : Comment ça ?!

Komari : Lorsque Fantôme Poussière d'Étoile est détruit, je peux Invoquer Dragon Poussière D'Étoile depuis mon Cimetière en mode Défense !

Rex : Ce n’est pas un problème, il va y retourner. Dragon Ultime des Ténèbres, attaque son Dragon Poussière D'Étoile !

Komari : J’active l’effet de Fantôme Poussière d'Étoile depuis mon Cimetière. En le retirant du jeu, mon Dragon Poussière D'Étoile ne peut pas être détruit au combat, mais à chaque fois qu’on l’attaque, il perd 800 points d’ATK et de DEF.

Rex : Il survit jusqu’à maintenant ! J’active l’effet de mon Dragon Ultime des Ténèbres ! Son ATK et DEF baissent de 500, donc il est maintenant à 1600 ATK, et j’envoie au Cimetière ton maudit Dragon Poussière D'Étoile !

Komari : Noon ! Laisse-le sale crevard !

Rex : Je termine mon tour avec ça.

Komari : Je pioche !

Elle se battait vraiment jusqu’au bout, comme une vrai guerrière. Les zombies qui nous encerclaient ne bougeaient pas, attendant les ordres de leur maître.

Komari : J’active ma Carte Magie Monster Reborn et je fais revenir mon Dragon Poussière D'Étoile !

Rex : Encore lui ! Ce sale monstre ! Tu l’aimes on dirait.

Je crus avoir vu Komari verser des larmes. Elle avait la tête baissée, je ne pouvais pas voir son visage, il était sombre. Mais je pu voir une goutte couler, puis plusieurs. Elle leva la tête et fixa Rex d’un regard noir et colérique, rempli de rage. Elle éclata en sanglot.

Komari : Ta gueule ! FERME-TA-GUEULE !! Dragon Poussière D'Étoile est mon espoir ! Et comme mon espoir est infini, il reviendra toujours, à l’infini ! Il va te détruire, toi ! Toi qui tus tout ces gens et les transformes en zombies ! Je te jure que tu vas crever comme un chien. T’as tué mes parents, t’as tué onii-chan (grand frère), t’as tué… t’as tué…

Komari tomba sur ses genoux et rebaissa la tête. Elle pleura toujours. Alors sa famille s’est faîte tuée par ces zombies. Ca veut dire… J’eus un choc. Je tombai moi aussi sur le sol, mais je me retins. Sa veut dire… qu’elle a vu sa famille mourir. Qu’elle les a vus… se transformer ! Ce sont des zombies maintenant ! C’était horrible ! Comment peut-on faire ça… Elle n’a rien fait… Elle n’a rien fait… Elle est si gentille, si mignonne, si naïve… Si innocente. Je relevai la tête. J’eus de la peine pour elle. Elle se releva. Je ne savais pas si j’avais des problèmes d’optique, mais je crus voir qu’une lueur bleutée s’échappa de Komari. La lueur de l’espoir.

_____________________________________________________________________________

Bon là cliquer sur le lien et lisez la suite de la fic. C'est une musique pour mettre de l'ambiance 😉

https://www.youtube.com/watch?v=ku1RWVURs8E

_____________________________________________________________________________

Komari : Tu vas voir ! Mon espoir te détruira !

Rex : Laisse-moi rire ! Va sombrer dans le désespoir, sale gamine.

Komari : Je t’Invoque, Dragon Majestueux !



Rex : Encore un monstre inutile ! Ca ne sert à rien !

Moi : Je ne connais pas ce monstre. C’est une carte qui existe ? Je ne l’ai jamais vue…

Komari : Maintenant j’active ma carte face cachée Appel de l'Etre Hanté ! Elle va me permettre de faire revenir Casserole De Réglage depuis mon Cimetière en mode Attaque !

Rex : Inutile ! Tu ne comprends pas que tout ça ne sert à rien ?! Tu as perdu ! Tu ne peux plus rien faire ! Mais bon si tu insistes, tu mourras plus tard !

Rex avait un sourire mauvais aux lèvres, sûr de lui.

Komari : Tu vas voir si c’est inutile, enfoiré ! Maintenant, je Syntonise mon Dragon Majestueux Niveau 1, ma Casserole De Réglage Niveau 1 et mon Dragon Poussière D'Étoile Niveau 8 !

Moi : Un Synchro de Niveau 10 !

Le Dragon Majestueux se transforma en une étoile, comme tout syntoniseur qui Invoque un Synchro, mais là, c’était l’étoile de l’espoir. Les 2 autres monstres s’alignèrent, et cette étoile de l’espoir se plaça entre eux 2, puis éclata en lumière.

Komari : Le pouvoir des Etoiles repose sur toi. Descend du ciel et viens faire la Lumière dans ce monde chaotique ! Ramène la paix et l’équilibre !

Le ciel s’assombrit soudainement et un énorme vortex de lumière bleu s’ouvrit dans les nuages, illuminant toute la ville. En sortit un magnifique dragon blanc de taille imposante. Il était refermé sur lui-même, et, d’un coup, déploya ses ailes et ses muscles. Et lors de son déploiement, une lumière s’échappa de lui, parcourant tout le ciel, et très certainement toute la Terre. Je n’avais jamais vu un tel monstre. Le vortex se referma lentement. Et le monstre poussa un cria à la fois bruyant et magnifique – et décoiffant. Komari avait une carte dans la main qu’elle tenait en l’air, le bras levé et tendu. Elle me paraissait vierge au départ, puis elle s’illumina elle aussi et apparu soudainement le dessin. Komari la posa sur son Duel Disk avec violence, mais aussi avec grâce. Alors c’était ça, son espoir. Son pouvoir.

Komari : Apparaît !! Dragon Des Étoiles Majestueux !!



Rex : C’est quoi ce monstre ?! C’est quoi ce pouvoir ?! C’est impossible !

Il avait peur tout d’un coup. On pouvait voir la frayeur sur son visage. Il avait peur de cet espoir qui était en Komari, de la puissance qu’il dégageait.

Komari : C’est l’espoir. Il est venu jusqu’à moi pour m’aider dans cette lutte.

Rex : Un tel monstre ne peut pas exister ! 3800 d’ATK !

Komari : Et ce n’est pas tout. Maintenant découvre son pouvoir. J’active son effet !! Je peux annuler les effets d’un monstre face recto que tu contrôles, et mon monstre gagne ces effets ! J’annule donc les effets de Dragon Ultime des Ténèbres, et Dragon Des Étoiles Majestueux les gagnent. Je l’active ensuite ! En réduisant son ATK à 3300, j’envoie au Cimetière ton Dragon Ultime des Ténèbres !

Rex : Noon ! Mon Dragon !

Komari : Je passe ensuite en Battle Phase ! Dragon Des Étoiles Majestueux, attaque son maudit Chopman, le Hors-la-loi Epouvantable !

Son dragon concentra une énergie éblouissante dans sa gueule. Au bout de peu de temps, il la cracha et libera le pouvoir de la vague d’énergie sur Zombie Goblin. En quelques secondes à peine, il fut anéanti et éclata sans rien laisser derrière lui, si ce n’est les cendres qui furent emportées par la lumière. L’attaque se prolongea jusqu’à Rex, qui se la prit de plein fouet avec une violence phénoménale.

Rex (175) : Aaaaaaaaaaah !!

Il fut propulsé vers l’arrière et atterrit sur le sol violemment en dégageant de la poussière au passage. Il ne se releva pas. Komari avait regardé Rex se prendre l’attaque sans bouger, les yeux rivés sur lui. Il n’y avait aucune expression sur son visage. Elle était impassible.

Komari : Je termine mon tour. L’effet de Dragon Des Étoiles Majestueux s’active et il revient dans mon Extra Deck. Il fait place pour Dragon Poussière D'Étoile. Je l’Invoque Spécialement depuis mon Cimetière en mode Attaque.

Le Dragon Des Étoiles Majestueux revint dans l’Extra Deck de Komari, après s’être transformé et avoir pris la forme d’une étoile. Et Dragon Poussière D'Étoile, toujours aussi beau et puissant que jamais, réapparut à nouveau en poussant un cri montrant sa loyauté. Komari, elle, fixait toujours Rex des yeux, attendant qu’il se relève. Mais avec un tel choc, va-t-il se relever ?

Komari : A toi de jouer.

Aucune réponse. Les zombies autour de nous avaient l’air de commencer à s’impatienter et je n’aimais pas ça. Je reconcentrai mon attention sur Rex. Il se releva, doucement, mais il se releva. Son visage était tout poussiéreux. Il n’était pas très beau à voir.

Rex : Comment oses-tu… COMMENT OSES-TU ?! Tu vas me la payer cher, sale petite garce !

Il ne piocha pas sa carte. Qu’est-ce qu’il faisait. J’entendis les zombies hurler. Je détournai la tête pour les voir. Et je les vis. Foncer sur moi ! Je fus prise de peur. Je commençai à courir.

Moi : Komari ! Faut y aller !


____________________________________________________________________________________

Chapitre 11 :


Elle regarda la meute et compris aussitôt. Elle désactiva son Duel Disk et m’attendit pour courir – sympa. Heu en fait après réflexion elle ne m’attendait pas >.> mais elle regardait Rex. Je pensais qu’elle voulait une revanche, tôt ou tard. Lorsque je fus arrivée à son Niveau, elle se mit à courir aussi. Je la regardai et vis les traces des larmes qui avaient abîmé son beau visage. Mais ce n’était pas le temps de faire attention à sa peau. Il fallait sauver nos vies ! J’entendis Rex hurler au loin :

Rex : Je t’aurais la prochaine fois !

Mais on ne fis pas attention et se concentra sur notre course. C’était horrible, savoir qu’il y avait des dizaines de bouffeurs de chair derrière nous nous empêchait de nous arrêter. On ne pouvait pas se reposer, il fallait les semer. Nous courûmes pendant 5 minutes, puis 10 minutes, et 20 minutes. Sans parler, sans prononcer 1 mot. Il fallait économiser notre souffle. Au bout d’environ une demi-heure, Komari tourna la tête, puis s’arrêta. Je crus qu’on les avait semés mais ils étaient toujours derrière nous, à une trentaine de mètres.

Moi : Tu fais quoi ?!

Komari s’écroula sur le sol.

Moi : Oh merde !

Je me précipitai vers elle et la pris dans mes bras et continuai à courir. On avait quitté la ville depuis un bout de temps, mais on ne l’avait pas vraiment remarqué. Maintenant on était je ne sais où mais il y avait du sable, beaucoup de sable. Je ne connaissais pas cet endroit. Le Japon n’est pas populaire pour avoir des déserts. J’espère qu’on arrivera bientôt au bout, parce là on est bien à découvert. Heureusement le ciel était toujours nuageux. Et j’étais épuisée. J’allais à mon tour céder à l’écroulement mais je vis au loin devant moi un groupe de personnes. Miracle ! Je voulus crier, mais aucun son ne sorti de ma bouche. J’étais trop crevé pour ne produire ne serait-ce qu’un soufflement. Il fallait que je cours plus vite pour qu’ils me voient plus tôt. J’y allai de toutes mes forces, avec l’espoir de Komari qui m’accompagne. Ils nous virent finalement et firent un mouvement du bras. J’imaginais qu’ils activèrent leur Duel Disk. J’avais raison, un gars Invoqua un monstre, un autre activa une Carte Magie. Je vis des vagues d’énergie provenant du monstre se diriger vers nous. Mais ils font quoi là ?! Je me jetai sur le côté pour l’éviter. Ouf ! De justesse. J’entendis une explosion se produire derrière moi. Ca a dû percuter les zombies. La terre trembla pendant un court instant. Plusieurs boules d’énergie et autres pouvoirs percutèrent les zombies. Avec ça ils ont intérêt à ne plus courir ! Je jetai un coup d’œil derrière. De la fumée et des morceaux de zombies. Beurk ! Mais le danger était écarté. Je me relevai en soulevant en même temps Komari. Soudain, une main se claqua sur mon épaule. J’eus peur. Je tournai la tête pour voir à qui elle appartenait. A personne ! C’était une main de zombie, arrachée. Je criai un bon coup et bien fort. Tout le Japon a dû m’entendre. Je tombai et la dégageai rapidement. C’était déguelasse ! Elle a dû s’arracher lors de l’explosion d’avant, voler puis retomber comme par hasard sur moi ! Je n’ai jamais de chance moi :s

… : Comment tu t’appelles ?

Je levai la tête pour voir mon interlocuteur. C’était un grand homme avec une carrure assez imposante. Il portait une veste marron et un pantalon de la même couleur – on aurait dit un western ou un explorateur de montagnes. Ses cheveux aussi étaient bruns.

Moi : Sakagami Tomoyo.

… : Je suis Ryan Hudson. Appelle-moi Ryan tout court, c’est suffisant.

Tiens, encire un nom américain, comme John. Je n’en connais pas beaucoup, des Américains. Il me donna la main pour m’aider à me relever. J’acceptai.

Moi : Vous pouvez m’appelez Tomoyo.

Ryan : Tu peux me tutoyer tu sais 😀 Maintenant qu’on en est là… on peut considérer qu’on est une grande famille..

Moi : C’est vrai… Vous êtes combien dans votre groupe ?

Ryan : Sept pour l’instant. On parcourt les villes à la recherche de survivants mais… il n’y en a plus beaucoup.

Je regardai son groupe. Il y avait toutes catégories de population confondue. Une femme, deux enfants, un ado de mon âge, un vieillard et un autre homme.

Ryan : Ca vous dit de vous joindre à nous, toi et ton amie ?

Je jetai un coup d’œil à Komari. Elle était toujours inconsciente. Je pense qu’il est mieux de refuser et de continuer. Mais d’un autre côté, ils pourraient m’aider à s’occuper de Komari.

Moi : Je pense qu’on pourrait passer la fin de journée ensemble, le temps que Komari se remette de ses émotions.

Ryan la regarda.

Ryan : Qu’est-ce qu’elle a eu ?

Moi : C’est une longue histoire… Tu connais un endroit où l’on pourrait être en sécurité ?

Ryan : Non pas trop. Nous nous dirigeons toujours tout droit. Il me semble qu’il y a un village pas loin, mais je ne sais pas s’il a été touché par les Contrôlés.

Moi : Ah vous les appelez « Contrôlés ». Moi c’est « Possédé ». On vous accompagne jusqu’au village. On pourra peut-être trouver de la nourriture là-bas. Et sûrement de quoi bien dormir.

Ryan : Ok. Mais ton amie doit se reposer. On attendra qu’elle se réveille et de voir si elle est capable de marcher pour partir.

Moi : Je peux la porter.

Il rigola.

Ryan : Tu t’es vu ? Tu es fatigué et en sueur ! Laisse-moi la porter 😉

Je me regardai. C’est vrai que je suais. En même temps après avoir couru pendant une demi-heure c’est un peu normal. Mon T-shirt était collé à tout mon haut de corps. J’eus l’impression de porter un vêtement moulant. J’eus honte et laissai passer de l’air par en-dessous pour me rafraîchir – mais surtout pour que ça ne colle plus ! Ryan pris Komari sur ses épaules avec une agilité impressionnante. Il l’avait soulevée sans difficulté. En même temps il avait un corps bien musclé. Ryan se dirigea vers le petit groupe.

Ryan : On intègre ces 2 demoiselles dans le groupe pour la journée. Allez, on se met en route, il est bientôt midi et les nuages ont l’air de se dégager. Il va faire chaud, trouvons un endroit à l’ombre pour se reposer.

Les autres membres acquièrent. Ryan était un bon meneur. Les autres avaient confiance en lui, et il avait l’air sûr lorsqu’il annonçait quelquechose. Je me joignis au groupe. On commença la marche, et Komari était toujours inconsciente. Je me rapprochai de Ryan.

Moi : Vous avez de quoi vous guider où vous allez au hasard ?

Ryan : Le soleil est ton ami. Je me repère grâce à lui.

Moi : J’ai une carte si tu veux. Ca pourrait être plus pratique.

Ryan : Nan c’est bon ! Merci quand même.

Et il se mit à la tête du groupe. Je me retrouvai seule. On avait marché 5-10 minutes, puis l’adolescent se mis à côté de moi. Il avait les cheveux noirs et un T-shirt bleu.

… : Je m’appelle Akio. Et toi ?

Moi : Je préfère t’appeler par ton nom de famille. Moi c’est Sakagami Tomoyo.

Il avait l’air déçu que je ne l’appelle pas par son prénom. Il ne voulait pas que je l’appelle Akio-kun en plus ?

Akio : Atsumi Akio… Tu en a vu beaucoup, de Contrôlés ?

Moi : Pas mal oui. Avant d’être avec vous, on était dans une ville bourrée de Possédés.

Atsumi : De Possédés ?

Moi : C’est ma façon d’appeler les Contrôlés.

Atsumi : Ah. Vous n’étiez que deux ?

Moi : Oui.

Atsumi : Tu fais des Duels ?

Moi : Oui. Toi aussi ?

Il rigola un peu.

Atsumi : Non.

Ouah. Super la conversation…

Atsumi : Et… tu sais où tu va aller demain, lorsque tu ne seras plus dans le groupe ?

Moi : On ira vers les Chutes du Néant. On a une mission à remplir là-bas.

Atsumi : Ah bon ? Vous allez y faire quoi ?

Moi : C’est assez personnel désolé.

Atsumi : Oh pas grave. Chacun ses secrets !

Au fait est-ce qu’on se dirigeait vers les Chutes du Néant ? Je sortis la carte de mon sac et la dépliai. Je repérai notre position et celle de notre destination. Ouf ! On y allait même directement. C’était une bonne nouvelle ! Comme l’avait prévu Ryan, le ciel est dégagé et le soleil est haut et brille de mille feux. Il faisait chaud. Plus vite on sera à l’ombre, mieux se sera. Surtout pour Komari. La pauvre, après tous ces évènements, elle doit affronter, inconsciente, la chaleur. Je vis qu’elle suait et interpellai Ryan :

Moi : Je crois que Komari ne va pas très bien…

Ryan jeta un coup d’œil à Komari, toujours sur ces épaules.

Ryan : C’est vrai qu’elle n’a pas la forme. Tu veux qu’on s’arrête un peu ?

Moi : Pas dans ce désert – si c’en est un.

Ryan : Mmm… Je ne vois pas trop quoi faire, à part continuer jusqu’à trouver le village. Ne t’inquiète pas, ça va aller !

Je n’en étais pas si sûre. Komari était quelqu’un d’assez faible. Je ne l’avais rencontrée que hier, mais j’avais l’impression de la connaître. J’espérai qu’elle ne tombe pas malade, surtout en cette période de chaos, où l’on ne pouvait certainement pas trouver de médecins ou de médicaments.

On marcha pendant plusieurs dizaines de minutes, peut être une heure, peut être deux heures, sans que personne ne prenne la parole. Jusqu’à ce qu’on vit une silhouette s’étendre au loin. Elle n’avait pas de forme précise, mais ça ressemblait à des maisons. Le village ! On y est enfin, après ce temps passé à marcher dans le sable ! Mes baskets étaient remplies de sable, mais je ne m’en étais pas plain.

Moi : Regardez ! On est bientôt arrivé !

Les enfantes crièrent de joie, et tout le monde avait le sourire aux lèvres.

Ryan : Mais faîtes quand même attention, on va être discret jusqu’à exploration des lieux. On ne sait pas s’il y a des Contrôlés dans ce village.

Il avait raison. Il fallait être prudent. Nous approchâmes du village, mais au lieu de le traverser, on le contourna, histoire de voir si les frontières étaient sûres. Je pus voir quelques rues du village. Elles ressemblaient à celles de Kaita, le village ressemblait à Kaita. Les routes étaient aussi un peu sablées, mais les maisons étaient faîtes en terre cuite. Je n’en avais jamais vu au Japon. Au bout de 2-3 minutes, nous avions fait le tour – et oui c’est assez petit. Nous rentrâmes dedans. On était sur une route, lorsqu’on vit un Possédé en train de discuter avec un autre. Ils n’étaient pas des zombies, mais ils étaient tout de même dangereux.

Ryan : Soyez discret. Faîtes le moins de bruit possible. Il ne faut pas attirer leur attention.

On s’était donc accroupi, et on les contourna en passant derrière une maison.

Ryan : Bon, je pense qu’il est mieux qu’on fasse un petit groupe pour explorer les environs à la recherche d’une maison où il n’y a pas de Contrôlé autour, qu’on soit en sécurité. Qui s’y colle ?

Personne ne se désigna. Ok, j’y vais.

Moi : C’est bon je suis partante.

Atsumi : Moi aussi !

Je tournai la tête pour le regarder. Il me fit un clin d’œil.

Ryan : Ok. Akio et toi allez partir en exploration. On sera ici, dans cette maison attendant votre retour. De toute façon ce n’est pas vaste ici. Essayez d’attirer l’attention des Contrôlés en dehors du village, comme ça on y sera en sécurité totale. Je m’occupe des deux qu’on a vus avant. Allez !

Moi : Faîtes bien attention à Komari s’il vous plaît. Elle n’est pas en forme.

Atsumi se dirigea tout de suite vers la prochaine maison. Je le suivi de près. On y pénétra, personne. On alla dans une autre, toujours personne, et heureusement ! Je n’avais pas envie de tomber sur des Possédés, j’en avais assez vu aujourd’hui.

Moi : C’est une bonne chose qu’il que ce soit vide.

Atsumi : Yep. Les rues aussi ont l’air désert. Viens, on va chercher un stand de nourriture ?

Moi : Ouai pourquoi pas ? Avec un peu de chance, on pourrait même tomber sur une mine d’or !

Atsumi : Avec un peu de chance…

J’espérais qu’on allait en trouver, de la nourriture. Ca sera mieux de manger ce qu’il y avait dans le sac de Komari ! Pourvu qu’elle se remette rapidement. Je m’inquiétais pour elle. On se dirigea toujours de maison en maison, en passant par derrière pour éviter les rues. Mais on y gardait quand même un œil. A un moment, on vit un Possédé. Il était en train de garder une maison un peu différente des autres. Elle était bien carré, et en métal. Une maison en métal oO ? Jamais vu ça. Il doit y avoir quelquechose d’important dedans, en plus si elle est surveillée.

Moi : Regarde ça. Si on allait jeter un coup d’œil à l’intérieur ?

Atsumi : Oui mais comment on fait pour écarter le garde sans faire du bruit et nous attirer des ennuis ?

Moi : C’est vrai… Je réfléchis…

Atsumi : Peut-être en lançant un caillou ?

La vielle méthode… >.>

Moi : Non c’est trop… banal. Et il va revenir par la suite. En plus faut pas qu’il nous voit sinon on est mal. Il ira avertir ses copains.

Atsumi : Un Duel contre lui non ?

Moi : Ca attirera trop l’attention s’il y en a d’autres dans les parages.

Atsumi : Ben mince… Comment on fait alors ?

Là était la question. Comment faire pour le dégager sans attirer l’attention et sans se faire repérer ? Dur dur… Quoique…

Moi : Si on fait le tour ? Il garde la porte, mais peut être que derrière il y a une fenêtre où l’on puisse passer. On essaie ?

Atsumi : C’est parti !

On fit donc le tour. Ca a pris à peine 2 minutes, et en plus j’avais raison, il y avait bien une petite fenêtre tout en bas du mur du jardin. On s’y mit de part et d’autre, en tendant bien l’oreille pour vérifier si c’était inoccupé.

Atsumi : J’entends quelqu’un parlé.

C’était vrai. Il y avait au moins une personne à l’intérieur, mais on ne la voyait pas. La fenêtre était sale comme je ne sais pas quoi et nous empêchait de voir à travers. Mais l’avantage c’était qu’on ne pouvait pas non plus nous voir. C’était une voix d’homme.

Homme : Comment ça c’est passé ?

Après cette phrase, c’était une voix robotique qui parlait, sûrement un ordinateur. Le gars devait parler à distance via une machine, un PC.

Homme n°2 : Il va me faire son rapport. Je suis très déçu de lui.

Sa voix avait l’air sombre et maléfique. On aurait dit les Ténèbres incarnés.

Homme : Donc vous pensez qu’elles sont ici ?

Homme n°2 : C’est probable. Mais elles ont pu aller n’importe où. Fais des équipes de recherches et fouillez ce village. Ensuite allez explorer les alentours. Je n’aime pas qu’on se mêle de mes affaires.

Il parlait de nous ! De Komari et de moi !

Homme : Ca sera fait monsieur. Nous les trouverons.

Homme n°2 : J’espère.

Je levai la tête et regardai Atsumi. J’étais un peu paniqué.

Moi : Vite ! Il faut avertir le groupe qu’on nous cherche. Il faut se planquer.

Atsumi : Alors allons-y !

Il se leva à son tour, et on fit marche arrière. Plus rapidement qu’avant, mais aussi plus prudemment. Pourvu que les recherches ne les trouvent pas avant nous. On mit 5 minutes environ pour arriver à notre point de départ. J’étais fatiguée. Être rapide en étant accroupi pour ne pas se faire repérer était difficile !

Moi : On a découvert qu’ils nous cherchent. Il faut qu’on se trouve une bonne planque en attendant qu’il fouille le village.

Je balayai le groupe des yeux à la recherche d’une réponse. Je ne vis pas Ryan, mais Komari était là, toujours inconsciente, allongée contre un mur.

Atsumi : Où est Ryan ?

Femme : Il est justement parti cherchez un abri pour se cacher. Il a dit de l’attendre.

Atsumi : Depuis combien de temps est-il parti ?

Au moment où l’on allait répondre, Ryan apparu derrière le groupe.

Ryan : C’est bon j’ai trouvé. Tiens ? Vous êtes déjà là ?

Atsumi : Ils cherchent les filles. Il faut nous cacher rapidement ! Ils commencent à fouiller le village.

Ryan : Qui ça « ils » ?

Moi : On n’a pas le temps. Conduis-nous à ta planque !


Le Duelliste original n’est pas celui qui n’imite personne, mais celui que personne ne peut imiter.

Tutiou
Modérateur
Messages : 9785


haut haut de page
[Fic] : L'Ere du Dernier Duelliste posté le [19/04/2013] à 11:05

___________________________________________________________________________________

Chapitre 12 :


Ryan : C’est par là, suivez-moi discrètement.

Il se dirigea vers une autre maison, je pris Komari sur mes épaules et on le suivit. On y entra, puis il nous indiqua un tapis. Il le souleva et ouvrit une petite trappe.

Ryan : Ce n’est pas le luxe, mais au moins, on y sera en sécurité.

Chacun notre tour, on entra dans le petit souterrain. Ryan entra en dernier et replaça bien le tapis par-dessus la trappe pour la cacher. On était dans une cave, pas très grande – on était tous collés –, sombre et humide. Je n’aimais pas cet endroit, mais nous n’avions pas le choix. Quelqu’un demanda comment Ryan avait trouvé cette cave. Il répondit qu’il avait trébuché sur la poignée.

Moi : J’espère qu’ils ne vont pas la trouver.

Ryan : Chut ! Ecoutez.

Des bruits de pas se firent entendre au-dessus de nos têtes. Ca devait certainement être des Possédés. Ils parlèrent, mais je n’arrivais pas à comprendre ce qu’ils disaient, faute du sol. Au bout d’1 minute, ils partirent.

Ryan : Attendons encore 10 minutes pour être sûr d’être en sécurité.

Les minutes passèrent. Elles étaient longues, très longues. Komari devait étouffer ici. Qu’est-ce que je donnerai pour qu’elle se réveille et qu’elle aille bien ! Mon ventre gargouilla soudainement. J’avais faim – évidemment -, je n’avais pas mangé depuis… 2 jours ? Au bout d’un certain temps, j’annonçai :

Moi : Je pense que le danger est écarté. Ils ont du tous partir. Nous pouvons sortir.

Ryan ouvrit la trappe et regarda aux alentours.

Ryan : Ca va c’est dégagé.

Il sortit le premier, suivit de tout le monde. Je fus la dernière dans la cave, parce qu’il fallait que je prenne bien Komari pour ne pas qu’elle tombe sur le côté. Je réussi à monter avec sans trop de difficulté.

Moi : Ma pauvre Komari…

Une fois tout le monde sorti, Ryan annonça :

Ryan : D’après Akio et Tomoyo, le village serait maintenant vide. Vous pouvez vous y déplacer librement, mais faîtes attention quand même. S’il y a le moindre problème, faites-le moi parvenir.

Sur ces paroles, tout le monde disposa. Je sortis et alla sur la route, Komari toujours sur mes épaules. Heureusement qu’elle n’était pas lourde ! D’ailleurs je me demande comment elle fait pour être légère avec tout ce qu’elle mange… Elle n’a pas l’air très sportif, la preuve elle s’est évanouie depuis plus de 2 heures ! Et elle était toujours inconsciente. Je me dirigeai vers la maison d’en face de celle dans laquelle on s’était planqué. Je cherchai une chambre où je pourrai déposer Komari. J’en trouvai une et je l’allongeai sur le bas lit. La pièce était petite – 4m² environ.

Atsumi : Tu veux que je vous apporte quelquechose ?

Je sursautai de peur lorsqu’il prononça ces mots. Je ne savais pas qu’il m’avait suivi. Je me retournai pour le regarder.

Atsumi : Ouah il ne te faut pas grand-chose pour avoir peur 😉

Moi : En même temps tu n’as pas prévenu.

Atsumi : Alors tu veux que je vous ramène de la nourriture ? J’ai repéré des stands avant.

Moi : Je veux bien merci. Je reste avec Komari.

Atsumi : Ok.

Il sortit de la pièce, et je reportai mon attention sur Komari. Quand va-t-elle se réveiller ? Il est déjà midi passé. Si elle reste endormie trop longtemps, elle va mourir de soif, surtout par ce temps très ensoleillé ! Je mis ma main sur son front. Il était bouillant et humide. Elle suait ! Manquait plus que ça ! J’étais triste pour elle. Elle n’avait rien fait… et elle est malade et assoiffée ! De plus sa respiration était rapide, comme si elle manquait d’air.

Moi : Je suis désolé Komari…

Je retins mes larmes, mais finalement j’éclatai en sanglot. Pourquoi ?! Elle n’avait rien fait pour mériter ça ! Elle… elle… a tout perdu… Et maintenant c’est son tour. C’était horrible ! Savoir son amie mourante était insupportable ! Je ne pouvais rien faire pour elle. Elle devait se combattre seul. Son âme, son combat. Et avec elle se trouvait l’espoir. Et j’étais sûre que cet espoir allait la sauver. Soudain, j’entendis quelqu’un entrer. C’était Atsumi avec un sachet – de nourriture certainement. J’essuyai rapidement mes larmes.

Atsumi : Oh ! Je te dérange ?

Moi : Non c’est bon. Pose le sachet ici. Merci. Beaucoup.

Il repartit aussitôt. Je pris le sachet et regardai ce qu’il contenait. 3 bouteilles d’eau – sympa – et des box de pattes avec de la viande. J’ouvris ma part et commençais à la manger. C’était froid, mais bon. Je m’adossai au mur à côté du lit et continuai de manger en silence. Komari transpirait toujours, ce qui ne me rassura pas. Je repensai aux paroles du gars qu’on a entendu, Atsumi et moi. Pas celui qui était dans le village, l’autre, qui parlait via une radio. Qui était-ce ? Un lieutenant ? Ou pire… Le Maître ? Nan je ne pense pas. Sa voix avait l’air jeune. Ca doit être un autre Lieutenant du Maître. Mais un enfant ! Il est malade de transformer des enfants ! Mais ce n’est pas sûr… Qui était-ce ? Mystère…

Soudainement, Komari toussa violemment. J’abandonnai mon repas pour me précipiter vers elle et la soutenir.

Moi : Komari…

Elle toussa de plus en plus fort. Et… elle ouvrit les yeux. Un grand sourire vint sur mes lèvres. J’enlaçai Komari très fort.

Moi : Komari !

Elle finit de tousser et me répondit :

Komari : Tomoyo… Je suis faible…

Moi : Ne t’inquiète pas, on est en sécurité ici. Repose-toi, reprends des forces.

Komari : Mais… les Chutes du Néant ?

Moi : On peut attendre. L’important est que tu ailles bien. Repose-toi.

Elle n’arrivait pas à bouger un pouce. C’était malheureux. Sa course lui a totalement épuisée ses forces. Elle se laissa aller, et ferma les yeux. Elle avait reprit son sommeil. Ouf ! Elle était là, avec moi. En vie. Mais mal au point. Il fallait qu’elle se rétablisse pour qu’on puisse continuer notre route. En attendant son réveille – qui sera certainement dans très, trèèès longtemps -, je décidai d’appeler Yû pour voir où il en est. Je sortis mon portable du sac. Je l’allumai et vis qu’il n’y avait pas de réseau. Mince ! Et pire : la batterie était presque vide ! Je n’avais pas de quoi le recharger. Je ne pourrais plus avoir de contact avec Yû ! Non ! Comment on fera pour savoir quoi faire, savoir où se rencontrer ?! Bon… reste calme Tomoyo, on va trouver une solution. Je décidai donc d’aller voir dans le village s’il n’y avait pas de quoi téléphoner ou recharger la batterie. Et peut-être aussi trouver des médicaments pour Komari. Je me levai, et, avant de passer la porte, je lançai un dernier regard vers Komari. Elle dormait paisiblement, plus calme. Ca me rassura. Je quittai notre abri pour me retrouver dehors, sur la route, en plein soleil. On se croirait en plein désert c’était impressionnant. J’arpentai les rues à la recherche d’un petit shop pour trouver ce que je cherchais. Je tombai sur une petite boutique. La porte était ouverte, j’entrai. Il faisait bon à l’intérieur, bien froid. Je passai dans les rayons. Je vis plein de choses différentes, mais pas de chargeur. Mais je tombai sur une étagère contenant des petites boîtes blanches. Des médicaments ! Je me jetai sur l’étagère et regardai ce qui avait l’air utile pour aider Komari – je ne m’y connais pas trop en médecine. Alors alors… Qu’est-ce que peut être bien… Ca ? Ou ça ? Je m’embrouillai, donc : je pris mon sac, j’ouvris mon sac, je balayai tous les médocs d’un coup de bras et les mis dans mon sac, je fermai mon sac, je mis mon sac sur mes épaules. Voilà, c’était rapide et efficace ! Je me levai et observai une dernière fois la salle avant de quitter le magasin. Il n’y avait rien d’autre. Je sortis et me dirigeai vers la petite maison où était abritée Komari. J’espérai qu’elle allait bien. Lorsque je rentrai dans sa chambre, elle avait les yeux ouverts, l’air de m’avoir attendu.

Komari : Tu es en retard, Tomoyo !

Moi : Comment ça je suis en retard ?

Komari : Tu en a mis du temps.

Le ton de sa voix était celui de la plaisanterie. C’était bon signe !

Moi : Sumimasen Ohime-sama* ! (Désolé princesse).

Komari : Ca va ^^

Je m’approchai d’elle et m’assis sur le bas lit.

Moi : Sinon ça va ?

Komari : Je pense avoir un peu de fièvre.

Je lui touchai le front. Elle était bouillante !

Moi : Tu ne vas pas bien du tout là. Attends ! Je t’ai rapporté des médicaments. Tu as mangé ?

Komari : Ben oui !

Réponse attendue.

Moi : Bon…

Je fouillai dans mon sac à le recherche d’un médicament potentiellement convenable à sa fièvre. Je sortis une boîte et la lui tendis.

Moi : Tiens, enfile-moi ça.

Komari : C’est quoi ?

Moi : Regarde c’est écrit >.> Tu sais lire le japonais j’espère ?

Komari : Ben oui !

Moi : Alors gobe-le !

Elle sortit un comprimé de la boîte.

Komari : Beurk ! Ca ne donne pas envie de l’avaler ce truc…

Moi : Il va bien falloir si tu veux guérir ma vieille !

Komari : Glups !

Elle le mit dans sa bouche et attendit. Je sortis une bouteille d’eau de mon sac et lui la tendis.

Moi : Evidemment sans eau c’est dur…

Elle la prit et but tout le contenu. Elle avait soif ! Ca se comprend. Une fois la bouteille vidée, elle la jeta par terre et s’allongea dans son lit.

Moi : Ca va ? Tu te sens fatiguée ?

Komari : Je suis crevée ! Je pense que je vais faire un gros dodo et…

Et elle s’endormit. Ouah ! C’était rapide ! Et en plus elle ronflait déjà et bavait, la bouche grande ouverte. C’était une bonne chose si elle s’endormait rapidement. Comme ça elle se reposera bien et on pourra partir plus rapidement d’ici une fois rétablie. Je me levai et m’écartai du lit pour la laisser dormir. Je sortis de la pièce et rejoignis les autres. Ils étaient tous en cercle, Ryan au milieu, dans la rue juste devant notre abri. Je m’approchai d’eux.

Ryan : … je pense donc que nous partirions demain matin. Ah ! Tomoyo ! Viens, assis-toi avec nous.

Je m’assis à côté d’Atsumi.

Ryan : Je disais donc que les Contrôlés reviendront peut-être demain. Nous partirons alors très tôt, pour ne pas croiser leur chemin.

Les autres acquièrent. Ryan annonça que la séance était levée – sûrement ils avaient l’habitude de se réunir à un moment de la journée pour discuter des problèmes… Soudain, une explosion retentit derrière nous. Je me retournai, et vis une énorme fumée orange/grise montée vers le ciel. C’est qui qui fais ce bordel ? C’était la panique parmi notre groupe. Ryan essaya des les calmer.

Ryan : Gardez votre sang-froid ! Que tous ceux qui son en état de faire des Duels viennent avec moi ! Les autres, restez ici ! Tomoyo, tu les protégeras. Vous attendrez mon retour.

Il se retourna. Accompagné de deux autres Duellistes, il s’élança dans la direction de l’explosion. Certains lui souhaitèrent bonne chance. Il allait en avoir besoin. Bon, je devais les protéger. Faut faire mon job maintenant. A moi de jouer !

Moi : Vous tous, allez dans la planque dans laquelle on é été avant. Je vais aller chercher Komari et je vous rejoindrai.

Ils s’exécutèrent. Ouah ! Ils étaient obéissants. C’était une bonne chose. Plus vite on sera en sécurité, mieux ça sera ! Je courus chercher Komari. Lorsque je pénétrai sa chambre, elle était réveillée, assise sur le lit.

Komari : Qu’est-ce que c’était ce bruit ?

Moi : Je ne sais pas. On est sûrement attaqué. Viens, on va rejoindre les autres dans la cave.

Je pris mon sac et l’enfilai sur mon dis. Komari arriva à se lever et fit de même. Je quittai la pièce la première, mais je remarquai que Komari ne me suivait pas. Je me retournai et la vis étendue sur le sol. Mince ! Elle s’était encore évanouie ! Son état de santé ne lui permettra pas de marcher ! J’accourus vers elle et la soulevai. Elle était consciente, mais faible.

Komari : C’est bon… Laisse-moi ici et va rejoindre les autres…

Moi : T’es malade ?! Tu viens avec moi.

Je la pris et la mis sur mes épaules. Elle cracha soudainement su sang. Oh mon Dieu ! Qu’est-ce qui lui arrive ?! Pourquoi elle crache du sang ?! Je commençai à marcher, ses pieds traînaient par terre.

Komari : Tomoyo… Laisse-moi…

Moi : Pas question !

A ma plus grande surprise, elle me mordit l’épaule pour que le la lâche. Mais je tins bon.

Komari : Tomoyo…

Elle pleura. Et sourit aussi. Elle souriait et pleurait. Elle voulait… Elle voulait… Non ! On franchit la porte de notre abri. La cave était à une centaine de mètres de nous, à notre droite.

Komari : Laisse-moi ! Laisse-moi… ici… mourir. Va te sau…

Moi : Non ! Non non non !

Je pleurai moi aussi. Je baissai la tête. Le sang continuait de couler de sa bouche et se répandit derrière nous, sur notre passage.

Komari : Tomoyo…

Moi : Tais-toi !

Komari : Tomoyo…

On était maintenant à une cinquantaine de mettre de notre – ou plutôt de mon – objectif.

Komari : Tomoyo, re…

Moi : Non tu reste avec moi !

Komari : Devant toi… Regarde…

Je levai la tête et vis, dans la maison où devait être la cave, un zombie. Putain ! Je fis demi-tour et courus en serrant bien fort Komari pour ne pas la laisser tomber.

Komari : Laisse… moi.

Je continuai ma course, malgré ses plaintes. On était encore poursuivit par un zombie, ça voulait dire que Rex n’était pas loin. Devant moi, je vis encore un autre zombie. Et… Oh mon Dieu ! C’était Atsumi ! Ce n’est pas possible ! Pendant 5 minutes on était absent et… Je pris la rue à ma gauche pour l’éviter. Il me vit et courut après moi. Maintenant il y avait 2 zombies ! Et en plus j’avais Komari sur mes épaules qui me donnait de faibles coups pour que je la lâche. C’était horrible vous ne pouvez pas imaginez… Soudain, j’entendis un cri. C’était celui de Komari. Je sentis aussi qu’on nous retenait. Je tournai la tête pour voir qui nous gênait. Un zombie – Atsumi – tenait la jambe de Komari en essayant de la mordre. Elle était ensanglantée, le zombie la griffait en même temps. Je me retournai, le zombie lâcha prise et je lui assénai un violent coup de pied dans la tête. Ca fit un bruit vraiment, mais vraiment déguelasse. Un bruit de… boyau qui explose ? Pourtant c’était dans sa tête que je lui avais donné le coup de pied. Mon pied avait fait un impact dans sa tête. Elle était un déchiquetée. Il tomba à la renverse et je vis une marée de sang sortir de son crâne déchiqueté. J’eus un haut le cœur. Pauvre Atsumi ! Il n’était plus de ce monde, mais ça été rapide. Il ne fallait pas s’apitoyer sur son sort, l’autre zombie nous rattrapait. Je repris donc ma course. J’entendis Komari pleurer. Elle continuait aussi à cracher du sang. Mais c’était quoi ça ? Pourquoi elle crachait encore du sang ?! Puis, elle semblait s’être évanouie à nouveau.

Moi : Tiens bon Komari ! Tiens bon…

Devant moi, à une vingtaine de mètres, se trouvait une sortie du village. Elle menait vers l’explosion. Le danger était derrière, mais aussi devant. Je l’empruntai tout de même. Peut importe le danger, il faut continuer ! Je franchis la frontière. Devant moi, toujours du sable, mais beaucoup moins que là où l’on était entré. On commençait à voir un peu de végétation. Quelques arbres poussaient non loin. Je continuais toujours ma course. Quelques mètres plus loin, je pénétrai une sorte de petite forêt. C’était étrange d’en trouver une par ici, à côté d’un désert. Décidemment il faudrait je révise plus ma géographie parce que j’ai l’impression d’être en Terre inconnue :S Cette petite forêt était composée principalement de palmier. De plus en plus étrange. Le Japon n’est pas réputé pour avoir des palmiers en masse. On se croyait dans une jungle. Je tournai la tête pour voir si on était toujours poursuivit. Personne. Pas un zombie.

… : Ca t’étonne, hein ?

Je me retournai. Rex… Devant moi, à une dizaine de mètres.

Moi : Qu’est-ce que tu fous ici ?!

Rex : Le Maître m’a dit que vous ne devriez pas être très loin de la ville. Je suis venu ici au hasard et il se trouve que je vous ai trouvées – jeu de mots !

Je ne l’avais pas remarqué avant, mais le lieu de l’explosion était juste derrière Rex.

Moi : Pourquoi t’as produit une explosion ici ?

Rex se retourna. Derrière lui se trouvai une énorme fumée.

Rex : Pour attirer votre attention. Il se trouve aussi que ça a marché !

Il remarqua que Komari était sur mon dos et l’examina à distance, les yeux plissés.

Rex : Qu’est-il arrivé à cette très chère Komari-chan ? Elle n’a pas l’air très au point…

Moi : La ferme ! Affronte-moi en Duel !

Rex : Holà ! Ne soit pas énervée, jeune fille. Je ne veux pas t’affronter. Celle que je veux, c’est elle.

Il point du doigt Komari.

Moi : Lâche !

Rex : Non non. Ne t’inquiète pas, tu vas l’avoir, ton Duel.

Il sourit. C’était quoi ce sourire débile ? Je compris aussitôt. Je vis Ryan sortir de derrière je-ne-sais-quoi. Il n’avait pas l’air d’avoir son corps, et portait la fameuse marque violette autour de son œil gauche. Il était Possédé !

Rex : Ca sera ton adversaire !

Moi : Qu’est-ce que tu lui a fais ?

Rex : Je l’ai juste battu en Duel, mais je n’ai laissé sous sa forme humaine. Pour qu’il puisse t’affronter lorsque je réglerai le compte à ta copine, mais il semble qu’elle soit indisponible… Bah ! Ce n’est pas grave. Tu as de la chance qu’il ne soit pas un zombie à l’heure où l’on parle…

Je déposai délicatement Komari sur le sol, en l’adossant à un palmier. Tiens bon le temps que je m’occupe de lui, Komari ! Je sortis mon Duel Disk de mon sac et le mis à mon poigné gauche.

Moi : Alors en garde !

Ryan : En garde !

Tomoyo (4000) / Ryan (4000)

Rex : Je vais regarder ce petit match pour me divertir. Peut-être que Komari se réveillera…

Il alla s’adosser confortablement au pied d’un palmier et croisa les bras. Komari, elle, était toujours inconsciente mais le sang avait arrêté de couler. Ouf !

Moi : Même si ça serait le cas, tu ne toucheras pas à un seul de ses cheveux !

Rex : Calme-toi… Concentre-toi sur le Duel ma puce.

Moi : Non mais ! La ferme !

Je reportai mon attention sur Ryan. Il était comme avant, sauf qu’une vilaine marque violette s’était afficher autour de son œil gauche.

Ryan : Je commence et je pioche ! Je vais Invoquer Tête Colossale Chronomal en mode Défense ! Je termine mon tour avec ça.

Moi : C’est mon tour, je pioche ! J’Invoque Patrouilleur Stygien en mode Attaque. « Dommage je ne peux pas détruire son monstre… » Je Pose 1 carte face cachée pour terminer mon tour.

Ryan : Je pioche ! J’active ma carte Magie Tablette de l'Œil Pyramide Chronomal. Tous les monstres Chronomal gagne 800 points d’ATK ! Ensuite je vais passer ma Tête Colossale Chronomal en mode Attaque. Battle ! Tête Colossale Chronomal, attaque son Patrouilleur Stygien !

Rex : Une autodestruction, hein ?

Nos deux monstres explosèrent en même temps après s’être tapés dessus.

Ryan : Je termine mon tour avec ça : 1 carte face cachée.

Moi : C’est tout ? Je pioche ! J’Invoque Getsu Fuhma en Mode Attaque. Battle ! Je t’attaque directement avec mon monstre !

Ryan : Dans mon Piège ! J’active Prison Dimensionnelle ! Je retire du jeu ton monstre !

Moi : Non ! Je termine mon tour alors.

Ryan : Pioche ! Maintenant viens affronter la puissance de mon Deck ! J’Invoque Jet Doré Chronomal. J’active son effet. J’augmente le Niveau de tous mes monstres Chronomal de 1. Il passe donc Niveau 5. Ensuite, si je contrôle un monstre Chronomal je peux Invoquer Spécialement Moai Chronomal depuis ma main en mode Défense.

Moi : 2 monstres de Niveau 5… Il arrive…

Ryan : Je superpose mon Jet Doré Chronomal et mon Moai Chronomal Niveaux 5 ! Apparaît ! Numéro 33 : Machu Mech Chronomal !

Le sol parût s’ouvrir, puis son monstre émergea des profondeurs de la Terre. C’était une forteresse imposante – qui ne ressemblait à rien.

Moi : C’est quoi ce monstre ?!

Ryan : Un de mes meilleures monstres ! N’oublie pas la Tablette de l'Œil Pyramide Chronomal. Il a 3200 ATK ! Et maintenant je vais t’écrasée ! Battle ! Numéro 33 : Machu Mech Chronomal, attaque-la directement !

Moi : J’active ma carte Piège Attaque Impénétrable. Durant cette Battle Phase, je ne reçois pas de dommage de combat « Ouf ! J’ai résisté ».

Ryan : Tu as de la chance, je termine mon tour.

Moi : Je pioche ! Je commence par activer ma Carte Magie Typhon d'Espace Mystique. Je détruis ta Tablette de l'Œil Pyramide Chronomal ! L’ATK de ton monstre redescend à 2400 points. Ensuite j’active l’effet de mon Patrouilleur Stygien depuis mon Cimetière. En le retirant du jeu, je peux Invoquer Spécialement un monstre Démon avec une ATK de 2000 points maximum depuis ma main. Je choisis Résonateur des Flammes !

Ryan : Vas-y fais-toi ta petite Défense.

Moi : Ensuite j’Invoque mon Dragonute à la Hache. Je Syntonise mon Résonateur des Flammes Niveau 3 et mon Dragonute à la Hache Niveau 4. J’Invoque mon Dragon Ailé, Seigneur des Explosions en mode Attaque ! Et grâce à l’effet de Résonateur des Flammes , le monstre Synchro qui l’a utilisé en tant que Monstre-Matériel de Synchro voit son d’ATK augmenter de 300 points ! Il passe donc à 2700 ATK et surpasse ton monstre…

Ryan : Pas si vite ! J’active ma carte Piège Rugissement Menaçant. Ce tour, tu ne peux pas déclarer d’ATK !

Moi : Mouai… Tu as gagné un tour… Je Pose 1 carte face cachée et je dis à toi.

Ryan : Pioche ! Je commence par activer l’effet de mon Numéro 33 : Machu Mech Chronomal ! En détachant 1 Matériel Xyz, je cible un de tes monstres (Dragon Ailé, Seigneur des Explosions). Je t’inflige des dommages égaux à la différence entre son ATK actuelle (2700) et son ATK d’origine (2400), soit 300 points !

Moi (3700) : Ca va encore, ce n’est pas dangereux.

Ryan : Et ce n’est pas tout ! Mon Machu Mech Chronomal gagne les dommages subit en points d’ATK ! Il possède maintenant la même ATK que ton monstre ! Hmm… Je ne vais pas faire d’autodestruction cette fois-ci… Je soupçonne un mauvais effet de sa part.

Moi : « Mince il a compris ! »

Ryan : Je Pose une carte et termine mon tour.

Moi : Pioche. Je vais Invoquer Diapason Magnétique ! Je Syntonise maintenant mon Diapason Magnétique Niveau 1 et mon Dragon Ailé, Seigneur des Explosions Niveau 7. Déploie tes ailes obscures, sors tes griffes acérées. Sors des Ténèbres et rejoins-moi pour rendre l’équilibre dans le jeu !! Les Etoiles ont fait appelle à toi ! Apparaît Dragon Rouge Archdémon !

Ryan : Ah ! Ton meilleur monstre est là, non ?

Moi : En effet, et il va t’anéantir ! Battle ! Dragon Rouge Archdémon, attaque son Machu Mech Chronomal !

Son monstre éclata sous les flammes crachées par mon Dragon.

Ryan (3700) : Ok, mais j’active Méthodes Stonehenge. Lorsqu’un monstre Chronomal est détruit, j’en Invoque un autre de max. Niveau 4 depuis mon Deck en mode Défense. Apparaît, Machine Maya Chronomal !

Moi : Je Pose une carte et je termine mon tour.

Ryan : Je pioche ! Je Sacrifie mon Machine Maya Chronomal en le comptant comme 2 Sacrifices pour Invoquer le tout puissant Golem Rouages Ancients !

Moi : Encore une monstre avec une ATK élevée ! Heureusement que le mien l’égalise…

Ryan : Mouai tu as de la chance, petite ! Mais je vais encore faire une autodestruction ! Golem Rouages Ancients, attaque son Dragon Rouge Archdémon !

Moi : « Mince… Pourquoi je ne peux pas activer Force de Miroir ? »

Ryan : Lorsque Golem Rouages Ancients attaque, tu ne peux pas activer de Cartes Magies ou Pièges !

Les deux monstres se foncèrent dessus en balançant leur poing en avant. Ils se percutèrent, et de là se produit une explosion qui détruisit les 2 créatures.

Moi : « Il aime bien les autodestructions lui… »

Ryan : Je Pose 1 carte face cachée et je termine mon tour.

Moi : « Je n’ai plus de cartes en main, j’ai intérêts à bien piocher » Pioche ! « Ouf ! Ca va ! » Je Pose 1 carte face cachée et je dis : fin de tour.

Ryan : Je pioche ! J’active Technologie Chronomal. Je retire du jeu un Chronomal depuis mon Cimetière (Tête Colossale Chronomal) et je prends et regarde les deux premières cartes de mon Deck. J’en ajoute une à la main et l’autre est envoyée au Cimetière. J’ajoute Os de Cristal Chronomal à ma main. Ensuite J’Invoque Guerrier de Pierre en mode Attaque. Battle ! Guerrier de Pierre, attaque-la directement !

Moi : J’active ma Carte Piège : Renaissance Maléfique. En payant 800 points de vie (2900), j’Invoque 1 monstre Synchro depuis mon Cimetière, mais ces effets sont annulés. Je te choisis, Dragon Rouge Archdémon !

Ryan : Ce n’est pas grave. Mon Guerrier de Pierre va attaquer ton Dragon Rouge Archdémon !

Moi : Hein ?!

Son monstre explosa en mille morceaux lorsqu’il frappa du poing mon Dragon.

Ryan : Je ne reçois pas de dommages de combat grâce à l’effet de yugioh=RGBT-1]Guerrier de Pierre. En plus j’Invoque Spécialement 2 Jetons Pierre en mode Défense (ATK O/DEF O) ! Ca me protègera. Je termine mon tour.

Moi : Pioche ! Dragon Rouge Archdémon, attaque tout de suite un de ces Jetons Pierre ! Ensuite j’active Vase du Dragon Rouge. Si je contrôle Dragon Rouge Archdémon, je pioche 2 cartes ! Je termine mon tour.

Ryan : Je pioche. Hmm… Que faire ? Je termine mon tour.

Moi : « Déjà ?! » Je pioche ! J’Invoque Quaterback Archdémon en mode Attaque ! Battle ! Quaterback Archdémon, attaque son dernier Jeton ! Ensuite, Dragon Rouge Archdémon, attaque-le directement !

Ryan (700) : Raaaaah !

Moi : Je termine mon tour. « Ca va je le domine énormément niveau Terrain »

Ryan : Ce n’est pas fini. Je pioche ! Si tu contrôles un monstre et pas moi, je peux Invoquer Spécialement Crâne de Cristal Chronomal! Ensuite son effet me permet d’Invoquer Spécialement un autre Chronomal depuis ma main ou Cimetière. Je choisis d’Invoquer Crâne de Cristal Chronomal depuis ma main !

Moi : Vas-y ! Fais-toi une défense !

Je pus voir un sourire s’étirer lentement sur les lèvres de Ryan.

Ryan : Fais place à mon meilleur monstre !

Moi : Quoi ?!

Ryan : Je superpose mon Crâne de Cristal Chronomal et mon Crâne de Cristal Chronomal Niveau 3 ! Pour Invoquer Chrononaute de Cristal Chronomal !

Moi : « Mon monstre le domine en terme d’ATK ! »

Ryan : Ensuite je vais activer ma Carte Magie Violent Orage ! Je détruis toutes les cartes Magies et Pièges sur le Terrain. Comme Renaissance Maléfique a ramené Dragon Rouge Archdémon

Moi : Nan ! Dragon Rouge Archdémon ! (Carte face cachée : Force de Miroir)

Ryan : Maintenant je vais gagner ! Chrononaute de Cristal Chronomal, attaque son Quaterback Archdémon !

Moi : Lorsque tu déclares une attaque quand Quaterback Archdémon est en mode Attaque, tu perds 500 points de vie !

Ryan (200) : Mais ton monstre dégage et tu prends les dommages !

Moi (2200) : Mince…

Ryan : Je termine mon tour avec ça. Comment vas-tu faire pour remonter maintenant ?

Moi : Ce n’est pas encore fini ! Je pioche. J’active Appel du Diapason et j’ajoute à ma main Diapason Des Ténèbres depuis mon Deck. Je l’Invoque ensuite en mode Défense. Je termine mon tour.

Ryan : Je pioche ! Battle ! J’attaque ton monstre avec Chrononaute de Cristal Chronomal !

Moi : Une fois par tour, il n’est pas détruit au combat.

Ryan : Résiste bien ! Je termine mon tour.

Moi : Je pioche. J’Invoque Sauveur Bacon ! Je Syntonise ensuite mon Diapason Des Ténèbres Niveau 3 et mon Sauveur Bacon Niveau 2 pour Invoquer Kalidor, Allié de la Justice ! Battle Chrononaute de Cristal Chronomal ! Kalidor, attaque son Chrononaute de Cristal !

Ryan : J’active l’effet de mon monstre ! Lorsqu’il est ciblé par une attaque, je peux lui détacher un Matériel Xyz pour qu’il ne soit pas détruit ni au combat ni par des effets de cartes durant ce tour.

Moi : C’est mieux que ce que je pensais ! Je vais chaîner Syntonisation De Combat depuis ma main. Je retire du jeu Diapason Des Ténèbres, et Kalidor gagne son ATK en ATK jusqu’à la End Phase, soit 1300. Il passe donc à 3500 ATK ! J’ai gagné !

Kalidor se jeta sur son monstre et lui asséna un violent coup de griffe.

Moi (800) : Quoi ?! Pourquoi j’ai perdu des points et pas toi ?!

Ryan : Oups ! J’ai oublié de te dire. C’est toi qui prends les dommages de combat !

Moi : Merde ! Ben de toute façon mon monstre reste le meilleur en termes d’ATK. Tu ne pourras pas toucher mes points de vie. Je termine mon tour.

Ryan : Je pioche. Hmm… Je vais Poser 1 carte face cachée et terminer mon tour.

Moi : Je pioche. Bon je vais tout de suite attaque ton monstre avec Kalidor !

Ryan : J’active son effet !

Moi (700) : Maintenant il n’a plus de Matériel ! Tu ne peux plus utiliser son effet !

Ryan : Ce n’est pas grave. J’ai une solution.

Moi : Mouai… Je Pose une carte et je termine mon tour.

Ryan : Pioche ! Bon je pense que je me suis assez amusé. Il est temps d’en finir !

Moi : Vas-y je t’attends !

Ryan : C’est bon ! Je vais détruire ton monstre !

Moi : Surtout avec un monstre plus faible…

Ryan : Battle ! Chrononaute de Cristal Chronomal , attaque son Kalidor !

Moi : Hein ?

Son monstre explosa au contact du mien.

Moi : N’importe quoi…

Ryan : J’active depuis ma main Double Retour Xyz. Lorsqu’un monstre Xyz est détruit, je peux en Invoquer 1 depuis le Cimetière puis Invoquez un autre monstre depuis mon Cimetière avec moins d’ATK que le Xyz ! Je fais revenir Chrononaute de Cristal Chronomal et Jet Doré Chronomal !

Moi : Ouai c’est cool…

Ryan : Ensuite, j’active son effet et il passe Niveau 5. Ensuite j’Invoque un autre Moai Chronomal ! Je superpose mes 2 monstres de Niveau 5 pour Invoquer le Gardien de l'Armageddon, Adreus !

Moi : Mince…

Ryan : Et j’active mon Piège Effet Xyz ! Lorsque j’Invoque par Xyz, je détruis une carte sur le Terrain ! Et je choisis Kalidor, Allié de la Justice !

Moi : Nan ! J’active Défense Anti-Mines ! J’annule un effet qui cible et détruit une carte.

Ryan : Ce n’est pas grave j’ai encore l’effet d’Adreus !

Moi : Je ne pense pas non. En plus d’annuler ta carte, Défense Anti-Mines t’inflige 500 points de dommages !

Ryan : Quoi ?!

Une mine sortit de ma carte et se propulsa vers Ryan. A côté de lui, elle explosa.

Ryan (0) : Noon !

Tomoyo (700) / Ryan (0)

Ryan s’écroula sur le sol, inconscient, comme d’habitude. Je tournai la tête vers Rex, toujours adossé à son palmier. Il avait l’air nerveux et faisait bouger sa jambe gauche.

Moi : Alors t’es dègue ?

Rex : Je dois l’avouer tu es forte… Le Maître doit savoir que tu te mets à travers de son chemin. Il va t’anéantir.

Moi : C’est ça va faire ta chochotte. Va pleurer à côté de lui.

Et là, il se leva et se dirigea vers moi, l’air pas très content. Oups ! Je pense que je l’ai provoqué ^^’’ Il se colla à moi avec un regard sévère. Je lui fis face pour ne pas avoir l’air intimidé. Je pouvais entendre et sentir son souffle – il avait mangé du ramen de porc ce midi…

Rex : Est-ce que tu connais le Maître petite ?

Moi : Nan ! Mais je suppose que tu vas me le dire ?

Rex : Il est… Il ne va pas te laisser faire.

Moi : Elle est cool ta life mon pote. Tu ne m’aides pas beaucoup là.

Il me prit par le col et me souleva. Mes pieds ne touchaient plus le sol.

Moi : Qu’est-ce que tu vas me faire ? Tu sais que je fais des arts martiaux ?

Rex : La prochaine fois c’est moi qui te prends en Duel. Tu pourras même m’affronter avec ta copine si tu veux.

Moi : A elle toute seule elle t’a battu donc…

Rex : La ferme !

Il me balança en arrière. Je fis une roulade pour me rattraper.

Moi : Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ?

J’avais une folle envie de l’affronter. C’était un ennemi à vaincre pour protéger Komari. Je reportai mon attention sur elle. Elle n’avait pas bougé.

Rex : Je te laisse la vie sauve… pour l’instant. Mais dépêche-toi de t’enfuir parce que mes zombies ne vont pas tarder à revenir…

En effet, j’entendis le hurlement d’un zombie. Vite ! Il faut prendre Komari et dégager vite fait ! En direction des Chutes du Néant bien sûr. Où est-ce déjà ? Par là il me semble ! Je courus prendre Komari sur mes épaules. Je remarquai que Rex n’était plus là. Ce sale crevard a du profiter que je tourne le dos pour se casser… Bon ce n’est pas grave de toute façon on le reverra. Les zombies se rapprochèrent, leur hurlement se fit de plus en plus entendre. Je pris donc la direction des Chûtes du Néant, en espérant de ne pas m’évanouir comme Komari l’avait fait.


________________________________________________________________________________

Chapitre 13 :


Je ne sais pas si vous avez déjà pensez à la façon dont vous allez mourir… Moi si… Je pensais comme dans les films, héroïquement. Peut-être en sauvant son petit ami… Quelquechose de « cool » vous voyez ce que je veux dire ? En battant un méchant qui a projeté de détruire le monde en le plongeant dans le chaos et la destruction. Quand vous êtes dans le camp du méchant, un truc genre plein de lave et de maisons détruites et incendiées. Il vous a attiré dans un piège dans lequel vous avez le choix entre sauver votre vie ou celle d’un proche, d’une personne aimée. Vous voyez quoi non ? Ben ce n’est pas grave si non ^^ Bref de toute façon il fallait qu’il y ait une apocalypse, une troisième Guerre Mondiale ou un truc de ce genre, et j’espérai que ça n’allait jamais arriver. Jusqu’au jour où tout a basculé…

… : Hé ! Réveille-toi !

Je dormais tranquillement jusqu’à ce quelqu’un vienne me perturber dans mon magnifique sommeil. J’ouvris les yeux. C’était onii-chan.

_________________________________________________________________

Onii-chan est une… comment dire… veut dire « grand frère ». « Grande sœur » se traduit par « Onee-chan ». Mais on peut aussi utiliser ses termes pour quelqu’un de très proche que l’on considère comme quelqu’un de sa famille. Ici le personne utilise Onii-chan pour désigner son grand frère.

_________________________________________________________________

Onii-chan : Allez réveille-toi !

Moi : Beuh… Qu’est-ce…

Il me tira du lit avec violence, ce qui n’était pas de son habitude. Il était toujours si doux avec moi. Ses courts cheveux châtains étaient en désordre, et il avait l’air de s’être habillé rapidement. Je devinai alors que ça recommençait, qu’il fallait partir. Je me levai avec agilité et pris mon sac qui était déposé au coin de la pièce. Il contenait mon Disque de Duel et mon Deck. Et oui je joue au Duel de Monstres 😉 Onii-chan sortis de la chambre, je le suivis. Il se dirigea vers la sortie. Enfin la porte de sortie comme on n’était pas chez nous. Depuis que les gens ont commencés à être méchants… comment dire… possédés ? Oui c’est ça. Donc depuis cet évènement, la population a eu l’air d’avoir diminuée d’un dixième… Donc on fuyait. On fuyait toujours et encore. Avec mes parents et onii-chan. Donc je disais qu’Onii-chan se dirigeait vers la sortie. Quelque chose n’allait pas… Je l’interpelai.

Moi : Hé ! Et papa et maman ?

Je vus qu’il baissa la tête et serrai les mâchoires. Je pus voir des larmes couler de ses yeux. Oh non !

Onii-chan : On doit y aller !

Moi : Quoi ?! Ils sont où ? Dis-le-moi !

Il ne répondit pas. Il fallait donc que j’aille vérifier par moi-même. Je me retournai et me dirigea vers la pièce à côté de la chambre. Le couloir était assez étroit et le parquet humide. Un escalier montait depuis la porte d’entrée jusqu’à un premier étage. La tapisserie était bleutée, mais usée par l’eau qui a certainement du pénétrer le toit. Cette petite maison avait l’air d’avoir été abandonnée depuis longtemps… J’entrai dans la pièce, c’était la cuisine. Là c’était du carrelage blanc et noir qui « décorait » le sol. Une petite table se trouvait au centre de la petite pièce. Et mon père dessus. Il était assis sur une chaise. Enfin assis… Allongé, étalé. Son corps était recouvert de sang. J’étais horrifiée par ce que je voyais. Son épaule droite avait l’air d’avoir été mordue. J’eus un haut-le-cœur mais me rattrapa. Je tombai néanmoins à genou et je vis pire. Ma mère, étalée sur le carrelage froid, elle aussi sanguinolente. L’un de ses bras paraissait arraché. Le sang était répandu sur le sol, le rendant encore plus sombre. Là, le haut-le-cœur fut dur. Les larmes coulaient sur mon visage et brouillaient ma vision. Mais cela ne m’empêcha pas de voir un être debout devant la deuxième porte de la cuisine. Celui qui était responsable de ce crime. Il avait les vêtements en lambeaux, la peau moisie… Bref je compris tout de suite que c’était un zombie. Son hurlement confirma cette crainte. Il était rauque, et faisait « raaaaah », comme toujours. Il se dirigea vers moi. J’hurlai de toutes mes forces. Il se précipita vers moi en s’abaissant pour m’attraper. Mais Onii-chan arriva.

Onii-chan : Ne touche pas toi !

Il asséna un bon coup de pieds au zombie qui s’envola à l’autre bout de la pièce. Onii-chan se dirigea vers les tiroirs et dégota un couteau à viande avec une lame bien aiguisée. Il la serra bien fort dans sa main droite et fonça vers le zombie qui était en train de se relever. Onii-chan tendit la bras, puis l’abaissa pour donner le coup fatal au mort-vivant. Le couteau se planta dans la tête. Le sang gicla partout, j’en reçu malgré la distance qui nous séparait. Le corps se laissa tomber sur le sol, plus rouge encore. Onii-chan retira le couteau dont la lame avait une teinture noire avec violence. Il me regarda ensuite.

Onii-chan : On part maintenant.

Moi : Mais…

Onii-chan : Tu veux qu’il y ait d’autres morts ?!

J’éclatai en sanglot. Je ne pouvais plus me retenir. Cette vie était atroce ! Comment on peut continuer de vivre après avoir vu ses parents mourir dévorés par un monstre ?! Comment ?! Maintenant il ne me restait plus qu’Onii-chan. Mais il risquait de bientôt mourir. Je le verrai mourir. Comme papa et maman. Et ensuite ça sera moi. Ca sera mon tour. A quoi bon ?! Onii-chan se dirigea vers moi et me tendit la main. Je la pris et me relevai, puis, brusquement, je saisis le couteau qu’il tenait dans sa main, le serrai de toutes mes forces dans les miennes, tendis les bras, mis la pointe en direction de mon corps, fermai les yeux, puis lançai le coup. Tout fut à la fois rapide, violent, et gracieux. Mais Onii-chan eut une réaction rapide, et saisit mes mains. Les siennes étaient recouvertes de sang. Je résistai, mais il était plus fort que moi. Malgré son avantage, je réussi néanmoins à garder le couteau. Nos mains allaient de droite à gauche, sans qu’aucun d’entre nous ne réussit à avoir l’arme. Mais cette petite lutte n’avait pas duré éternellement. Il avait prix l’avantage et, ses mains bien renfermées sur les miennes, me les cloua sur la table, à côté du corps de papa. J’essayai des les relever, mais en vain. Il les maintenait bien sur la table, me regardant avec un regard triste. Je fis une nouvelle tentative de reprise de contrôle en essayant de relever les mains, mais je n’y arrivai pas. Je le regardai dans les yeux, les larmes coulaient. Je serrais les dents et tirais le couteau en ma direction, mais il me l’en empêchait.

Moi : Arrête ! Laisse-moi tranquille !

Cette scène dura près d’une minute, sans que l’un de nous ne prenne le dessus. Finalement, je relâchai prise et détendis mes muscles. Onii-chan compris que je m’avouai vaincue et que je ne recommencerai plus. Il attendit néanmoins que je pose le couteau sur la table pour le reprendre par la suite. Je baissai la tête, honteuse. Les larmes coulaient toujours sur mon visage. Onii-chan me prit dans ses bras. Il caressa mes cheveux blonds.

Onii-chan : C’est fini…

Je le serrai à mon tour très fort. On resta enlacé pendant quelques instants. Ensuite, il s’écarta de moi et ce dirigea vers la porte. Je le suivis. Lorsque je fus sur le point de quitter la cuisine, je tournai la tête pour voir une dernière fois…

Onii-chan : Dépêche-toi. Tu sais ce qu’il va leur arriver, ils vont se…

Je le coupai en répondant sèchement, serrant les poings, baissant la tête, me retenant de lâcher des larmes.

Moi : Je sais.

Je me détournai et me dirigeai vers Onii-chan, qui m’attendait à côté de la porte d’entrée. Il l’ouvrit et nous sortîmes. Le soleil m’éblouit. Je ne m’attendais pas à le voir si haut et brillant dans le ciel. Mes yeux finirent par s’habituer. Je redécouvris le paysage. Une ville comme les autres. Une rue, des immeubles grisâtres alignés, des voitures abandonnées, dont certaines étaient retournées. Les gens avaient du comprendre la situation dès qu’ils avaient aperçu leur premier zombie, et s’étaient tirés de là vite fait, laissant leur affaire sur place. On pouvait même « emprunter » une voiture, les clés étaient toujours sur le contact. Aucune présence d’être vivant. On pouvait apercevoir quelques zombies à l’autre bout de la rue, mais on s’était habitué à les voir et avons compris qu’ils n’étaient pas très intelligent. On longea les mûrs pour rester à couvert un maximum, jusqu’à qu’Onii-chan me proposa d’aller ailleurs, dans une autre ville comme celle-ci ne contenait pas de centre commercial.

Moi : Mais comment on fera pour en rejoindre une rapidement et sans se faire repérer ?

Il me sourit et regarda une voiture (une Nissan) pas très loin de nous. La portière du conducteur était ouverte.

Moi : C’est pas très discret comme solution…

Onii-chan : Tu crois que les zombies vont nous courir après ?

C’était vrai. Ils n’allaient pas nous courser si on rejoignait une autre destination.

Onii-chan : Bon ben c’est parti 😉

Il compta jusqu’à trois pour qu’on y aille en même temps. On courut jusqu’à notre taxi, Onii-chan pris la place du conducteur comme il avait le permis – mais bon maintenant je pense que la police ne viendra pas nous embêter – et moi celle du passager, à l’avant. Il démarra le moteur, et fit marche arrière pour faire demi-tour. Malheureusement pour nous, le bruit avait eu l’air d’avoir attiré l’attention. Les quelques zombies qu’on avait vu précédemment étaient devenu plus nombreux. Un essaim de monstre était derrière nous, marchant dans notre direction.

Moi : Dépêche-toi !

Onii-chan : Ne t’inquiète pas no stress 😉

Au moment où il appuya sur l’accélérateur, la voiture cala. Je lui jetai un mauvais regard.

Moi : Dépêche-toi !

Il prit tout de suite un air sérieux et redémarra le moteur. La meute était maintenant à quelques mètres de nous. Onii-chan appuya plus doucement sur la pédale cette fois-ci, et la voiture démarra. Juste à temps. Les zombies avaient commencé à s’appuyer sur la voiture. Ils étaient comme tous les autres, la peau moisie, deux-trois boyaux sortaient de leur ventre, sentaient la pourriture… Bref ce n’était pas agréable de fréquenter ce genre de créature. Tous tombèrent sous le démarrage, mais un resta accrocher. Il se tenait aux essuie-glaces – ou je pense qu’il était coincé sous les essuie-glaces. Sa main était effectivement bloquée en-dessous. Comme la voiture avait commencé à prendre de la vitesse, les jambes du zombie traînaient sur le sol. Ses pieds devaient être brûlés… Finalement, il lâcha prise – ou plutôt il se décoinça – et s’écroula par terre.

Moi : Bien fait pour ta tronche.

Je me retournai et regardai Onii-chan.

Moi : On va où maintenant ?

Il hésita, puis me répondit :

Onii-chan : Je ne sais pas… On n’a nulle part où aller…

C’était vrai.

Onii-chan : On ira de ville en ville. Et si on peut rester, on reste.

On passa la frontière de la ville. On emprunta l’autoroute la plus proche. Elle était parsemée d’épaves de voitures, parfois retournées. L’ambiance qui régnait était… flippante. Onii-chan zigzagua entre les obstacles. Je regardais par la fenêtre, le coude posée sur la poignée de la portière – et oui j’arrive à tenir. Les nuages se rassemblèrent et quelques gouttes de pluies commençaient à tomber. Je repensais à ce que j’avais vu il y a une demi-heure. Mon père étaler sur la table, ma mère sur le sol, sanguinolents… Je fus pris par mes émotions et versai une larme, puis deux… C’était horrible. Je me jurai de faire payer celui qui avait fait ça.



____________________________________________________________________________

Chapitre 13 :

Cela faisait maintenant vingt minutes que je courrais. Toujours avec Komari sur les épaules. Heureusement qu’elle était légère ! Les hurlements des zombies avaient cessé, mais j’avais continué ma course pour être sûre d’être en sécurité. Le paysage avait peu changé. On était toujours dans la forêt, mais l’esprit jungle avait disparu, laissant place à des arbres… normaux. Je ralentis le pas, pour me reposer un peu tout en gardant une allure régulière pour arriver aux Chutes du Néant le plus rapidement possible.

Je me posai soudainement une question durant ma marche : à quoi ressemblaient les Chutes du Néant ? Etaient-ce une rivière qui coulait et qui se jetait dans le vide ? Ou bien le vide tout simplement ? Mais si ce n’étaient que du vide, comment on ferait pour y accéder sans… tomber dans le vide ? Tant de questions se bousculaient dans ma tête, mais je ne trouvais aucune réponse. Je tournai la tête pour voir comment Komari allait. Sa respiration avait l’air normal, ses battements de cœur également. Tout allait bien selon moi. Et c’était une bonne chose, dans ce monde désert ! Je me demandai également combien de personnes restaient-ils au Japon. Un quart des Japonais sont possédés par le Maître. Une parole de ma mère résonna en moi. Mais je trouvai quand même étrange qu’on ait rencontré si peu de personne. Un quart c’est une personne sur quatre non ? Alors qu’on a rencontré à peine une vingtaine de personnes… Pourtant là ou tout à commencé – dans la ville où Yû et moi habitaient – il y avait du monde. Et à la gare où j’ai pris le train pour rejoindre Kaita aussi. Peut-être que certaines régions sont plus infectées que d’autres. Bref de toute façon il fallait éliminer ce tyran, le Maître.

Le paysage changeait au fil du temps. Je voyais de moins en moins d’arbres, le sol était de plus en plus recouvert de bitume. Au bout d’un nombre inconnu de minutes ou d’heures – j’avais perdu la notion du temps -, on arriva sur une route. Une idée me traversa l’esprit : si je trouvais une voiture, on pourrait arriver à destination plus rapidement ! Le problème était que je ne savais pas conduire une voiture… Et je vis une voiture. Le hasard fait parfois bien les choses ! Une Nissan rouge, abandonnée, les clés encore sur le contact. Encore de la chance ! Personne n’était à l’intérieur. J’ouvris la portière et plaçai Komari sur la banquette arrière pour qu’elle puisse être allongée. Selon moi c’était la meilleure position pour qu’elle soit le plus confortablement installée – selon moi ^^. Je m’assis sur le siège du conducteur. Alors comment ça marchait… Bah ça ne devrait pas être difficile ! Si tous ces abrutis qui vont à fond la caisse dans les rues y arrivent, alors moi ça devrait allez ! Je tournai les clés. Mince ! C’était bloqué ! Et merde ! Je forçai, puis me rendis compte que j’avais tourné dans le mauvais sens ^^’’ Bref le moteur ronronna, ce qui était bon signe. J’appuyai sur la pédale, et là, la voiture recula. C’est quoi ce bordel ?! Mince, je me suis trompée de pédale >< Finalement je réussi à stabiliser la voiture pour éviter que je fonce dans je-ne-sais-quoi. Je réfléchis un petit instant et examinai le devant de la voiture. Plusieurs boutons parsemaient le tableau de bord. J’appuyai sur chacun d’entre eux pour savoir ce qu’il faisait : radio, musique, phares, rétroviseurs (wow c’était électrique ça oO), clim, et, à ma grande surprise, GPS intégré ! Quel luxe ! Un petit écran se redressa (il était caché), puis s’alluma. La marque de la voiture s’afficha pour faire patienter, puis le menu s’ouvrit. Alors alors… Qu’est-ce que je dois taper pour trouver ma destination… Les Chûtes du Néant ? Merde je ne connais pas l’adresse >< Je tentai tout de même « Chûtes du Néant », et, comme je m’y attendais, le GPS afficha « erreur ». Hmm… Réfléchissement Jean-Pierre réfléchissement… Les Chûtes du Néant étaient dans les montagnes, à l’Est… Comment s’appelle les montagnes à l’Est ? Ah j’aurai du réviser la Géographie… Ah oui ! Les montagnes Abukuma ! J’entrai le nom, et le GPS m’indiqua un chemin à prendre. Il afficha un temps de 40 minutes avant l’arrivée à destination si je respectais les limitations de vitesse – ce qui, je pensais, ne risquerait pas d’arriver. Allez, c’est parti ! J’appuyai sur la pédale et la voiture se plaça sur la route.

Le silence régnait. Seul le ronronnement de la Nissan faisait du bruit. Dehors tout était calme. On avait bien une ambiance… apocalyptique. Ca faisait 20 minutes qu’on roulait, et, selon moi, je me débrouillais bien ^^ Sur la route, plusieurs épaves de voiture parsemaient le chemin. Certaines étaient renversées, d’autres retournées sur le toit. Bref : c’était le… chaos ? Nan le chaos c’est quand c’est le bazar, le bordel quand il y avait du monde. Là c’était désert… Le ciel était nuageux. Je repensai à Yû. Où il était ? Je n’arrivais pas à le contacter, et toutes les radios ne marchaient plus – j’avais essayé de la mettre dans la voiture, mais aucun son ne sortait. Je ne savais pas ce que l’Etat faisait, mais c’était du propre ! J’espérais simplement que tout allait bien de son côté… Comment irai-je le rejoindre ? Question difficile. Je continuai ma route en direction des montagnes Abukuma – que j’apercevais maintenant -, en espérant qu’une fois là-bas, je trouverai facilement ces fameuses Chutes du Néant.

La pluie commençait à tomber, il faisait un temps de chien dehors. Le GPS indiquait qu’il ne me restait plus que 6 minutes – et 27 secondes – de trajet avant d’atteindre destination. La route était toujours parsemée d’épaves de voitures, mais je n’avais pas aperçu un seul Possédé ou zombie, à ma grande joie – imaginez s’il y en avait eus… Je jetai un coup d’œil à Komari, qui était toujours allongée sur la banquette arrière. Elle avait l’air de dormir paisiblement, ce qui me rassura. Je me demandai ce qu’elle avait comme maladie je-ne-sais-quoi. Si elle avait l’air bien, c’est qu’elle allait bien – selon moi. La pauvre. Elle est fragile, en plus dans cette période c’est beaucoup plus dangereux que la normale… Je reportai mon attention sur la route, et je vis qu’on était arrivé. Les montagnes Abukuma étaient justes devant nous, se dressant fièrement comme si elles nous attendaient.


___________________________________________________________________

Chapitre 14 :


On arriva sur une aire de repos. Onii-chan décida de s’arrêter pour essayer de dénicher de la nourriture dans les rayons des magasins. On sortit de la voiture puis se dirigea vers la boutique principale. Les portes automatiques s’ouvrirent toutes seules dès qu’on ce plaça devant. Ca allait, il y avait encore de l’électricité. Mais pour combien de temps ? La boutique était carrelée de plaques grises, et était assez vastes. Aucune présence de zombies ou de Fantômes. Ouf ! Je laissai Onii-chan et me dirigea vers mon rayon préféré, celui des sandwichs et chips. Je me servis de tout ce que j’aimais – et aussi de tout ce que je pouvais ^^ Il y en avait de toutes les saveurs, de tous les goûts. Une fois mon sac bien rempli, je me rappelai qu’il fallait laisser une petite place pour le dessert. Je me débarrassai donc de certains paquets de chips et me dirigeai vers mon deuxième rayon préféré, celui des friandises 🙂 Je me servi comme une reine puis rejoignis Onii-chan.

Onii-chan : C’est bon ? Tu as tout ?

Moi : Yep 😀

Onii-chan : Alors on part d’ici. Vite avant que des zombies ou autres arrivent.

Moi : Mais il n’y a personne ici. On est en sécurité, on pourra rester ici quelques temps nan ?

Onii-chan : Hmm… Je ne sais pas…

Moi : S’il-te-plaît ! Il y a de la nourriture partout ici.

Onii-chan : C’est vrai…

Moi : Allez !

Onii-chan : Bon d’accord 😉

Je sautai dans ses bras.

Moi : Merci !

Onii-chan : Mais on va faire un petit tour pour inspecter les lieux, voir s’il y a un danger ou autre.

Moi : Pas de problème ! Je prends ce côté.

Onii-chan : Tu ne préfères pas qu’on fasse ça ensemble ?

Moi : Nan. Comme ça ça sera plus rapide. On pourra plus de temps pour manger et dormir 🙂

Onii-chan : Ah… Toi…

On se sépara. Onii-chan allait du côté des toilettes tandis que je me dirigeais dehors, pour voir autour du bâtiment. Je franchis la porte automatique. Le temps s’était amélioré. Les nuages s’étaient éparpillés et laissaient entrevoir le soleil dont les rayons illuminaient les flaques d’eau étalées sur le bitume. Je me regardai dans l’une d’elles, histoire de voir à quoi je ressemblais. Parce que depuis le début de… l’épidémie, personne ne s’est vu dans un miroir. Lorsque je vis ma tête, j’eus un choc. Mes cheveux blonds étaient emmêlés et mes rubans roses noirs de saleté. Mes vêtements étaient crasseux comme de la crasse – super comparaison 😀 Bref j’étais pas belle :s Je reportai mon attention à ma mission : inspecter les environs. Je me dirigeai alors vers la pompe à essence qui était situé à une vingtaine de mètres du magasin. Je jetai un coup d’œil dans la cabine où devrait ce trouver la personne qui gère le paiement. Personne. Je décidai donc de faire le tour de la boutique. Personne Je passai devant les poubelles, qui étaient contre le mur du bâtiment. Je ne sais pas pourquoi mais j’avais envie de regarder dedans. On ne sait jamais… Peut-être qu’il pouvait y avoir un zombie. Ou de la nourriture *.* Rien. On était en sécurité ici. Je me redirigeai vers la boutique pour rejoindre Onii-chan. On se retrouva devant la caisse de paiement.

Onii-chan : Rien de mon côté. Et toi ?

Moi : Pompe à essence : négatif.

Onii-chan : On n’est pas à l’armée…

Moi : Périphérie du bâtiment : négatif.

Onii-chan : Toi…

Moi : Poubelles : négatif.

Onii-chan : T’as même fouillé les poubelles oO

Moi : Ruelles : négatif.

Onii-chan : Il n’y a pas de ruelles –‘’

Moi : Ah bon ?

Onii-chan : Nan.

Moi : Ah ^^’’ Sinon on mange ? Il commence à se faire tard.

Onii-chan : Si tu veux…

Moi : On s’installe où ?

Onii-chan : Hmm… J’ai remarqué une réserve où il y a des cartons. On pourrait…

Moi : Des cartons de quoi ? Bonbons ?

Onii-chan : Nan. Viens, suis-moi.

Il m’emmena dans une pièce obscure, sans fenêtre. Mais, par chance, il y avait un matelas ! J’allais pouvoir bien dormir ! Soudain, j’entendis un reniflement. Je me retournai, et Onii-chan me sentait.

Moi : Quoi ?

Onii-chan : Tu pus.

Moi : Hein ?

Onii-chan : Tu pus. Va prendre une douche.

Moi : Y a pas de douche ici, baka (idiot).

Onii-chan : Attends-moi là s’il-te-plait.

Moi : Tu vas où ?

Sans me répondre, il sortit et me laissa seule. Dans l’ombre. En l’attendant, je m’allongeai sur le matelas pour me détendre. Je fermai les yeux et repensai aux évènements de cette journée. Aux évènements… Tragiques… La mort de… La tristesse me pris, et une larme coula sur ma joue, puis deux, puis trois… Et brusquement, j’entendis de lourds pas rapide qui venaient vers moi. Je rouvris mes yeux et laissai échapper un petit couinement – trop kawaii <3. On ouvrit la porte avec violence.


__________________________________________________________________________

Chapitre 15


Elles étaient imposantes, énormes. On n’en voyait pas le sommet. Les nuages gris clairs le cachaient. C’était alors là. Où il se cachait. Le Maître. Bizarrement, pas de gardes. On n’a croisé personne qui nous a bloqué le chemin, à mon plus grand étonnement. Pourtant c’est censé être le dernier niveau, comme dans les jeux vidéo, non ? J’éteignis le moteur et me retournai pour voir Komari. Sa poitrine se soulevait normalement et son souffle paraissait régulier. Je sortis de la voiture et y rentra du côté de Komari. Elle semblait toujours dormir. Je m’allongeai à côté d’elle – et oui la voiture était grande. Je me mis derrière elle et l’entourai avec mes bras. Je collai mon visage au sien. Et je la serrai très fort.

Moi : Komari…

Rien.

Moi : Réveille-toi, Komari…

Toujours rien.

La tristesse m’envahit. Je laissai une larme s’échapper, puis deux, puis trois.


_______________________________________________________________________

Chapitre 15 :


Onii-chan : Banzai !!

Moi : Hein ?

Onii-chan se jeta sur moi et me plaqua encore plus sur le matelas. Je me débattais comme un beau diable, mais en vain. Il était plus fort que moi. Il avait dans ses bras plein de bouteilles d’eau. Il en ouvrit une, puis la déversa sur moi.

Onii-chan : Je t’ai dis de prendre une douche, baka !

Moi : Gloups ! C’est toi le… Gloups !

Une fois vidée, il en rouvrit une autre et me versa le contenu.

Onii-chan : Je suis un Gloups oO

Moi : Baka !

Onii-chan : ;p

Il continua de me verser toute l’eau qu’il avait ramenée. Je me noyais dans le lit. De l’eau rentra dans ma bouche. Puis j’eus la meilleure idée qui ne me soit jamais venue. Je recrachai l’eau sur Onii-chan 😀

Onii-chan : Aaah !

Moi : Prends ça dans ta face !

Onii-chan : Attends voir petite…

Il me plaqua à nouveau sur le lit. Il était à court de munition. J’essayais encore de me débattre. J’abandonnai finalement. Il me regarda dans les yeux et me sourit. Je fis de même.

Onii-chan : Alors on abandonne ?

Moi : J’ai le choix ?

Onii-chan : Non 🙂

Il se rapprocha de moi, puis l’enlaça fortement. Je passai également mes bras autour de son corps pour l’enlacer.

Onii-chan : Je t’aime, Komari !

Moi : Moi aussi, je t’aime, Onii-chan !

Onii-chan : Quoi qu’il arrive, je te protègerais. Toujours. Je te le promets, Komari.

Moi : Onii-chan…

Soudainement, il hurla.

Onii-chan : Aaaaah !

C’était un hurlement de douleur. Je fus pris de panique. Je ne savais pas ce qu’il se passait. Jusqu’à ce que je vis du sang. Du sang qui coulait. Qui coulait d’Onii-chan.

Onii-chan : Aaaaah !

Moi : Onii-chan !

Il se releva en me repoussant, et trébucha à la renverse jusqu’à rencontrer le mur. Où il plaqua une chose qui était collée dans son dos.

Onii-chan : Aaaaah !

Il essaya de se débarrasser de la chose. Je me levai et courus vers lui.

Onii-chan : Dégaaage Komari !

Moi : Nooon !

Le sang ruisselait de plus belle et la moquette était mouillée de rouge. Je faillis m’évanouir à cause de l’odeur du sang. Je vis un bras sortir de derrière d’Onii-chan. Il se retourna pour toujours enlever la chose. Et je vis. Un zombie lui arrachait les épaules avec ses mâchoires. Son hurlement était affreux, mais celui d’Onii-chan s’entendait plus.

Onii-chan : Dégage Komari !

Moi : Noon !

Je pris mon sac et fouilla à la recherche de quelque chose pouvant vaincre le zombie. Je sortis mon Duel Disk et lui assenai autant de coup que je le pouvais, avec autant de force que je le pouvais.

Moi : Onii-chan !

Onii-chan : Vas-t-en…

Je donnai un gros coup dans la tête du zombie. Elle semblait avoir explosée et il s’effondra sur le sol. Je lâchai mon Duel Disk et me précipitai vers Onii-chan.

Moi : Onii-chan ! Reste avec moi…

Pas de réponse.

Moi : Onii-chan ! Réponds-moi s’il-te-plait !

Toujours rien. Je m’agenouillai à côté de lui. Il ruisselait de sang. Son épaule droite était arrachée et déboitée. Ses yeux étaient fermés.

Moi : Onii-chan…

Ils se rouvrirent. Il me sourit.

Onii-chan : Komari… sois forte… Et courageuse… Je sais que tu peux le faire…

Moi : Onii-chan… Reste avec moi !

Onii-chan : Il est temps de se dire au revoir, Komari…

Moi : Non…

Je sentis sa main caresser ma tête. Des larmes coulèrent sur mes joues.

Onii-chan : Komari…

Moi : Oui ?

Onii-chan : Promets-moi une chose…

Moi : Oui ?

Onii-chan : Sois… forte…

Je sentis sa main tomber. Ses yeux se fermèrent doucement. Mais son sourire resta afficher sur ses lèvres ensanglantées. C’était… fini…

Moi : Onii-chan ?

Rien. J’éclatai en sanglot.

Moi : Onii-chan ! Tu m’avais promis de me protéger !



Moi : Onii-chaaaan !!!

Je hurlai tout ce que je pouvais. Je le serrai dans mes bras, malgré le sang qui était répandu…

Moi : Onii-chaaaaaaaaaan !!!



Moi : Noooooooooooon !!! POURQUOI ?!

Je fermai les yeux. Je crus entendre une voix dire de m’en aller. Mais ce n’était que mon esprit ruiné.

Moi : POURQUOIIIIIIIIIIIIIIII ?! T’AS PAS LE DROIT !

J’entendis à nouveau cette voix, qui me semblait familière.

… : Vas-t-en.

Moi : T’es qui, bordel ?!

… : Vas-t-en.

Moi : Pourquoi ? Hein ?! POURQUOI ?!

… : On va arranger ça ?

Moi : C’EST QUOI CE ****** DE BORDEL ?! J’entends des voix !

… : Komari…

Moi : Hein ? Comment tu connais mon prénom ?

… : On fait un deal, ok ?

Moi : Quoi ? Quel genre de deal ?

… : Tu te rappelles ta promesse que tu as faîtes après qu’ils meurent ?

Moi : Mes parents… Comment tu sais ça ?

… : Tu tiens ta promesse. Je tiens la mienne.

Je me relevai doucement. Je n’en croyais pas mes oreilles – ou mon esprit comme la voix était dedans. Ce n’était pas possible.

Moi : Tu es…

… : C’est parti !


Le Duelliste original n’est pas celui qui n’imite personne, mais celui que personne ne peut imiter.

Tutiou
Modérateur
Messages : 9785


haut haut de page
[Fic] : L'Ere du Dernier Duelliste posté le [19/04/2013] à 11:05

Chapitre 16 :


Komari : Onii-chan !

Ses yeux s’étaient ouverts brusquement. Sa respiration était devenue haletante. De la sueur s’était échappée de son front.

Moi : Komari !

Je la serrai encore plus fort dans mes bras.

Moi : Komari… Tu es là…

Elle regardait le plafond de la voiture, sans bouger.

Komari : Où je suis ?

Moi : On y est.

Elle tourna la tête lentement vers moi.

Komari : Les Chutes du Néant…

Moi : On est au pied de la montagne. Maintenant faut les trouver. Je pense qu’elles ne sont pas loin.

Komari : OK…

Je la serrai pendant encore quelques minutes.

Moi : C’est fini.

Elle se releva. Je fis de même.

Komari : Non. Tout vient de commencer.

Moi : Komari…

Elle me regarda d’un regard sérieux. C’était étrange de la voir si sûre. Elle avait toujours enfantine.

Komari : On y va ?

Je lui souris. Ca me rendait heureuse qu’elle fût en forme pour continuer.

Moi : On y va !

On récupéra notre sac et sortit de la voiture. La température était ni chaude, ni froide. Juste douce. Les montagnes se dressaient devant nous. Il n’y avait qu’un seul chemin. Il était large de trois mètres environ. Je supposai qu’il fallait l’emprunter.

Moi : Aller, on y va !

Elle acquiesça d’un hochement de tête. On entreprit alors notre route, côte à côte. La route était parsemée de cailloux et était déjà en pente. Ca allait être super…

Ca faisait une vingtaine de minutes qui nous marchions. Personne n’avait dis un mot. La fatigue commençait à se faire sentir. Komari et moi avions ralenti le pas. La monté était toujours aussi dure. De la sueur coulait de notre front. Au fur et à mesure qu’on avançait, le vide se creusait sur le bord de la route. D’un côté, il y avait la montagne qui montait, de l’autre, la montagne qui descendait. Une chute pouvait être mortelle.

Komari : On fait une pause ? J’en peux plus je suis crevée ^^

Ah ! Elle avait repris son air enfantin ^^

Moi : Allez pour une pause !

On s’asseyait par terre sur le côté. Komari, elle, s’allongea on mettant les mains derrière la tête. Elle avait l’air de contempler le ciel gris et nuageux.

Komari : Dis, Tomoyo, comment Yû nous retrouveras ?

J’eus un petit hic. Bonne question : comment ?

Moi : Hmm… Je ne sais pas… Peut-être que quand tout sera fini il rejoindra la maison, et moi aussi.

Komari : Maintenant il n’y a plus d’habitation. Juste des bâtiments inoccupés. C’est tout. Le monde n’est plus ce qu’il était avant.

Moi : Peut-être que seul le Japon est touché pour l’instant.

Komari : Oui mais comment pouvons-nous la quitter maintenant ?

Moi : Je ne sais pas…

Bonne question. Tout était perdu… C’était pire que dans un film de zombies…

Moi : Dis, Komari, est-ce que tu penses que c’est une bonne idée de continuer ?

Komari : De continuer quoi ?

Moi : Cette… aventure.

Komari : Qu’est-ce que tu sous-entends, Tomoyo ?

Moi : Je ne peux plus continuer… Mon frère n’est plus là, on ne sait pas où il est. Yû non plus…

Des larmes s’échappaient de mes yeux. Je me levai, puis regarda Komari dans les yeux.

Moi : Je pense qu’il est temps d’en finir.

Je me retournai et contemplai le vide qui s’offrait à moi. La pente était presque verticale. Je pouvais encore apercevoir la voiture que nous avions laissée. Le vent soufflait face à moi. Mes cheveux se laissaient caresser et mes larmes s’échappaient de mon visage.

Komari : Tomoyo ?

Moi : Dis, Komari ?

Komari : Quoi ?

Je tournai la tête pour la voir… une dernière fois. Elle était légèrement boueuse, et ses vêtements tachés de sang. Ses yeux étaient toujours aussi grands et beaux à regarder.

Moi : Dis à Yû que je l’aime.

Je fermai les yeux, puis me laissai basculer en avant.

________________________________________________________________________________


Chapitre 17 :

Komari : Tomoyo !

Je basculai en avant. Le vent caressait mon visage. C’était une sensation agréable. Le doux vent. Sur mon doux visage. Je sentis mes pieds se décoller du sol. J’avais l’impression de voler. C’était tellement agréable. J’étais légère comme une plume.

Komari : Tomoyo !

Je sentis une main m’agripper par le col. Komari me retenait.

Moi : Komari, laisse-moi !

Komari : Non ! Tu restes avec moi ! Tu as un devoir à accomplir.

Moi : C’est fini !

Elle me tira avec force vers l’arrière. Je tombai à la renverse, puis étais étalée sur le sol caillouteux. Komari se pencha au-dessus de ma tête. Son regard était entre la peur de perdre quelqu’un et le sérieux.

Komari : Il ne faut plus recommencer.

Moi : Ce n’est pas toi qui va me dicter ce que je dois faire !

Je lui assénai un crochet. Elle fut frappée en pleine joue et cracha du sang. Elle tressaillit et se rattrapa à un creux dans le mur de montagne que longeait la route. Sa respiration était haletante. Elle fixait le sol avec de grands yeux écarquillés. Elle était choquée je lui avais fait ça. Puis elle tourna la tête vers moi, sans changer d’expression.

Komari : Pourquoi ?

Je me relevai. Et me dirigeai vers elle. Je pris ces mains et les clouèrent sur le mur rocailleux, et la regardai droit dans les yeux. Le sang continuait de couler de sa mâchoire.

Moi : Laisse-moi faire ce que je veux !

J’avais hurlé. Komari fronça les sourcils puis me donna un violent coup de boule. Je lâchai prise et fus étourdis. Elle se rua sur moi et me donna un coup de poing partant du bas pour frapper ma mâchoire. Elle réussit son coup. Ma tête vola en l’air. J’eus l’impression que ma mâchoire était déboitée. Le goût du sang se propagea dans ma bouche. Je repris conscience, et je vis Komari ce diriger vers moi, l’air menaçant. Je fis de même. Je lui donnai un coup de pied circulaire en direction des côtes. Elle le bloqua avec son bras, puis retourna ma jambe. Je fus entraînée et me retrouva ventre à terre, mordant la poussière. Elle me fit une clé de pied. Je hurlai de douleur. C’était affreux. Je me dégageai et me retournai. Elle était assez près pour que je lui assène un coup de pied. Je le fis. Dans la rotule. Elle cria et s’agenouilla. J’en profitai pour lui donner un nouveau coup de pied. Dans la mâchoire encore. Elle le reçu avec brutalité et tomba à la renverse. Je pus voir le sang qui s’échappait de sa bouche, traçant un arc de cercle dans l’air. C’était un spectacle atroce. Sa tête heurta le sol violemment. J’étais toujours à terre. Je la regardais, allongée sur le sol. Elle ne se releva pas. Je m’affalai sur le sol. C’était fini. Je fermai les yeux. La douleur dans ma mâchoire était horrible. Je sentais le sang couler depuis l’ouverture. J’attendis comme ça pendant une minute, jusqu’à ce que j’entende un bruit. Je me remis tout de suite sur mes gardes. C’était Komari. Elle s’était levée. Du sang coulait abondamment depuis sa bouche et de son genou. Elle était en fureur et avait un regard noir.

Komari : Espèce de salope ! Pourquoi t’as fais ça ?

Moi : Ta gueule ! C’est moi qui décide de ma vie, pas toi !

Komari : Tu allais oser trahir Yû et les autres ?

Moi : Ferme ta gueule !

Komari : Tu allais m’abandonner, après tout ce qu’on a traversé ensemble ?!

Je me bouchai les oreilles. Je ne voulais plus rien entendre.

Moi : Mais ferme ta putain de gueule !

Elle laissa échapper des jurons, mais je n’entendis rien.

Moi : Ferme-la ! Ferme-la ! Ferme-la !

Elle finit par comprendre. Je débouchai donc mes oreilles.

Komari : Si nous ne voulons pas résoudre ça par la violence, faisons un Duel !

Moi : Pauvre idiote ! Tu ne peux pas me vaincre ! Tu ne sais même pas te battre !

Elle eut un haut-le-cœur et cracha du sang par terre.

Komari : Si tu ne veux pas te battre, c’est que c’est toi qui a peur !

Je me relevai.

Moi : Très bien !

______________________________________________________________________________


Chapitre 18 :

Et là, je vis un Possédé. Soudainement, j'au peur, et l'envie de me battre avec Komari s'échappait. S'occuper du Possédé était plus important que de s'affaiblir les unes les autres.

Moi : Attention ! Il y a un Possédé par ici.

Komari : A deux on devrait le battre facilement, non… ?

Moi : Si…

Mais j'en vis un deuxième, puis un troisième. Tous avaient la marque violette à l'œil gauche. Et j'en vis de plus en plus.

Komari : On est piégée !

Moi : Mince…

Possédé : Rendez-vous ! Lâchez vos Duel Disk et venez nous rejoindre. Aucun mal ne vous sera fait.

Moi : Tu parles !

Je me retournai et en vis d'autres. Il fallait trouver une solution, et vite ! Mon cerveau tournait à cent à l'heure, mais aucune idée ne me vint en tête.

Possédé : Vous avez 10 secondes pour obéir ! Au bout du décompte, on invoquera des monstres !

Komari : C'est pas vrai !

Elle pris la première carte de son Deck, la posa, puis en pris une autre, et l'invoqua : Marshmallon.

Possédé : 8 !

Komari : Il va falloir résisté.

Elle me fit un petit clin d'œil. Cette embuscade m'avait fait oublié ma dispute avec Komari.

Moi : Mouais…

Je pris les 5 premières cartes de mon Deck et en Invoquai assez pour faire une Synchro et jouer Dragon Rouge Archdémon.

Possédé : 5 !

Moi : Il est chiant lui…

Possédé : 3 !

2 secondes. 1 seconde. 0. Ils Invoquèrent des monstres. Il y en avait de toutes sortes !

Moi : Allez ramenez-vous ! Dragon Rouge Archdémon, attaque-les !

Il cracha ses flammes de l'Enfer, mais les autres monstres lui sautèrent dessus. Je vis que Komari, elle aussi, avait sorti son meilleur monstre, Dragon Poussière D'Étoile.

Mais ils étaient trop nombreux. Ils se rapprochèrent de nous, et nous nous retrouvâmes dos à dos.

Komari : Ca va de ton côté ?

Moi : Tranquille…

Leurs monstres étaient trop nombreux, et mon Dragon vola en éclat.

Moi : Noon !

Komari : Mince… C'est fichu…

Je le pensais aussi. Jusqu'à ce que j'entende un cri. Une voix féminine que je connaissais bien. Katarina.

Je me retournai, et la vis en au d'un haut rocher, ses longs cheveux rouges dans le vent, son Duel Disk à son poignet.

Katarina : Allez c'est parti ! Que la fête commence !

Au début, je me demanda ce qu'elle vouait dire. Puis je compris. De chaque côté du rocher déambulèrent des Duellistes. Oui, des Duellistes ! Ils Invoquèrent tous des monstres, qui se jetèrent sur ceux adverses. Dans le combat, j'essayai de trouver du regard Yû. Lui ? Non. Et lui ? Non plus. Je reconnus Ly Ushio, que j'avais rencontré dans le train. Mon regard trouva finalement sa cible, Yû était là, mais il ne me vit pas. Je criai son nom, mais bon, les rugissements des monstres couvraient mes paroles. Et, soudain, je me pris un coup. Et pas un petit coup : c'était une queue de Cyber Dragon. Je volai à 3 mètres de ma position et atterris avec violence sur le sol caillouteux. Certaines plaies de mon combat contre Komari se réouvrirent. Un peu de sang coula, mais j'avais mal. Beaucoup mal – comprenez ma douleur. Ma vision se brouilla, mais j'arrivai à me relever et à garder l'équilibre.

C'était le chaos ici. Un vrai champ de bataille. Des monstres se balancèrent des boules de feu, d'autres explosèrent en éclat. Je ne savais pas que le jeu de cartes pouvait être si violent. Pour fuir ce carnage, je fis la chose qui me sembla la plus intelligente dans ces moments-là : foncer tout droit, sans s'arrêter. C'était dur, mais j'y arrivai. J'appuyais en même temps sur une plaie sur mon ventre pour éviter que le sang coule.

J'avais atteint les vingts mètres lorsque je percutai quelqu'un – ou quelqu'un me percuta. Il me retenait, je ne voyais pas son visage, même si ma vision avait été rétablie. Il me serra fort, à m'étouffer. J'essayai de crier, mais ma voix était étouffée. L'individu me disait quelque chose, mais je ne compris pas. Ben s'il veut me parler qu'il me lâche ! Je fini finalement par me dégager – ou il me laissa me dégager je ne sais plus -, puis je le vis.

Yû.

Je me jetai dans ses bras, nos Duel Disks s'entrechoquèrent. Pas grave, j'avais retrouver Yû. Je le serrai à mon tour fort, très fort. Il sentait… Bon j'étais contente de l'avoir retrouvé, inutile de se plaindre des éléments mineurs. Il me caressa les cheveux, j'enfouis mon visage dans sa poitrine. Ce que c'était agréable de se retrouver dans les bras de quelqu'un que j'aime !

Moi : Tu m'as manqué !

Yû : C'est fini.

Moi : Tu étais où ?

Yû : Ca n'a pas d'importance. Suis-moi (il me lâcha). On va s'éloigner pour voir ça.

Il désigna la plaine sur mon ventre.

Moi : Ca n'a pas d'importance…

Yû : Si si, vient. Il faut être hors de danger là.

Moi : Mais il faut les aider !

Yû : Oh ne t'inquiète pas ! On est bien entraîné.

Moi : Si tu le dis…

Il me soutint par l'épaule pour que je m'appuie pour lui. J'avais oublié le combat, toutes les explosions, Komari… Komari ! Est-ce qu'elle allait bien ? Je fis marche arrière mais Yû me retint.

Yû : Qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : Il faut que je vérifie si Komari va bien ?

Yû : Qui ?

Moi : Une amie. Allez !

Yû : Non non non. Mauvaise idée.

Moi : Bonne idée.

Yû : Mauvaise idée. Viens, je ne veux pas que tu te blesses à nouveau ! Nos gars savent comment gérer ça, on a l'habitude.

Moi : Si tu le dis…

Il m'aida à marcher jusqu'à un endroit sûr, assez éloigné du champ de bataille. Je m'adossa à un rocher, même si ça n'était pas très agréable. Je soulevai mon T-shirt. Ce n'était pas très beau à voir, mais superficiel. Yû enleva son T-shirt pour appuyer sur la plaie.

Moi : Tu vas avoir froid tu sais (le ciel était assez nuageux). Et c'est bon ça ne fait plus trop mal.

Yû : Sûre ?

Moi : Sûre.

Yû : On va attendre que le combat se termine pour aller rejoindre les autres.

Moi : Comment vous avez rassemblé toutes ces personnes ? Il y en a une trentaine !

Yû : Kata' sait s'y prendre. C'est une vraie meneuse d'homme. On dirait qu'elle a été dans l'armée. Et toi, comment ça c'est passé de ton côté ?

Moi : Ben, à Kaita, j'ai perdu… Yuichi a disparu… Et…

Je laissai échapper des larmes.

Yû : Je sais.

Il me pris dans ses bras. Mais il y avais un truc qui était bizarre.

Moi : Tu sais ? Comment ça, tu sais ?

Yû : On l'a récupéré.


________________________________________________________________________________


Chapitre 19 :

Je n'arrivais pas à en croire mes oreilles. Yuichi ici, et en vie ? Un large sourire s'afficha sur mes lèvres. Je sautai dans les bras de Yû.

Moi : C'est vrai ? Où est-il ? Comment tu l'as retrouvé ?

Il avait lui aussi le sourire.

Yû : Et bien, il se trouve que notre groupe a trouvé la planque du Maître, et a commencé à y pénétrer. On l'a trouvé dans une petite salle. Il est maintenant au camp que nous avons levé il y a peu. Certains membres de notre groupe le surveille. Il est en sécurité.

Moi : Merci. Merci beaucoup !

Je le serrai encore plus fort. Yû prit un air sérieux, puis me dis :

Yû : Mais… il y a quelque chose que nous ne comprenons pas…

Je me détachai de lui.

Moi : Quoi ?

Yû : Yuichi était enfermé dans une salle. Petite, certes, mais il n'était pas maltraité.

J'attendis la suite.

Yû : Je veux dire, il nous a dit que quelqu'un venait pendant chaque repas lui en apporter un – bon c'était toujours du ramen (nouilles japonaises), mais il avait toujours de la nourriture. On ne l'a pas forcé à dévoilé nos positions s'il les savait etc…

Effectivement, c'était étrange.

Yû : Il pense qu'on l'a simplement enlevé pour t'attirer ici. Mais comment ?

Comment ? Là était la question. Enlevé un enfant et ensuite bien s'en occupé… Qui pourrait faire ça ? Et en plus, aucun indice n'a été laissé pour me mener jusqu'ici. Enfin, aucun indice, c'est ma mère qui me l'a dit. Ma mère…

J'eus soudainement un choc, suivis qu'un haut-le-cœur. Mes oreilles bourdonnaient. Ma mère ? Et si c'était le Maître qui m'a envoyé cette vision ? Mais comment ? Il contrôle énormément de gens, alors agir dans les pensées des gens n'est peut-être rien pour lui ?

Yû : Tomoyo, ça va ?

Sa voix me parût lointaine. Le Maître m'aurait donc envoyé sa position via la pensée, puis sauvé de la chute depuis l'hélicoptère ? Ca ne collait pas ? Comment un être mauvais peut sauver quelqu'un qui se met en travers de sa conquête ?

Yû : Tomoyo ?

Je sentis ses mains se poser sur moi. Je repris connexion avec le monde extérieur.

Yû : Ca va, Tomoyo ? Tu es pâle.

Moi : Je… Je vais bien. C'est juste…

Yû : C'est juste quoi ?

Moi : Rien… Je ne sais pas.

Bizarrement, je pensais que cela me concernait, et moi uniquement. Je n'avais jamais caché des secrets à Yû, mais là rien ne me retenait de lui caché la vérité. Et je ne sais pas pourquoi. Peut-être était-il mieux qu'il ne sache rien ?

Yû : Viens, on dirait que ça c'est calmé à côté. Il faut que tu te reposes. On rentre au camp.

Moi : D'accord.

Lorsque je repris la marche, je titubai. Yû me retînt, puis m'aida à me déplacer. On rejoigna le terrain de bataille, qui était à deux-trois minutes de marche. Il était rempli de monde. Ceux du groupe de Yû, et les ex-Possédés, maintenant conscients. Les nuages étaient toujours au-dessus de nous, et la roche montagnarde semblait froide : le temps se rafraîchissait. Je vis Katarina approcher, et elle me serra dans ses bras.

Katarina : Où étais-tu passé toi ? On se faisait du soucis !

Moi : Je n'avais plus de téléphone.

Katarina : Et bien tu auras pu nous le dire par la pensée, ou un truc comme ça !

Malgré ce qui viens de ce passé, elle gardait le sourire.

Moi : Je n'en ai pas les moyens.

Elle me relâcha, puis donna des ordres à l'équipe. Je reportai mon attention sur la recherche de Komari. Où était-elle ? Je la trouvai à l'extrémité du terrain, dos au vide.

Moi : Hé ! Komari !

Elle avait une position… assez bizarre. On dirait qu'elle posait pour un affiche de film d'action. La poitrine gonflée, le regard sérieux et devant soit, les bras légèrement écartés du corps, les poings fermés. On voyait qu'elle venais de finir une dure bataille : elle était en sueur. En plus, le Duel Disk au bras, elle avait l'air classe.

Elle tourna la tête en ma direction, sourit et me fit signe de la main. Elle vînt vers moi.

Komari : Ouf ! C'était chaud chaud tout ça ! Où étais-tu passé ? (elle vit ma blessure) Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? Ca va ?

Moi : Oui, oui, ça va. Et toi ?

Komari : Epuisée. Je suis creuvée !

Moi : J'imagine.

Komari remarqua Yû – enfin, depuis le temps qu'elle est là.

Komari : Je suppose que tu es Yû.

Yû : Que… Comment tu me connais ?

Komari : Tomoyo m'a parlé de toi.

Elle me fit un clin d'œil.

Komari : Appelle-moi Komari. Bon, c'est pas que je suis fatiguée, mais j'ai besoin de…

Un cri l'interrompit. Je vis, par dessus l'épaule de Komari, quelqu'un courir en direction de Katarina. Il avait l'air d'avoir couru comme si sa vie en dépendait.

Homme : Kata' !

Il s'arrêta devant elle, repris son souffle, puis continua :

Homme : Des Possédés… Des Possédés dans le camp !


_______________________________________________________________________________


Chapitre 21 :

A l'entente de ce rapport, tout le monde se mis à paniquer. Des chuchotements se firent entendre, et les commentaires étaient partagés.

Katarina : Des Possédés ?!

Le messager était à bout de souffle.

Homme : Oui…

Katarina commença donc à donner des ordres, les démarches à suivre.

Katarina : Ushio, prends avec toi le groupe B, Yuki, le groupe…

Le messager l'arrêta.

Homme : Attends !

Katarina : Quoi donc ?

Il repris entièrement son souffle, puis continua :

Homme : Ils ne sont pas venus nous menacer.

Hein ? J'ai bien entendu ou ce sont mes oreilles qui ne marchent plus ?

Moi : Traduction s'il-te-plaît.

Homme : Ils sont venus négocier…

Katarina : Négocier ?

Homme : Oui, négocier.

Moi : Négocier ?

Personne ne comprit, alors Yû demanda :

Yû : Que veux-tu dire par négocier ? Qu'est-ce qu'ils veulent ?

Homme : Ils veulent parler au leader de notre groupe, donc toi Kata'.

Voilà une réaction étrange des Possédés. Négocier… Etrange… Je ne comprenais pas – enfin je pense que je n'étais pas la seule. Tout le monde se calma.

Katarina : Bon, alors allons-y.

Et elle ouvra la marche, suivi du groupe de survivant. Je resta à l'arrière avec Komari et Yû.

Komari : Vous avez compris, vous ?

Moi : Pas trop, non.

Yû : Moi non plus. Les Possédés ont toujours été agressifs.

Komari : Sinon il est loin votre camp ?

Yû : Je dirai dix minutes de marche.

Komari : Sinon quelqu'un a faim ?

Elle ouvrit son sac à dos et nous sortit sa nourriture préférée.

Komari : Des bonbons ?

Yû me regarda d'un air interrogatif.

Moi : Ne me regarde pas comme ça ! Elle est… comme ça. J'en veux bien, merci.

Yû : Moi aussi.

Elle nous en donna une poignée à chacun.

Komari : C'est bon !

Yû me regarda encore. Je lui répondis via le regard qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Soudain, une voix nous parvînt de l'avant de la troupe : on appelait Yû. Il mit tous les bonbons dans la bouche, annonça qu'il arrivait et partit. Je resta seul avec Komari, toujours fermant la marche.

Komari : Tu n'es pas inquiète ? Je veux dire pour ce qu'il va arriver. On ne sait pas ce qu'ils veulent.

Moi : S'ils n'ont pas attaqué, c'est qu'il y a une raison. Et j'aimerai bien la découvrir. Je ne pense pas qu'il y aura du sang à verser ce soir.

Elle frissonna.

Komari : Ne me parle pas de sang…

Moi : Désolé.

Je finissais les bonbons, qui avaient un goût de fraise. Komari remit le sachet dans son sac puis le referma. On vit que, devant, ça n'avançait plus. On devait être arrivé. Nous décidâmes de contourner la file pour voir ce qu'il se passait. Le camp était assez… simple. Des tentes, et encore des tentes. Il devait en avoir une dizaine. une dizaine de tentes sur le sol froid et rocheux. Elles étaient grises-bleues foncées. Difficile à dire. Je n'aimerais pas passer une seule nuit dedans ! On pouvait distinguer un périmètre du camp. Tout autour, les rochers étaient empilés ou s'élevaient, jusqu'à cinq mètres du sol parfois, ne nous laissant pas pouvoir voir ce qui se trouvait derrière. C'était comme des petites murailles, sur lesquelles se perchaient quelques arbres. Au moins le vent ne pouvait pas passer, parce que j'avais froid ! Au milieu de camp assez sympa, se tenaient Katarina et un homme, que je pensais être un Possédé. Ils se dirigèrent dans une tente pour parler. De quoi ? Je ne savais pas.

Moi : De quoi penses-tu qu'ils vont parler ?

Komari : De bonbons ?

Moi : Non… Je ne pense pas.

On les laissa donc négocier. Tout le monde s'était dispersé pour vaguer à différentes occupations. Yû nous rejoigna.

Yû : J'espère qu'ils vont trouver un accord.

Moi : On ne sait même pas ce qui est en jeu…

… : Moi je sais !

Cette voix… Elle venait de derrière. On se retourna et on le vit. J'étais sûre qu'il s'agissait de lui.

Komari : Toi !

Yû : C'est qui ce guignol ?

Moi : C'est un méchant, et il faut l'éliminer.

Yû : J'imagine bien… Son nom ?

Komari : Trou du cul.

Yû : Sérieux !

Moi : Heu… Non, c'est…

… : Je m'appelle Rex.

Il avait toujours sa stupide coupe de cheveux bien moche. Je ne pensais pas le revoir de si peu. Le groupe de survivant stoppa ses activités, et ce mirent en cercle autour de Rex, le Duel Disk au bras, activé. Il ne parut pas étonner de voir un bon attroupement autour de lui. Il avait l'air plutôt ravi.

Komari : Qu'est-ce que tu fais là ?

Rex : Et bien, ce que j'ai à faire.

Moi : C'est-à-dire ?

Rex : Vous éliminez.

Et là, je compris tout de suite.

______________________________________________________________________________

Musique (n'oubliez pas de lire en même temps 😉

______________________________________________________________________________

Moi : Attention ! Sortez vos cartes !

Derrière Rex, je voyais des silhouettes. Inutile de lui demander qui ils étaient. Si Rex est là, ça veut dire que son armée aussi. Des Possédés zombies. Ces silhouettes m'étaient bien floues dès que je les avais aperçues, puis elles se distinguèrent. La peau moisie, noire, les bras pendants ou devant soi, les yeux vitreux. Les hurlements horribles et rauques à détruire l'ouïe. Tous ces éléments permettaient de confirmer ma crainte : c'était bien des zombies.

Moi : Non, non, non !

Rex sourit, regarda à sa droite, puis à sa gauche. Je suivis son regard, et je vis qu'ils n'y avait pas des zombies que derrière lui, mais également autour du camp. On pouvait bien les voir, nous encerclant. Il y en avait plein sur les petites murailles de pierres ! On était cerné !

Komari : Espèce de…

Il ria. C'était un rire maléfique.

Rex : Muhahahahahaha ! C'en est fini de votre rebellion !

Je me retournai, encore et encore, pour voir tous les zombies qui étaient autour de nous. Je vis Katarina et l'autre gars sortir de la tante. Ils regardèrent également l'horreur, et se préparèrent. Les zombies étaient partout ! Je les vis descendre les petites murailles qui paraissaient protéger le camp. Une fois en bas, ils se ruèrent sur nous. Ceux qui étaient derrière Rex firent de même. Les hurlements pouvaient s'entendre jusqu'à des kilomètres.

Rex : Bonne chance.

Et il écarta les bras pour indiquer à son armée qu'il était temps de combattre.


_______________________________________________________________________________


L'Ere du Dernier Duelliste : Chapitre Final (1ère partie)



Les zombies s'élancèrent à l'assaut. Je me suis dis que c'était game over, fichu. Impossible de résister face à un tel assaut ! Ils déambulaient des petites montées de pierre ou faisaient leur apparition depuis derrière les arbres. Ils étaient partout ! A droite ? Des zombies. A gauche ? Des zombies. Devant ? Rex, le sourire aux lèvres, puis des zombies. Au centre ? Nous, notre petit camp de rescapé. Derrière ? Un gars. On était encerclé ! Ils nous étaient impossible de…

Attendez deux secondes ! Derrière ? Un gars. Un gars ? Mon cerveau n'avait pas fait tilt lorsque je l'ai vu, tellement le stress était monté en moi, les hurlements à mes oreilles, et l'odeur de cadavre pourri à mes narines. Il était debout, sur un gros rocher – comme dans les films, vous voyez ? – mais le soleil qui se dévoilait m'empêchais de bien le voir. Je pouvais distinguer une silhouette petite, noire. Je me suis demandé si c'était Yuichi, comme je ne l'ai pas encore vu. Mais il n'en avait pas l'air. Je ne sais pas pourquoi, mais mon attention s'était bien fixée sur lui. Tout ce qui était autour de moi, l'horrible bruit, l'odeur, le froid, les zombies qui se rapprochaient à chaque seconde, je l'avais oublié. Je ne pouvais détacher le regard de ce petit bonhomme. Que faisait-il ici ? Et, surtout, qui était-il ? Je pensais que je n'aurai aucunes réponses à mes questions, parce que c'était bientôt la fin. Je le pensais.


Petit à petit, une sorte d'aura violette émanait de sa main droite. Le temps parut se figer, pour des raisons que j'ignore. Les hurlements de zombies estompèrent, le monde semblait ralentir. Mais moi, je restais toujours fluide, tout comme mes compagnons. Seuls les zombies était affecté par cette mystérieuse magie. Rex, lui non plus n'était pas touché. Peut-être que seuls les morts étaient la cible principale ? Cependant, je restais concentrée sur le petit homme, avec la lumière violette plus éclatante maintenant. Elle semblait tournée sur elle-même.

… : Toi !

Je me retournai, c'était Rex. Il paraissait fou de rage et de colère.

Rex : Qu'est-ce que tu intervient dans mes affaires ?!

Le petit homme resta calme et sans réponse. Il semblait toujours aussi sombre à cause du soleil, mais je pus voir ses lèvres bouger. Sans entendre ce qu'il avait dis. Mais je pense qu'il n'était pas la peine de le savoir, parce que j'entendis les hurlements de zombies reprendre, et je les vis se mouvoir à nouveau.

"Et mince !"

Je restai cependant sur place, sans savoir quoi faire. Je reportai mon attention sur le curieux personnage, toujours immobile. Jusqu'à ce qu'il leva le bras droit. Sa lumière était devenu illuminante et rose. En un geste rapide, il balança son "pouvoir". Où ça ? J'identifiai sa trajectoire, et la cible était les zombies. La petite bouboule rose se dispersa en plusieurs parties, et explosèrent au contact du sol, au pied des zombies plus très loin de nous. Le bruit était celui une grosse explosion. Le sol trembla, et je dus poser les mains au sol pour maintenir mon équilibre. De la roche s'échappa du sol, et volait dans tous les sens. Je n'avais pas ressenti la puissance de l'explosion, mais la chaleur m'avait atteinte. De même que les fragments de roche. Ils étaient petits et rapides, je me mis complètement à terre pour en recevoir le moins possible. Mes compagnons avaient fait de même. On attendis une quinzaine de secondes, le temps que les morceaux de roches avaient fini leur folie. Lorsque je redressai la tête, je vis la fumée se disperser rapidement, et Rex en surgir. Il se précipitait vers l'autre homme. Tout comme lui, il canalisa une sorte de magie dans ses mains – elle était également violette/rose.

Rex : Tu vas me le payer !

Il n'y avait plus aucun zombie. Ils avaient tous été désintégrés. Arrivée à une vingtaine de mètres de lui, il lui lança son énergie. Elle était aussi rapide que celle précédente, et atteignit l'homme comme un éclair. Cependant, d'un mouvement de bras, il les envoya voler dans les airs. Tout ça d'un seul mouvement rapide, sans avoir bougé d'un pouce ! Il n'avait pas l'air impressionné cette attaque. Le visage de Rex vira encore plus au rouge qu'il ne l'était avant, et concentra plusieurs énergies dans ces mains. Ce fut répétitif. Rex balança sa magie en direction de l'homme, qui l'écarta sans difficulté. Au bout de trente secondes, Rex était épuisé, et ne pouvait plus rien faire. J'entendis alors la voix du petit homme pour la première fois :

… : C'est tout ? Je pensais t'avoir mieux instruit.

Elle était légèrement grave. Je pensai voir un sourire sur ses lèvres. Et je pense que je ne m'étais pas trompée. Il leva son bras droit, et le descendit d'un trait devant lui. Lorsqu'il était en l'air, je me suis demandé ce qu'il faisait, mais quand il l'a abattit, une sorte de lame rose sortit de son poignée. Et elle tomba directement sur Rex, impuissant. C'était un coup fatal, il se le pris sans réagir. Ca le trancha en deux, et il explosa intérieurement. Nous étions tous bouche bée, sans savoir quoi dire, ni quoi faire. Le petit homme rentra sa lame, et bondit de son rocher. Lorsqu'il atterrit sur le sol, je pus enfin le voir. Pantalon gris, veste grise par dessus un T-shirt bleu foncé. Il était petit. Il releva la tête. C'était un enfant.


________________________________________________________________________________


Chapitre Final (2ème partie)


Un enfant ? What ? Qui était-il ? Et comment a-t-il fait pour venir à bout de Rex aussi facilement ? Tant de questions sans réponses…

… : Tomoyo !

Cette voix. C'était Yuichi ! Je me retournai, et le vis, sortant d'une tente. Il a dû se cacher dedans pendant la fight. Il accourait sur moi, et je lui ouvris les bras.

Moi : Yuichi !

Je le serai très fort contre moi.

Yuichi : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

… : Tiens, des retrouvailles ?

Je regardai en direction de la voix. C'était cet enfant. Sa voix avait l'air grave pour quelqu'un de son âge. Il ajusta sa veste grise, légèrement froissée par le combat. Qu'est-ce qu'il me voulait ? Je caressai une dernière fois la tête de Yuichi, et le plaçai derrière moi.

Moi : Qui es-tu ?

… : Moi ?

Il est con ?

… : Je suis celui qui vous emmènera vers celui que vous voulez voir depuis longtemps.

Katarina : Le Maître ?!

Je l'avais oubliée. A vrai dire j'avais oublié tout le monde. Elle était à la tête du petit regroupement de rebelle, juste derrière moi.

… : Si c'est comme ça que vous l'appelez, oui.

Moi : Tu n'as toujours pas répondu à ma question !

… : Vous pouvez m'appeler Felix.

Felix ? Encore un prénom bien japonais ça !

Moi : D'accord, Felix. Tu travailles pour lui ? Le Maître ?

Felix : Oh oh… On peut dire ça.

Katarina : Mène-nous à lui !

Felix : Maintenant ?

Komari : Oui, maintenant !

Je me retournai encore. Elle avait l'air déterminé.

Yû : Tout de suite !

Lui aussi. Tous les rebelles se mirent à dire la même chose.

Felix : Alors allons-y.

Il claqua des doigts, et je vis quelque chose que je n'aurais jamais pensé possible. Le sol se mit à trembler. La secousse faisait décrocher des roches du sol. De derrière Felix, le mont où il était perché avant, il s'éleva. Et pas qu'un peu ! Il monta, et monta, jusqu'à atteindre une bonne hauteur. On réussissait encore à voir le sommet à travers les nuages. Comme pendant le combat, je me mis à quatre pattes pour maintenir mon équilibre, mais en prenant Yuichi avec moi. Felix restait debout, et paraissait stable. La montagne s'éleva encore et encore, et, du coin de l'œil, je vis une grande porte remonter. Une porte comme une porte de château-fort d'Occident. En bois, solidifiée avec du fer. Une fois l'entrée complètement découverte, le séisme se calma, et tout redevint comme avant. Avec la forteresse en plus. Ca ressemblait à une forteresse. Enfin je trouvais. C'était une grande montagne, avec une grande porte au centre, haute de quatre mètres facilement. Felix dévoila un petit sourire.

Felix : Nous y voilà.

Je me relevai.

Moi : Alors mènes-nous à lui.

Les portes s'ouvrirent lentement. Une fois complètement ouvertes, Felix lança :

Felix : Bienvenue dans le quartier général du "Maître" !

On n'y voyait rien à l'intérieur. Je ne voyais que la silhouette de Felix se découper de l'obscurité de l'entrée. On dirait une caverne.

Moi : Yuichi, tu restes ici. On va y aller, régler ça une dernière fois pour toute.

Yuichi : Mais, pourquoi ? Et si tu ne reviens pas ?

Moi : Je reviendrai.

Je lui caressai la tête, comme il aime.

Katarina : Yû, la blonde, venez avec nous.

Komari : C'est qui la blonde ?

Moi : Toi…

Komari ; Ah. C'est bien ce qu'il me semblait !

Felix : C'est pas que je vous attends, mais…

Katarina : On arrive ! Les autres, attendez ici au camp, en cas d'une autre invasion. Vous couvrerez cette entrée.

Felix : Ca ne risquera pas d'arriver…

Il s'enfonça dans la forteresse. Nous le suivîmes, Yû, Komari, Katarina et moi. Les portes se refermèrent derrière nous, avec un gros "boum". Il faisait sombre dans cette grotte, ce tunnel. Ca ressemblait bien à une caverne. Quelques torches sont disposées tous les dix-quinze mètres pour éclairer le chemin. Nos pas résonnaient. L'air était humide, assez lourde. Pendant notre marche, je profitais pour

Moi : Pourquoi tu nous as sauvé, alors que tu travailles pour le Maître ?

Felix : Il voulait l'éliminer. Il ne faisait que le gêner.

Sa voix avait l'air plus grave et plus mûre. Je ne sais pas si c'était une impression ou pas. Treize ans environ, mais la voix de quelqu'un de quinze ou seize ans.

Moi : Tu as quel âge ?

Felix : Pourquoi ?

Moi : Pour faire la discussion, histoire de ne pas s'ennuyer.

Felix : Autant que toi.

Moi : Tu ne sais pas quel âge j'ai.

Felix : Peut-être.

Komari : C'est encore loin ?

Felix : Il n'y a qu'un seul tunnel, on le suit, et on y arrivera.

Katarina : Pourquoi tu nous emmènes voir le Maître ?

Cette question, je n'y avais même pas pensée, alors que c'était la plus importante !

Felix : Il veut vous voir.

Je sentis Yû me prendre par le bras.

Yû : Attendez deux secondes. Comment pouvons-nous être sûr qu'il ne nous tend pas un piège ?!

Deuxième question importante à laquelle je n'y ai pas pensée.

Yû : Si ça se trouve, il y a une armée au bout de ce tunnel !

Komari : J'avoue ! On devrait faire demi-tour.

Felix : Je vous entends, vous savez ? Vous pouvez faire demi-tour si ça vous amuse. La porte est fermée. Il n'y a aucun moyen de sortie.

Si. On avait tous notre Duel Disk avec nous, et notre Deck. On pouvais toujours Invoquer des monstres pour détruire la porte. Où même détruire Felix !

Felix : N'y pense même pas.

Comment a-t-il pu lire dans mes pensées ?!

Moi : Qui es-tu réellement ?

Felix : Je m'appelle Felix, et je vous emmène voir le "Maître". Ne ralentissons pas !

Plus personne ne répondit, et on continua. Komari s'était rapproché de moi, et me tenait maintenant le bras. Yû et Kata' avaient l'air calme, malgré la conversation. Felix m'intriguait beaucoup. Il nous a sauvé pour nous conduire chez le Maître. Pourquoi ? Peut-être un ordre du Maître… Felix s'arrêta un moment.

Felix : Hmm…

Komari : Qu'est-ce qu'il y a ? Il n'y a qu'un seul chemin, ne t'arrête pas. Boulet !

Felix : Non, rien. Je me suis posé une question.

Yû : Qui était ?

Felix : Qui était comment allait réagir le "Maître" à votre arrivée.

Et il reprit sa route.


Combien de temps s'était écoulé depuis le début de la marche. Dix minutes ? Un quart d'heure ? Je ne savais plus, mais on arriva finalement sur une autre grande porte. Sans ralentir, Felix invoqua une boule d'énergie et la fit exploser. Nous autres, nous nous étions arrêtés. L'explosion était violente, et a fait trembler la caverne. Felix continua son chemin à travers la fumée. On se dévisagea tous. Pourquoi avait-il fait ça ? Nous ne le voyons plus à cause de l'écran de fumée qui nous séparait.

Felix : Approchez ! Nous sommes arrivés.

J'hésitai à traverser la fumée. On ne savait pas ce qu'il nous attendait derrière. Personne ne voulait y aller. Finalement, Katarina se désigna pour y aller la première. Elle traversa sur les débris de la porte, et nous appela.

Katarina : C'est bon, venez.

On y alla tous. On pénétra dans une grande salle. Et, quand je dis grande, c'est grande ! Combien de mètres de hauteurs ? Trente ? Sûrement. Elle était également vaste. Environ la moitié d'un terrain de football. Elle était toute grisée. Que du gris, elle était plate. Il y a juste au bout des escaliers qui menait vers un trône. Sûrement celui du Maître. Mais il était vide ! Felix se tenait devant nous.

Felix : Nous y voilà.

Moi : Et le Maître ? Il est où ?!

Komari : Tu te fous de nous, là ?

Felix ne dit rien, et avança. Il marcha, monta les escaliers quarante mètres plus loin. Et s'assis sur le trône.

Felix : Je vous ai dis que je suis celui qui vous conduirait chez le Maître, non ?

Non… C'était…

Felix : Et bien il se tient devant vous.


________________________________________________________________________________




Chapitre Final (partie 4)



Le Maître : La paix ?


Moi : C'est ça, la paix.


Le Maître : La paix ?


Il se fout de moi là ?


Komari : Oui, crétin. Reviens en arrière, efface la mémoire de tout le monde tout en souhaitant le bien !


Yû : C'est ça que tu dois faire.


Katarina : Je suis d'accord.


Le Maître : Hmm… J'y penserai.


Moi : Mais pas la peine d'y penser plus tard ! Fais-le maintenant.


Le Maître : Je ne retournerai pas dans le passé. Ma vie a été un enfer. On m'ignorait, j'étais comme un caillou au bord d'une route : on m'écrase, ou on me donne un coup de pied dedans.


Moi : Tu peux changer. Il y a un moyen.


Le Maître : Ma vie n'a pas de but – hormis celui de détruire le Monde.


Moi : Ai ton rêve !


Le Maître : Dis-en moi un.


Heureusement, je n'eus pas longtemps à chercher.


Moi : Les Duels ! Fais des Duels. Tu as utiliser ce moyen pour en arriver là. Et surtout, surpasses-toi !


Je crus que mes paroles avaient fait effets.


Le Maître : Des Duels ? Me surpasser…


Moi : Oui ! Se surpasser soi-même et le plus infini des rêves : il n'a pas de fin. Une fois que tu t'es dépassé, tu peux encore le faire par la suite. Il n'y a pas de limites.


Le Maître : Me surpasser…


Silence


Le Maître : C'est chose impossible. J'ai déjà atteint la limite de ce monde. Je vais le détruire, mettre fin à tout ça. Penses-tu qu'il y a quelque chose de plus… "important" ? Non.


Moi : Les amis, l'amour et tout ça. Tu connais ?


Il se figea. Je pensais avoir touché un point sensible. Il n'avait jamais vécu ça.


Le Maître : Les amis ?


Il se leva. Descendit les marches une à une, lentement. En regardant le sol. En le fixant. Il s'avança toujours, jusqu'à être trois-quatre mètres devant nous. Il leva la tête et me regarda.


Le Maître : Tu connais l'amour ?


Yû et moi nous regardions. Je ne savais pas quoi répondre. Est-ce que je vais l'offenser ?


Moi : Oui.


Le Maître : Avec lui (il désigna Yû du menton) ? Vous êtes chanceux. Je n'ai jamais connu l'amour.


Il était encore tout jeune ! Combien ? Treize ans ? Quatorze maximum ?


Moi : Si reviens en arrière, tu auras toute la vie devant toi.


Le Maître : Mais tout restera comme avant.


Moi : A moins que…


Un tilt fit apparition dans ma tête. Pas un petit tilt, un gros. Qui pouvait peut-être résoudre nos problème.


Moi : Je pense avoir trouver un moyen de résoudre cet affaire. Une bonne foie pout toute.


______________________________________________________________________________


Chapitre Final : Partie 5


Moi : Je peux te proposer une idée. Veux-tu ??

Le Maître : Je l'attends.

Moi : Mais à une condition !

Il fut surpris que j'en impose une. Il plissa les yeux, et me demanda :

Le Maître : Quelle est-elle ?

Moi : Affronte-moi en Duel !

Un nouvel instant de surprise apparu sur son visage… enfin pas que sur le sien uniquement. Yû avait les yeux écarquillés, et tourna la tête vers moi, me disant "mais qu'est-ce que tu veux faire. T'es folle ?". Komari, elle, poussa un petit cri de peur. Son regard était différent de celui de Yû. Toujours au sol, elle avait des yeux suppliants – elle ne voulait pas que je l'affronte. Elle avait peur pour moi. Je dirigeai mon attention sur Katarina, qui fixait le sol sans aucune expression. Jusqu'à ce que je vois une léger sourire se dresser sur son visage. Elle poussa un petit rire forcé et bref.

Katarina : Tu es folle. Tu penses vraiment que tu peux le vaincre toute seule ? Regarde ce qu'il a fait.

Yû : Je suis d'accord, tu ne peux pas le faire.

Komari se releva.

Komari : Tu n'es pas assez forte pour le battre.

Qu'est-ce qu'ils ont tous ? Il ne me faisait donc pas confiance ? Je me sentis toute petite, faible et impuissante. Je sentais leur regard braqué sur moi. Non pas méchant, mais… sans confiance – c'était mon impression. Le sourire de Katarina revenu. Mais celui-ci resta sur son visage. Elle me regarda enfin.

Katarina : Tu pensais vraiment qu'on allait te laisser l'affronter toute seule ?

Yû : Il n'y a que toi pour agir sans réfléchir, égoïste. Baka !

Komari posa ses mains sur mes épaules.

Komari : Tu n'es pas toute seule. On est là, tous avec toi.

Yû pointa du doigt le Maître.

Yû : Nous te défions tous !

Les amis… Ils me regardaient tous, avec le sourire. Je pensais ne jamais avoir été autant heureuse auparavant. Ce sentiment étrange qui m'avait envahi disparu instantanément.

Komari : Affrontons-le !

Ils n'étaient pas les seuls à sourire. Le Maître également.

Le Maître : Oh ! Vraiment ? Ca commence à faire un bout de temps que je n'ai pas affronté quelqu'un en Duel… et jamais quatre d'un coup !

Il leva le bras droit en l'air. Un Duel Disk s'y matérialisa.

Le Maître : Je relève le défi.

Il avait accepté ! Maintenant, il fallait le vaincre. Il s'éloigna de nous pour laisser place au Terrain. La pièce était toujours aussi grise-bleue sombre. Je ne savais pas d'où nous venait l'éclairage, parce que je ne vis aucune lampe, aucune torche. J'arrêtai de me poser des questions.

Le Maître : Cependant, il y a un grand déséquilibre. Je commencerai donc le quadruple des points de vie normaux, à savoir 16 000. Aucun joueur ne pourra attaquer durant son premier tour, moi à part. Vous commencerez et jouerez tous à la file. Ca vous va ?

Les règles me convenaient. Dans tous les cas il était désavantagé. Il avait cinq carte en main, nous autres, tous réunis, vingt. Il ne pouvait Invoquer Normalement qu’un seul monstre par tour. Nous quatre en tout. Comment pouvait-il gagner ? Etait-il aussi fort qu’on le prétendait ?

Komari : Ca me va.

Katarina : Moi aussi.

Yû et moi acquiescèrent d’un hochement de la tête. C’était parti.

Tout le monde : En garde !

Katarina (4000) : Je commence ! J’Invoque Ondine, Demoiselle De Fortune en mode Attaque. Son ATK et sa DEF sont égales à son Niveau multiplié par 300. Elle a donc 1200 ATK. Je pose 1 carte face cachée et je termine mon tour.

Yû (4000) : Je prends le second tour. Je vais activer Station Psionique. Lorsque j’Invoque un monstre Psychique, je peux payer 500 points de vie pour augmenter son ATK de 300 et son Niveau de 1. Ensuite, j’Invoque Helix Psychique, et en payant 500 points de vie (3500), il passe à 2200 ATK et est de Niveau 5 ! Fin de tour.

Komari (4000) : Je pioche ! Je joue Rai-mei, Guerrière De La Foudre en mode Attaque. Je pose ensuite 1 carte face cachée, et je termine mon tour.

C’était à moi.

Moi (4000) : Je pioche ! J’Invoque Patrouilleur Stygien en mode Attaque, et je termine mon tour.

Allez, montre-nous ton jeu !

Le Maître (16 000) : C’est mon tour. Je pioche ! Je joue Lyla La Magicienne, Seigneur Lumière en mode Attaque ! Battle ! Lyla, attaque Ondine !

Katarina (3500) : OK ! J’active alors mon Piège, Fortune Familiale ! Durant ma prochaine Standby Phase, je vais Invoquer jusqu’à 2 Demoiselles de Fortunes depuis ma main !

Le Maître : Bien, c’est toi qui vois. Par la suite, je vais activé mon Renfort De Lumière. J’envoie les 3 cartes du dessus de mon Deck au Cimetière pour ajouter à ma main Jeanne La Paladine, Seigneur Lumière. Et comme il a été envoyé depuis le Deck au Cimetière, je peux Invoquer Spécialement Wulf La Bete, Seigneur Lumière depuis mon Cimetière en mode Attaque ! Je termine mon tour, activant l’effet de ma Lyla. J’envoie les 3 cartes du dessus de mon Deck au Cimetière. Bonne chance ! Vous allez sombrer dans la puissance de la lumière… noire !


_____________________________________________________________________________


L'Ere du Dernier Duelliste : Chapitre 6

Katarina : Je pioche. Grâce à l'effet de Fortune Familiale, j'Invoque Gaïa, Demoiselle De Fortune (2400 ATK) et Ténèbra, Demoiselle De Fortune (2000 ATK) en mode Attaque ! Ensuite, je vais attaquer ta Lyla La Magicienne, Seigneur Lumière avec ma Ténèbra !

Le Maître (15 700) : OK.

Katarina : Gaïa, attaque son Wulf !

Le Maître (15 400) : Ca passe.

Katarina : Alors, tu ne réagis pas ? Je pose 1 carte face cachée et termine mon tour.

Yû : Je pioche ! J'Invoque Permuteur Psychique, puis j'active l'effet de Station Psionique pour augmenter son ATK de 300 et son Niveau de 1 en payant 500 points de vie (3000). Invocation Synchro ! Je Syntonise mon Permuteur Psychique Niveau 3, et mon Helix Psychique Niveau 5. Sors du monde Mental et viens te battre à mes côtés, contrôle la pensée de mon adversaire. Apparaît, Archdémon Du Monde Mental !

Le Maître : Ton meilleur monstre ?

Yû : Tu verras. Veux-tu le voir de plus près ?

Le Maître : Si c'est gratuit, je n'y vois pas d'inconvénient.

Yû : Archdémon Du Monde Mental, attaque-le directement !

Le Maître (12 700) : Merci. Merci beaucoup ! Suite à l'attaque directe de ton monstre, j'active l'effet de mon Gorz, L'Émissaire Des Ténèbres depuis ma main. Lorsque je subis une attaque directe et que je ne contrôle aucunes cartes, je peux l'Invoquer Spécialement depuis ma main !

Yû : Mince…

Il avait rééquilibré la partie. C'était un bon monstre qu'il nous avait sorti.

Le Maître : Et ce n'est pas tout ! Gorz Invoque un Emissaire des Ténèbres, qui possède la même ATK que le monstre qui m'a attaqué directement soit 2700 !

Yû : Rah… Je pose 1 carte et je termine mon tour.

Komari : Je pioche ! Je vais te bloquer ! J'Invoque ma Lumière Sacrée en mode Attaque. Son effet : aucun joueur ne peut Invoquer de monstres TENEBRES ou attaquer avec un monstre TENEBRES. Ton Gorz est bloqué !

Komari…

Le Maître : Je tiens à préciser que mon Emissaire des Ténèbres est d'Attribut LUMIERE.

Moi : Je tiens à préciser, Komari, que tu viens de bloquer mon jeu !

Komari : Oups !

Katarina : Ma Ténèbra également…

Yû : Et mon Archdémon Du Monde Mental aussi !

Komari : Oups ! Je crois que j'ai fais une boulette ! Bon bah… Fin de tour !

Moi : Je pioche…

Heureusement que j'ai quelques monstres non-TENEBRES dans mon Deck.

Moi : J'invoque Diapason Horloge en mode Défense et je termine mon tour.

Le Maître : Vous êtes tous mous ! Je pioche ! J'Invoque Lumina L'invocatrice, Seigneur Lumière en mode Attaque. J'active ensuite son effet. En défaussant Jeanne La Paladine, Seigneur Lumière, j'Invoque un Seigneur Lumière depuis mon Cimetière. Et je choisis ma Jeanne La Paladine, Seigneur Lumière ! J'active ensuite Sabre Seigneur Lumière, et l'équipe à ma Lumina. Elle gagne 700 ATK, et passe donc à 1700 ATK. Je passe en Battle Phase. Allez, les filles. Jeanne, attaque sa Ténèbra, Demoiselle De Fortune !

Katarina : Hein ?

Le Maître : Son effet s'active, elle gagne 300 ATK au début de la Damage Step. Elle est donc à 2100 ATK et surpasse les 2000 de ton monstre !

Katarina (3400) : …

Le Maître : Emissaire des Ténèbres, attaque sa Gaïa, Demoiselle De Fortune !

Katarina (3100) : Aïe !

Le Maître : Lumina, dernier coup !

Katarina (1400) : Ca va mal…

Le Maître : Il ne fallait pas s'acharner sur moi comme ça. Je termine mon tour, et, avec les effets de Lumina et de Jeanne, j'envoie les 5 cartes du dessus de mon Deck au Cimetière.

Katarina : Je pioche. Durant ma Standby Phase, j'active Appel de l'Etre Hanté pour faire revenir depuis mon Cimetière Gaïa. Son effet s'active ! Elle gagne 1 Niveau, passe donc à 2800 ATK, et, de plus, comme son Niveau augmente, tu perds 400 points de dommages !

Le Maître (12 300) : Tu tiens beaucoup à cette carte !

Katarina : J'active ensuite Passage Temporel, ce qui augmente le Niveau de mon monstre de 3 jusqu'à la End Phase. Il devient donc 10 et son ATK passe donc à 10 fois 400, 4000 ATK ! Et, avec son effet, tu prends 400 dommages !

Le Maître (11 900) : Intéressant.

Katarina : Battle Phase ! Gaïa, attaque sa Lumina L'invocatrice, Seigneur Lumière !

Le Maître : J'active l'effet de Protecteur Mortuaire depuis mon Cimetière. En le retirant du jeu, j'annule ton attaque.

Katarina : Tu as juste esquivé mon attaque. Tu vas en recevoir pleins d'autres. Fin de tour !

Yû : Je pioche ! Bon, on va faire avec. J'Invoque Sorcière Psychique de la Sérénité. Et avec Station Psionique, je paie 500 points de vie (2500) pour qu'elle devienne de Niveau 4 et possède 1700 ATK. Maintenant, Sorcière Psychique de la Sérénité, attaque Lumina !

Les 2 monstres se détruisirent en même temps.

Le Maître : Vous teniez vraiment à détruire cette carte…

Yû : Oui, et l'effet de mon monstre s'active ! Lorsqu'elle est détruite et envoyée au Cimetière, je retire du jeu 1 monstre Psychique depuis mon Deck. Je choisis Commandant Psychique. A la prochaine Standby Phase – celle de Komari -, Commandant Psychique sera Invoqué sur le Terrain. Fin de tour !

Komari : Je pioche ! Commandant Psychique vient donc sur le Terrain de Yû. Par la suite, j'Invoque Buten en mode Attaque. Mais il ne restera pas longtemps sur le Terrain, étant donné que je le Syntonise avec ma Lumière Sacrée Niveau 1 pour Invoquer Formule Synchronique. Son effet d'active, comme elle Invoquée par Synchro, je pioche 1 carte. En retirant du jeu mes 2 seules monstres LUMIERE depuis mon Cimetière, j'Invoque Ame de Pureté et de Lumière sur mon Terrain en mode Attaque. Je Syntonise ma Formule Synchronique Niveau 2 et mon Ame de Pureté et de Lumière Niveau 6. Les vents soufflent parmi tes ailes. Ouvre-nous la voie vers la Lumière. Apparais, Dragon Poussière D'Étoile !


____________________________________________________________________________


Le Duelliste original n’est pas celui qui n’imite personne, mais celui que personne ne peut imiter.

JO92
Membre
Messages : 864


haut haut de page
[Fic] : L'Ere du Dernier Duelliste posté le [19/04/2013] à 11:10

cool ce n est pas aussi bien que celle de enbuoo mais j aime bien il faudrait auusi que tu face comme enbuoo et poster le deck de yu et de john continue comme ca 😉 😉


Tutiou
Modérateur
Messages : 9785


haut haut de page
[Fic] : L'Ere du Dernier Duelliste posté le [19/04/2013] à 11:22

Non je ne posterai pas les Decks de Yû et John. Pourquoi ?

Vous savez maintenant que Yû joue Psychique. Si je poste les Decks vous saurez tout donc pas de surprise.

Pour John ne ne l'ai pas constriut donc je ne peux rien poster.

Sinon merci pour ta remarque.


Le Duelliste original n’est pas celui qui n’imite personne, mais celui que personne ne peut imiter.

mbg71
Membre
Messages : 8688


haut haut de page
[Fic] : L'Ere du Dernier Duelliste posté le [19/04/2013] à 11:23

pas mal effectivement



Spoiler :


Spoiler :

Spoiler :

JO92
Membre
Messages : 864


haut haut de page
[Fic] : L'Ere du Dernier Duelliste posté le [19/04/2013] à 11:25

derien apres tu fait ce que tu veu de ta fic moi je donnait juste des proposition 😀


Tutiou
Modérateur
Messages : 9785


haut haut de page
[Fic] : L'Ere du Dernier Duelliste posté le [19/04/2013] à 11:28

Citation de JO92 Le [19/04/2013] à 11:25

derien apres tu fait ce que tu veu de ta fic moi je donnait juste des proposition 😀


Ce n'est pas la peine ^^ Pourquoi ?

Parce que la suite a déjà été écrite. Actuellement j'ai 76 pages de cette fic sur un doc word. Donc je ne peux pas modifier sinon ça n'aura plus de sens. J'ai déjà écris la suite jusqu'à bien loin de ce chapitre. Je sais ce qu'il va se passer.

Mais merci quand même 😉


Le Duelliste original n’est pas celui qui n’imite personne, mais celui que personne ne peut imiter.

Pages : 1 2 3 4 ... 71 72 73 74