Chapitre 16 :
Komari : Onii-chan !
Ses yeux s’étaient ouverts brusquement. Sa respiration était devenue haletante. De la sueur s’était échappée de son front.
Moi : Komari !
Je la serrai encore plus fort dans mes bras.
Moi : Komari… Tu es là…
Elle regardait le plafond de la voiture, sans bouger.
Komari : Où je suis ?
Moi : On y est.
Elle tourna la tête lentement vers moi.
Komari : Les Chutes du Néant…
Moi : On est au pied de la montagne. Maintenant faut les trouver. Je pense qu’elles ne sont pas loin.
Komari : OK…
Je la serrai pendant encore quelques minutes.
Moi : C’est fini.
Elle se releva. Je fis de même.
Komari : Non. Tout vient de commencer.
Moi : Komari…
Elle me regarda d’un regard sérieux. C’était étrange de la voir si sûre. Elle avait toujours enfantine.
Komari : On y va ?
Je lui souris. Ca me rendait heureuse qu’elle fût en forme pour continuer.
Moi : On y va !
On récupéra notre sac et sortit de la voiture. La température était ni chaude, ni froide. Juste douce. Les montagnes se dressaient devant nous. Il n’y avait qu’un seul chemin. Il était large de trois mètres environ. Je supposai qu’il fallait l’emprunter.
Moi : Aller, on y va !
Elle acquiesça d’un hochement de tête. On entreprit alors notre route, côte à côte. La route était parsemée de cailloux et était déjà en pente. Ca allait être super…
Ca faisait une vingtaine de minutes qui nous marchions. Personne n’avait dis un mot. La fatigue commençait à se faire sentir. Komari et moi avions ralenti le pas. La monté était toujours aussi dure. De la sueur coulait de notre front. Au fur et à mesure qu’on avançait, le vide se creusait sur le bord de la route. D’un côté, il y avait la montagne qui montait, de l’autre, la montagne qui descendait. Une chute pouvait être mortelle.
Komari : On fait une pause ? J’en peux plus je suis crevée ^^
Ah ! Elle avait repris son air enfantin ^^
Moi : Allez pour une pause !
On s’asseyait par terre sur le côté. Komari, elle, s’allongea on mettant les mains derrière la tête. Elle avait l’air de contempler le ciel gris et nuageux.
Komari : Dis, Tomoyo, comment Yû nous retrouveras ?
J’eus un petit hic. Bonne question : comment ?
Moi : Hmm… Je ne sais pas… Peut-être que quand tout sera fini il rejoindra la maison, et moi aussi.
Komari : Maintenant il n’y a plus d’habitation. Juste des bâtiments inoccupés. C’est tout. Le monde n’est plus ce qu’il était avant.
Moi : Peut-être que seul le Japon est touché pour l’instant.
Komari : Oui mais comment pouvons-nous la quitter maintenant ?
Moi : Je ne sais pas…
Bonne question. Tout était perdu… C’était pire que dans un film de zombies…
Moi : Dis, Komari, est-ce que tu penses que c’est une bonne idée de continuer ?
Komari : De continuer quoi ?
Moi : Cette… aventure.
Komari : Qu’est-ce que tu sous-entends, Tomoyo ?
Moi : Je ne peux plus continuer… Mon frère n’est plus là, on ne sait pas où il est. Yû non plus…
Des larmes s’échappaient de mes yeux. Je me levai, puis regarda Komari dans les yeux.
Moi : Je pense qu’il est temps d’en finir.
Je me retournai et contemplai le vide qui s’offrait à moi. La pente était presque verticale. Je pouvais encore apercevoir la voiture que nous avions laissée. Le vent soufflait face à moi. Mes cheveux se laissaient caresser et mes larmes s’échappaient de mon visage.
Komari : Tomoyo ?
Moi : Dis, Komari ?
Komari : Quoi ?
Je tournai la tête pour la voir… une dernière fois. Elle était légèrement boueuse, et ses vêtements tachés de sang. Ses yeux étaient toujours aussi grands et beaux à regarder.
Moi : Dis à Yû que je l’aime.
Je fermai les yeux, puis me laissai basculer en avant.
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Chapitre 17 :
Komari : Tomoyo !
Je basculai en avant. Le vent caressait mon visage. C’était une sensation agréable. Le doux vent. Sur mon doux visage. Je sentis mes pieds se décoller du sol. J’avais l’impression de voler. C’était tellement agréable. J’étais légère comme une plume.
Komari : Tomoyo !
Je sentis une main m’agripper par le col. Komari me retenait.
Moi : Komari, laisse-moi !
Komari : Non ! Tu restes avec moi ! Tu as un devoir à accomplir.
Moi : C’est fini !
Elle me tira avec force vers l’arrière. Je tombai à la renverse, puis étais étalée sur le sol caillouteux. Komari se pencha au-dessus de ma tête. Son regard était entre la peur de perdre quelqu’un et le sérieux.
Komari : Il ne faut plus recommencer.
Moi : Ce n’est pas toi qui va me dicter ce que je dois faire !
Je lui assénai un crochet. Elle fut frappée en pleine joue et cracha du sang. Elle tressaillit et se rattrapa à un creux dans le mur de montagne que longeait la route. Sa respiration était haletante. Elle fixait le sol avec de grands yeux écarquillés. Elle était choquée je lui avais fait ça. Puis elle tourna la tête vers moi, sans changer d’expression.
Komari : Pourquoi ?
Je me relevai. Et me dirigeai vers elle. Je pris ces mains et les clouèrent sur le mur rocailleux, et la regardai droit dans les yeux. Le sang continuait de couler de sa mâchoire.
Moi : Laisse-moi faire ce que je veux !
J’avais hurlé. Komari fronça les sourcils puis me donna un violent coup de boule. Je lâchai prise et fus étourdis. Elle se rua sur moi et me donna un coup de poing partant du bas pour frapper ma mâchoire. Elle réussit son coup. Ma tête vola en l’air. J’eus l’impression que ma mâchoire était déboitée. Le goût du sang se propagea dans ma bouche. Je repris conscience, et je vis Komari ce diriger vers moi, l’air menaçant. Je fis de même. Je lui donnai un coup de pied circulaire en direction des côtes. Elle le bloqua avec son bras, puis retourna ma jambe. Je fus entraînée et me retrouva ventre à terre, mordant la poussière. Elle me fit une clé de pied. Je hurlai de douleur. C’était affreux. Je me dégageai et me retournai. Elle était assez près pour que je lui assène un coup de pied. Je le fis. Dans la rotule. Elle cria et s’agenouilla. J’en profitai pour lui donner un nouveau coup de pied. Dans la mâchoire encore. Elle le reçu avec brutalité et tomba à la renverse. Je pus voir le sang qui s’échappait de sa bouche, traçant un arc de cercle dans l’air. C’était un spectacle atroce. Sa tête heurta le sol violemment. J’étais toujours à terre. Je la regardais, allongée sur le sol. Elle ne se releva pas. Je m’affalai sur le sol. C’était fini. Je fermai les yeux. La douleur dans ma mâchoire était horrible. Je sentais le sang couler depuis l’ouverture. J’attendis comme ça pendant une minute, jusqu’à ce que j’entende un bruit. Je me remis tout de suite sur mes gardes. C’était Komari. Elle s’était levée. Du sang coulait abondamment depuis sa bouche et de son genou. Elle était en fureur et avait un regard noir.
Komari : Espèce de salope ! Pourquoi t’as fais ça ?
Moi : Ta gueule ! C’est moi qui décide de ma vie, pas toi !
Komari : Tu allais oser trahir Yû et les autres ?
Moi : Ferme ta gueule !
Komari : Tu allais m’abandonner, après tout ce qu’on a traversé ensemble ?!
Je me bouchai les oreilles. Je ne voulais plus rien entendre.
Moi : Mais ferme ta putain de gueule !
Elle laissa échapper des jurons, mais je n’entendis rien.
Moi : Ferme-la ! Ferme-la ! Ferme-la !
Elle finit par comprendre. Je débouchai donc mes oreilles.
Komari : Si nous ne voulons pas résoudre ça par la violence, faisons un Duel !
Moi : Pauvre idiote ! Tu ne peux pas me vaincre ! Tu ne sais même pas te battre !
Elle eut un haut-le-cœur et cracha du sang par terre.
Komari : Si tu ne veux pas te battre, c’est que c’est toi qui a peur !
Je me relevai.
Moi : Très bien !
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Chapitre 18 :
Et là, je vis un Possédé. Soudainement, j'au peur, et l'envie de me battre avec Komari s'échappait. S'occuper du Possédé était plus important que de s'affaiblir les unes les autres.
Moi : Attention ! Il y a un Possédé par ici.
Komari : A deux on devrait le battre facilement, non… ?
Moi : Si…
Mais j'en vis un deuxième, puis un troisième. Tous avaient la marque violette à l'œil gauche. Et j'en vis de plus en plus.
Komari : On est piégée !
Moi : Mince…
Possédé : Rendez-vous ! Lâchez vos Duel Disk et venez nous rejoindre. Aucun mal ne vous sera fait.
Moi : Tu parles !
Je me retournai et en vis d'autres. Il fallait trouver une solution, et vite ! Mon cerveau tournait à cent à l'heure, mais aucune idée ne me vint en tête.
Possédé : Vous avez 10 secondes pour obéir ! Au bout du décompte, on invoquera des monstres !
Komari : C'est pas vrai !
Elle pris la première carte de son Deck, la posa, puis en pris une autre, et l'invoqua : Marshmallon.
Possédé : 8 !
Komari : Il va falloir résisté.
Elle me fit un petit clin d'œil. Cette embuscade m'avait fait oublié ma dispute avec Komari.
Moi : Mouais…
Je pris les 5 premières cartes de mon Deck et en Invoquai assez pour faire une Synchro et jouer Dragon Rouge Archdémon.
Possédé : 5 !
Moi : Il est chiant lui…
Possédé : 3 !
2 secondes. 1 seconde. 0. Ils Invoquèrent des monstres. Il y en avait de toutes sortes !
Moi : Allez ramenez-vous ! Dragon Rouge Archdémon, attaque-les !
Il cracha ses flammes de l'Enfer, mais les autres monstres lui sautèrent dessus. Je vis que Komari, elle aussi, avait sorti son meilleur monstre, Dragon Poussière D'Étoile.
Mais ils étaient trop nombreux. Ils se rapprochèrent de nous, et nous nous retrouvâmes dos à dos.
Komari : Ca va de ton côté ?
Moi : Tranquille…
Leurs monstres étaient trop nombreux, et mon Dragon vola en éclat.
Moi : Noon !
Komari : Mince… C'est fichu…
Je le pensais aussi. Jusqu'à ce que j'entende un cri. Une voix féminine que je connaissais bien. Katarina.
Je me retournai, et la vis en au d'un haut rocher, ses longs cheveux rouges dans le vent, son Duel Disk à son poignet.
Katarina : Allez c'est parti ! Que la fête commence !
Au début, je me demanda ce qu'elle vouait dire. Puis je compris. De chaque côté du rocher déambulèrent des Duellistes. Oui, des Duellistes ! Ils Invoquèrent tous des monstres, qui se jetèrent sur ceux adverses. Dans le combat, j'essayai de trouver du regard Yû. Lui ? Non. Et lui ? Non plus. Je reconnus Ly Ushio, que j'avais rencontré dans le train. Mon regard trouva finalement sa cible, Yû était là, mais il ne me vit pas. Je criai son nom, mais bon, les rugissements des monstres couvraient mes paroles. Et, soudain, je me pris un coup. Et pas un petit coup : c'était une queue de Cyber Dragon. Je volai à 3 mètres de ma position et atterris avec violence sur le sol caillouteux. Certaines plaies de mon combat contre Komari se réouvrirent. Un peu de sang coula, mais j'avais mal. Beaucoup mal – comprenez ma douleur. Ma vision se brouilla, mais j'arrivai à me relever et à garder l'équilibre.
C'était le chaos ici. Un vrai champ de bataille. Des monstres se balancèrent des boules de feu, d'autres explosèrent en éclat. Je ne savais pas que le jeu de cartes pouvait être si violent. Pour fuir ce carnage, je fis la chose qui me sembla la plus intelligente dans ces moments-là : foncer tout droit, sans s'arrêter. C'était dur, mais j'y arrivai. J'appuyais en même temps sur une plaie sur mon ventre pour éviter que le sang coule.
J'avais atteint les vingts mètres lorsque je percutai quelqu'un – ou quelqu'un me percuta. Il me retenait, je ne voyais pas son visage, même si ma vision avait été rétablie. Il me serra fort, à m'étouffer. J'essayai de crier, mais ma voix était étouffée. L'individu me disait quelque chose, mais je ne compris pas. Ben s'il veut me parler qu'il me lâche ! Je fini finalement par me dégager – ou il me laissa me dégager je ne sais plus -, puis je le vis.
Yû.
Je me jetai dans ses bras, nos Duel Disks s'entrechoquèrent. Pas grave, j'avais retrouver Yû. Je le serrai à mon tour fort, très fort. Il sentait… Bon j'étais contente de l'avoir retrouvé, inutile de se plaindre des éléments mineurs. Il me caressa les cheveux, j'enfouis mon visage dans sa poitrine. Ce que c'était agréable de se retrouver dans les bras de quelqu'un que j'aime !
Moi : Tu m'as manqué !
Yû : C'est fini.
Moi : Tu étais où ?
Yû : Ca n'a pas d'importance. Suis-moi (il me lâcha). On va s'éloigner pour voir ça.
Il désigna la plaine sur mon ventre.
Moi : Ca n'a pas d'importance…
Yû : Si si, vient. Il faut être hors de danger là.
Moi : Mais il faut les aider !
Yû : Oh ne t'inquiète pas ! On est bien entraîné.
Moi : Si tu le dis…
Il me soutint par l'épaule pour que je m'appuie pour lui. J'avais oublié le combat, toutes les explosions, Komari… Komari ! Est-ce qu'elle allait bien ? Je fis marche arrière mais Yû me retint.
Yû : Qu'est-ce qu'il y a ?
Moi : Il faut que je vérifie si Komari va bien ?
Yû : Qui ?
Moi : Une amie. Allez !
Yû : Non non non. Mauvaise idée.
Moi : Bonne idée.
Yû : Mauvaise idée. Viens, je ne veux pas que tu te blesses à nouveau ! Nos gars savent comment gérer ça, on a l'habitude.
Moi : Si tu le dis…
Il m'aida à marcher jusqu'à un endroit sûr, assez éloigné du champ de bataille. Je m'adossa à un rocher, même si ça n'était pas très agréable. Je soulevai mon T-shirt. Ce n'était pas très beau à voir, mais superficiel. Yû enleva son T-shirt pour appuyer sur la plaie.
Moi : Tu vas avoir froid tu sais (le ciel était assez nuageux). Et c'est bon ça ne fait plus trop mal.
Yû : Sûre ?
Moi : Sûre.
Yû : On va attendre que le combat se termine pour aller rejoindre les autres.
Moi : Comment vous avez rassemblé toutes ces personnes ? Il y en a une trentaine !
Yû : Kata' sait s'y prendre. C'est une vraie meneuse d'homme. On dirait qu'elle a été dans l'armée. Et toi, comment ça c'est passé de ton côté ?
Moi : Ben, à Kaita, j'ai perdu… Yuichi a disparu… Et…
Je laissai échapper des larmes.
Yû : Je sais.
Il me pris dans ses bras. Mais il y avais un truc qui était bizarre.
Moi : Tu sais ? Comment ça, tu sais ?
Yû : On l'a récupéré.
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Chapitre 19 :
Je n'arrivais pas à en croire mes oreilles. Yuichi ici, et en vie ? Un large sourire s'afficha sur mes lèvres. Je sautai dans les bras de Yû.
Moi : C'est vrai ? Où est-il ? Comment tu l'as retrouvé ?
Il avait lui aussi le sourire.
Yû : Et bien, il se trouve que notre groupe a trouvé la planque du Maître, et a commencé à y pénétrer. On l'a trouvé dans une petite salle. Il est maintenant au camp que nous avons levé il y a peu. Certains membres de notre groupe le surveille. Il est en sécurité.
Moi : Merci. Merci beaucoup !
Je le serrai encore plus fort. Yû prit un air sérieux, puis me dis :
Yû : Mais… il y a quelque chose que nous ne comprenons pas…
Je me détachai de lui.
Moi : Quoi ?
Yû : Yuichi était enfermé dans une salle. Petite, certes, mais il n'était pas maltraité.
J'attendis la suite.
Yû : Je veux dire, il nous a dit que quelqu'un venait pendant chaque repas lui en apporter un – bon c'était toujours du ramen (nouilles japonaises), mais il avait toujours de la nourriture. On ne l'a pas forcé à dévoilé nos positions s'il les savait etc…
Effectivement, c'était étrange.
Yû : Il pense qu'on l'a simplement enlevé pour t'attirer ici. Mais comment ?
Comment ? Là était la question. Enlevé un enfant et ensuite bien s'en occupé… Qui pourrait faire ça ? Et en plus, aucun indice n'a été laissé pour me mener jusqu'ici. Enfin, aucun indice, c'est ma mère qui me l'a dit. Ma mère…
J'eus soudainement un choc, suivis qu'un haut-le-cœur. Mes oreilles bourdonnaient. Ma mère ? Et si c'était le Maître qui m'a envoyé cette vision ? Mais comment ? Il contrôle énormément de gens, alors agir dans les pensées des gens n'est peut-être rien pour lui ?
Yû : Tomoyo, ça va ?
Sa voix me parût lointaine. Le Maître m'aurait donc envoyé sa position via la pensée, puis sauvé de la chute depuis l'hélicoptère ? Ca ne collait pas ? Comment un être mauvais peut sauver quelqu'un qui se met en travers de sa conquête ?
Yû : Tomoyo ?
Je sentis ses mains se poser sur moi. Je repris connexion avec le monde extérieur.
Yû : Ca va, Tomoyo ? Tu es pâle.
Moi : Je… Je vais bien. C'est juste…
Yû : C'est juste quoi ?
Moi : Rien… Je ne sais pas.
Bizarrement, je pensais que cela me concernait, et moi uniquement. Je n'avais jamais caché des secrets à Yû, mais là rien ne me retenait de lui caché la vérité. Et je ne sais pas pourquoi. Peut-être était-il mieux qu'il ne sache rien ?
Yû : Viens, on dirait que ça c'est calmé à côté. Il faut que tu te reposes. On rentre au camp.
Moi : D'accord.
Lorsque je repris la marche, je titubai. Yû me retînt, puis m'aida à me déplacer. On rejoigna le terrain de bataille, qui était à deux-trois minutes de marche. Il était rempli de monde. Ceux du groupe de Yû, et les ex-Possédés, maintenant conscients. Les nuages étaient toujours au-dessus de nous, et la roche montagnarde semblait froide : le temps se rafraîchissait. Je vis Katarina approcher, et elle me serra dans ses bras.
Katarina : Où étais-tu passé toi ? On se faisait du soucis !
Moi : Je n'avais plus de téléphone.
Katarina : Et bien tu auras pu nous le dire par la pensée, ou un truc comme ça !
Malgré ce qui viens de ce passé, elle gardait le sourire.
Moi : Je n'en ai pas les moyens.
Elle me relâcha, puis donna des ordres à l'équipe. Je reportai mon attention sur la recherche de Komari. Où était-elle ? Je la trouvai à l'extrémité du terrain, dos au vide.
Moi : Hé ! Komari !
Elle avait une position… assez bizarre. On dirait qu'elle posait pour un affiche de film d'action. La poitrine gonflée, le regard sérieux et devant soit, les bras légèrement écartés du corps, les poings fermés. On voyait qu'elle venais de finir une dure bataille : elle était en sueur. En plus, le Duel Disk au bras, elle avait l'air classe.
Elle tourna la tête en ma direction, sourit et me fit signe de la main. Elle vînt vers moi.
Komari : Ouf ! C'était chaud chaud tout ça ! Où étais-tu passé ? (elle vit ma blessure) Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? Ca va ?
Moi : Oui, oui, ça va. Et toi ?
Komari : Epuisée. Je suis creuvée !
Moi : J'imagine.
Komari remarqua Yû – enfin, depuis le temps qu'elle est là.
Komari : Je suppose que tu es Yû.
Yû : Que… Comment tu me connais ?
Komari : Tomoyo m'a parlé de toi.
Elle me fit un clin d'œil.
Komari : Appelle-moi Komari. Bon, c'est pas que je suis fatiguée, mais j'ai besoin de…
Un cri l'interrompit. Je vis, par dessus l'épaule de Komari, quelqu'un courir en direction de Katarina. Il avait l'air d'avoir couru comme si sa vie en dépendait.
Homme : Kata' !
Il s'arrêta devant elle, repris son souffle, puis continua :
Homme : Des Possédés… Des Possédés dans le camp !
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Chapitre 21 :
A l'entente de ce rapport, tout le monde se mis à paniquer. Des chuchotements se firent entendre, et les commentaires étaient partagés.
Katarina : Des Possédés ?!
Le messager était à bout de souffle.
Homme : Oui…
Katarina commença donc à donner des ordres, les démarches à suivre.
Katarina : Ushio, prends avec toi le groupe B, Yuki, le groupe…
Le messager l'arrêta.
Homme : Attends !
Katarina : Quoi donc ?
Il repris entièrement son souffle, puis continua :
Homme : Ils ne sont pas venus nous menacer.
Hein ? J'ai bien entendu ou ce sont mes oreilles qui ne marchent plus ?
Moi : Traduction s'il-te-plaît.
Homme : Ils sont venus négocier…
Katarina : Négocier ?
Homme : Oui, négocier.
Moi : Négocier ?
Personne ne comprit, alors Yû demanda :
Yû : Que veux-tu dire par négocier ? Qu'est-ce qu'ils veulent ?
Homme : Ils veulent parler au leader de notre groupe, donc toi Kata'.
Voilà une réaction étrange des Possédés. Négocier… Etrange… Je ne comprenais pas – enfin je pense que je n'étais pas la seule. Tout le monde se calma.
Katarina : Bon, alors allons-y.
Et elle ouvra la marche, suivi du groupe de survivant. Je resta à l'arrière avec Komari et Yû.
Komari : Vous avez compris, vous ?
Moi : Pas trop, non.
Yû : Moi non plus. Les Possédés ont toujours été agressifs.
Komari : Sinon il est loin votre camp ?
Yû : Je dirai dix minutes de marche.
Komari : Sinon quelqu'un a faim ?
Elle ouvrit son sac à dos et nous sortit sa nourriture préférée.
Komari : Des bonbons ?
Yû me regarda d'un air interrogatif.
Moi : Ne me regarde pas comme ça ! Elle est… comme ça. J'en veux bien, merci.
Yû : Moi aussi.
Elle nous en donna une poignée à chacun.
Komari : C'est bon !
Yû me regarda encore. Je lui répondis via le regard qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Soudain, une voix nous parvînt de l'avant de la troupe : on appelait Yû. Il mit tous les bonbons dans la bouche, annonça qu'il arrivait et partit. Je resta seul avec Komari, toujours fermant la marche.
Komari : Tu n'es pas inquiète ? Je veux dire pour ce qu'il va arriver. On ne sait pas ce qu'ils veulent.
Moi : S'ils n'ont pas attaqué, c'est qu'il y a une raison. Et j'aimerai bien la découvrir. Je ne pense pas qu'il y aura du sang à verser ce soir.
Elle frissonna.
Komari : Ne me parle pas de sang…
Moi : Désolé.
Je finissais les bonbons, qui avaient un goût de fraise. Komari remit le sachet dans son sac puis le referma. On vit que, devant, ça n'avançait plus. On devait être arrivé. Nous décidâmes de contourner la file pour voir ce qu'il se passait. Le camp était assez… simple. Des tentes, et encore des tentes. Il devait en avoir une dizaine. une dizaine de tentes sur le sol froid et rocheux. Elles étaient grises-bleues foncées. Difficile à dire. Je n'aimerais pas passer une seule nuit dedans ! On pouvait distinguer un périmètre du camp. Tout autour, les rochers étaient empilés ou s'élevaient, jusqu'à cinq mètres du sol parfois, ne nous laissant pas pouvoir voir ce qui se trouvait derrière. C'était comme des petites murailles, sur lesquelles se perchaient quelques arbres. Au moins le vent ne pouvait pas passer, parce que j'avais froid ! Au milieu de camp assez sympa, se tenaient Katarina et un homme, que je pensais être un Possédé. Ils se dirigèrent dans une tente pour parler. De quoi ? Je ne savais pas.
Moi : De quoi penses-tu qu'ils vont parler ?
Komari : De bonbons ?
Moi : Non… Je ne pense pas.
On les laissa donc négocier. Tout le monde s'était dispersé pour vaguer à différentes occupations. Yû nous rejoigna.
Yû : J'espère qu'ils vont trouver un accord.
Moi : On ne sait même pas ce qui est en jeu…
… : Moi je sais !
Cette voix… Elle venait de derrière. On se retourna et on le vit. J'étais sûre qu'il s'agissait de lui.
Komari : Toi !
Yû : C'est qui ce guignol ?
Moi : C'est un méchant, et il faut l'éliminer.
Yû : J'imagine bien… Son nom ?
Komari : Trou du cul.
Yû : Sérieux !
Moi : Heu… Non, c'est…
… : Je m'appelle Rex.
Il avait toujours sa stupide coupe de cheveux bien moche. Je ne pensais pas le revoir de si peu. Le groupe de survivant stoppa ses activités, et ce mirent en cercle autour de Rex, le Duel Disk au bras, activé. Il ne parut pas étonner de voir un bon attroupement autour de lui. Il avait l'air plutôt ravi.
Komari : Qu'est-ce que tu fais là ?
Rex : Et bien, ce que j'ai à faire.
Moi : C'est-à-dire ?
Rex : Vous éliminez.
Et là, je compris tout de suite.
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➡ Musique (n'oubliez pas de lire en même temps 😉
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Moi : Attention ! Sortez vos cartes !
Derrière Rex, je voyais des silhouettes. Inutile de lui demander qui ils étaient. Si Rex est là, ça veut dire que son armée aussi. Des Possédés zombies. Ces silhouettes m'étaient bien floues dès que je les avais aperçues, puis elles se distinguèrent. La peau moisie, noire, les bras pendants ou devant soi, les yeux vitreux. Les hurlements horribles et rauques à détruire l'ouïe. Tous ces éléments permettaient de confirmer ma crainte : c'était bien des zombies.
Moi : Non, non, non !
Rex sourit, regarda à sa droite, puis à sa gauche. Je suivis son regard, et je vis qu'ils n'y avait pas des zombies que derrière lui, mais également autour du camp. On pouvait bien les voir, nous encerclant. Il y en avait plein sur les petites murailles de pierres ! On était cerné !
Komari : Espèce de…
Il ria. C'était un rire maléfique.
Rex : Muhahahahahaha ! C'en est fini de votre rebellion !
Je me retournai, encore et encore, pour voir tous les zombies qui étaient autour de nous. Je vis Katarina et l'autre gars sortir de la tante. Ils regardèrent également l'horreur, et se préparèrent. Les zombies étaient partout ! Je les vis descendre les petites murailles qui paraissaient protéger le camp. Une fois en bas, ils se ruèrent sur nous. Ceux qui étaient derrière Rex firent de même. Les hurlements pouvaient s'entendre jusqu'à des kilomètres.
Rex : Bonne chance.
Et il écarta les bras pour indiquer à son armée qu'il était temps de combattre.
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L'Ere du Dernier Duelliste : Chapitre Final (1ère partie)
Les zombies s'élancèrent à l'assaut. Je me suis dis que c'était game over, fichu. Impossible de résister face à un tel assaut ! Ils déambulaient des petites montées de pierre ou faisaient leur apparition depuis derrière les arbres. Ils étaient partout ! A droite ? Des zombies. A gauche ? Des zombies. Devant ? Rex, le sourire aux lèvres, puis des zombies. Au centre ? Nous, notre petit camp de rescapé. Derrière ? Un gars. On était encerclé ! Ils nous étaient impossible de…
Attendez deux secondes ! Derrière ? Un gars. Un gars ? Mon cerveau n'avait pas fait tilt lorsque je l'ai vu, tellement le stress était monté en moi, les hurlements à mes oreilles, et l'odeur de cadavre pourri à mes narines. Il était debout, sur un gros rocher – comme dans les films, vous voyez ? – mais le soleil qui se dévoilait m'empêchais de bien le voir. Je pouvais distinguer une silhouette petite, noire. Je me suis demandé si c'était Yuichi, comme je ne l'ai pas encore vu. Mais il n'en avait pas l'air. Je ne sais pas pourquoi, mais mon attention s'était bien fixée sur lui. Tout ce qui était autour de moi, l'horrible bruit, l'odeur, le froid, les zombies qui se rapprochaient à chaque seconde, je l'avais oublié. Je ne pouvais détacher le regard de ce petit bonhomme. Que faisait-il ici ? Et, surtout, qui était-il ? Je pensais que je n'aurai aucunes réponses à mes questions, parce que c'était bientôt la fin. Je le pensais.
Petit à petit, une sorte d'aura violette émanait de sa main droite. Le temps parut se figer, pour des raisons que j'ignore. Les hurlements de zombies estompèrent, le monde semblait ralentir. Mais moi, je restais toujours fluide, tout comme mes compagnons. Seuls les zombies était affecté par cette mystérieuse magie. Rex, lui non plus n'était pas touché. Peut-être que seuls les morts étaient la cible principale ? Cependant, je restais concentrée sur le petit homme, avec la lumière violette plus éclatante maintenant. Elle semblait tournée sur elle-même.
… : Toi !
Je me retournai, c'était Rex. Il paraissait fou de rage et de colère.
Rex : Qu'est-ce que tu intervient dans mes affaires ?!
Le petit homme resta calme et sans réponse. Il semblait toujours aussi sombre à cause du soleil, mais je pus voir ses lèvres bouger. Sans entendre ce qu'il avait dis. Mais je pense qu'il n'était pas la peine de le savoir, parce que j'entendis les hurlements de zombies reprendre, et je les vis se mouvoir à nouveau.
"Et mince !"
Je restai cependant sur place, sans savoir quoi faire. Je reportai mon attention sur le curieux personnage, toujours immobile. Jusqu'à ce qu'il leva le bras droit. Sa lumière était devenu illuminante et rose. En un geste rapide, il balança son "pouvoir". Où ça ? J'identifiai sa trajectoire, et la cible était les zombies. La petite bouboule rose se dispersa en plusieurs parties, et explosèrent au contact du sol, au pied des zombies plus très loin de nous. Le bruit était celui une grosse explosion. Le sol trembla, et je dus poser les mains au sol pour maintenir mon équilibre. De la roche s'échappa du sol, et volait dans tous les sens. Je n'avais pas ressenti la puissance de l'explosion, mais la chaleur m'avait atteinte. De même que les fragments de roche. Ils étaient petits et rapides, je me mis complètement à terre pour en recevoir le moins possible. Mes compagnons avaient fait de même. On attendis une quinzaine de secondes, le temps que les morceaux de roches avaient fini leur folie. Lorsque je redressai la tête, je vis la fumée se disperser rapidement, et Rex en surgir. Il se précipitait vers l'autre homme. Tout comme lui, il canalisa une sorte de magie dans ses mains – elle était également violette/rose.
Rex : Tu vas me le payer !
Il n'y avait plus aucun zombie. Ils avaient tous été désintégrés. Arrivée à une vingtaine de mètres de lui, il lui lança son énergie. Elle était aussi rapide que celle précédente, et atteignit l'homme comme un éclair. Cependant, d'un mouvement de bras, il les envoya voler dans les airs. Tout ça d'un seul mouvement rapide, sans avoir bougé d'un pouce ! Il n'avait pas l'air impressionné cette attaque. Le visage de Rex vira encore plus au rouge qu'il ne l'était avant, et concentra plusieurs énergies dans ces mains. Ce fut répétitif. Rex balança sa magie en direction de l'homme, qui l'écarta sans difficulté. Au bout de trente secondes, Rex était épuisé, et ne pouvait plus rien faire. J'entendis alors la voix du petit homme pour la première fois :
… : C'est tout ? Je pensais t'avoir mieux instruit.
Elle était légèrement grave. Je pensai voir un sourire sur ses lèvres. Et je pense que je ne m'étais pas trompée. Il leva son bras droit, et le descendit d'un trait devant lui. Lorsqu'il était en l'air, je me suis demandé ce qu'il faisait, mais quand il l'a abattit, une sorte de lame rose sortit de son poignée. Et elle tomba directement sur Rex, impuissant. C'était un coup fatal, il se le pris sans réagir. Ca le trancha en deux, et il explosa intérieurement. Nous étions tous bouche bée, sans savoir quoi dire, ni quoi faire. Le petit homme rentra sa lame, et bondit de son rocher. Lorsqu'il atterrit sur le sol, je pus enfin le voir. Pantalon gris, veste grise par dessus un T-shirt bleu foncé. Il était petit. Il releva la tête. C'était un enfant.
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Chapitre Final (2ème partie)
Un enfant ? What ? Qui était-il ? Et comment a-t-il fait pour venir à bout de Rex aussi facilement ? Tant de questions sans réponses…
… : Tomoyo !
Cette voix. C'était Yuichi ! Je me retournai, et le vis, sortant d'une tente. Il a dû se cacher dedans pendant la fight. Il accourait sur moi, et je lui ouvris les bras.
Moi : Yuichi !
Je le serai très fort contre moi.
Yuichi : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
… : Tiens, des retrouvailles ?
Je regardai en direction de la voix. C'était cet enfant. Sa voix avait l'air grave pour quelqu'un de son âge. Il ajusta sa veste grise, légèrement froissée par le combat. Qu'est-ce qu'il me voulait ? Je caressai une dernière fois la tête de Yuichi, et le plaçai derrière moi.
Moi : Qui es-tu ?
… : Moi ?
Il est con ?
… : Je suis celui qui vous emmènera vers celui que vous voulez voir depuis longtemps.
Katarina : Le Maître ?!
Je l'avais oubliée. A vrai dire j'avais oublié tout le monde. Elle était à la tête du petit regroupement de rebelle, juste derrière moi.
… : Si c'est comme ça que vous l'appelez, oui.
Moi : Tu n'as toujours pas répondu à ma question !
… : Vous pouvez m'appeler Felix.
Felix ? Encore un prénom bien japonais ça !
Moi : D'accord, Felix. Tu travailles pour lui ? Le Maître ?
Felix : Oh oh… On peut dire ça.
Katarina : Mène-nous à lui !
Felix : Maintenant ?
Komari : Oui, maintenant !
Je me retournai encore. Elle avait l'air déterminé.
Yû : Tout de suite !
Lui aussi. Tous les rebelles se mirent à dire la même chose.
Felix : Alors allons-y.
Il claqua des doigts, et je vis quelque chose que je n'aurais jamais pensé possible. Le sol se mit à trembler. La secousse faisait décrocher des roches du sol. De derrière Felix, le mont où il était perché avant, il s'éleva. Et pas qu'un peu ! Il monta, et monta, jusqu'à atteindre une bonne hauteur. On réussissait encore à voir le sommet à travers les nuages. Comme pendant le combat, je me mis à quatre pattes pour maintenir mon équilibre, mais en prenant Yuichi avec moi. Felix restait debout, et paraissait stable. La montagne s'éleva encore et encore, et, du coin de l'œil, je vis une grande porte remonter. Une porte comme une porte de château-fort d'Occident. En bois, solidifiée avec du fer. Une fois l'entrée complètement découverte, le séisme se calma, et tout redevint comme avant. Avec la forteresse en plus. Ca ressemblait à une forteresse. Enfin je trouvais. C'était une grande montagne, avec une grande porte au centre, haute de quatre mètres facilement. Felix dévoila un petit sourire.
Felix : Nous y voilà.
Je me relevai.
Moi : Alors mènes-nous à lui.
Les portes s'ouvrirent lentement. Une fois complètement ouvertes, Felix lança :
Felix : Bienvenue dans le quartier général du "Maître" !
On n'y voyait rien à l'intérieur. Je ne voyais que la silhouette de Felix se découper de l'obscurité de l'entrée. On dirait une caverne.
Moi : Yuichi, tu restes ici. On va y aller, régler ça une dernière fois pour toute.
Yuichi : Mais, pourquoi ? Et si tu ne reviens pas ?
Moi : Je reviendrai.
Je lui caressai la tête, comme il aime.
Katarina : Yû, la blonde, venez avec nous.
Komari : C'est qui la blonde ?
Moi : Toi…
Komari ; Ah. C'est bien ce qu'il me semblait !
Felix : C'est pas que je vous attends, mais…
Katarina : On arrive ! Les autres, attendez ici au camp, en cas d'une autre invasion. Vous couvrerez cette entrée.
Felix : Ca ne risquera pas d'arriver…
Il s'enfonça dans la forteresse. Nous le suivîmes, Yû, Komari, Katarina et moi. Les portes se refermèrent derrière nous, avec un gros "boum". Il faisait sombre dans cette grotte, ce tunnel. Ca ressemblait bien à une caverne. Quelques torches sont disposées tous les dix-quinze mètres pour éclairer le chemin. Nos pas résonnaient. L'air était humide, assez lourde. Pendant notre marche, je profitais pour
Moi : Pourquoi tu nous as sauvé, alors que tu travailles pour le Maître ?
Felix : Il voulait l'éliminer. Il ne faisait que le gêner.
Sa voix avait l'air plus grave et plus mûre. Je ne sais pas si c'était une impression ou pas. Treize ans environ, mais la voix de quelqu'un de quinze ou seize ans.
Moi : Tu as quel âge ?
Felix : Pourquoi ?
Moi : Pour faire la discussion, histoire de ne pas s'ennuyer.
Felix : Autant que toi.
Moi : Tu ne sais pas quel âge j'ai.
Felix : Peut-être.
Komari : C'est encore loin ?
Felix : Il n'y a qu'un seul tunnel, on le suit, et on y arrivera.
Katarina : Pourquoi tu nous emmènes voir le Maître ?
Cette question, je n'y avais même pas pensée, alors que c'était la plus importante !
Felix : Il veut vous voir.
Je sentis Yû me prendre par le bras.
Yû : Attendez deux secondes. Comment pouvons-nous être sûr qu'il ne nous tend pas un piège ?!
Deuxième question importante à laquelle je n'y ai pas pensée.
Yû : Si ça se trouve, il y a une armée au bout de ce tunnel !
Komari : J'avoue ! On devrait faire demi-tour.
Felix : Je vous entends, vous savez ? Vous pouvez faire demi-tour si ça vous amuse. La porte est fermée. Il n'y a aucun moyen de sortie.
Si. On avait tous notre Duel Disk avec nous, et notre Deck. On pouvais toujours Invoquer des monstres pour détruire la porte. Où même détruire Felix !
Felix : N'y pense même pas.
Comment a-t-il pu lire dans mes pensées ?!
Moi : Qui es-tu réellement ?
Felix : Je m'appelle Felix, et je vous emmène voir le "Maître". Ne ralentissons pas !
Plus personne ne répondit, et on continua. Komari s'était rapproché de moi, et me tenait maintenant le bras. Yû et Kata' avaient l'air calme, malgré la conversation. Felix m'intriguait beaucoup. Il nous a sauvé pour nous conduire chez le Maître. Pourquoi ? Peut-être un ordre du Maître… Felix s'arrêta un moment.
Felix : Hmm…
Komari : Qu'est-ce qu'il y a ? Il n'y a qu'un seul chemin, ne t'arrête pas. Boulet !
Felix : Non, rien. Je me suis posé une question.
Yû : Qui était ?
Felix : Qui était comment allait réagir le "Maître" à votre arrivée.
Et il reprit sa route.
Combien de temps s'était écoulé depuis le début de la marche. Dix minutes ? Un quart d'heure ? Je ne savais plus, mais on arriva finalement sur une autre grande porte. Sans ralentir, Felix invoqua une boule d'énergie et la fit exploser. Nous autres, nous nous étions arrêtés. L'explosion était violente, et a fait trembler la caverne. Felix continua son chemin à travers la fumée. On se dévisagea tous. Pourquoi avait-il fait ça ? Nous ne le voyons plus à cause de l'écran de fumée qui nous séparait.
Felix : Approchez ! Nous sommes arrivés.
J'hésitai à traverser la fumée. On ne savait pas ce qu'il nous attendait derrière. Personne ne voulait y aller. Finalement, Katarina se désigna pour y aller la première. Elle traversa sur les débris de la porte, et nous appela.
Katarina : C'est bon, venez.
On y alla tous. On pénétra dans une grande salle. Et, quand je dis grande, c'est grande ! Combien de mètres de hauteurs ? Trente ? Sûrement. Elle était également vaste. Environ la moitié d'un terrain de football. Elle était toute grisée. Que du gris, elle était plate. Il y a juste au bout des escaliers qui menait vers un trône. Sûrement celui du Maître. Mais il était vide ! Felix se tenait devant nous.
Felix : Nous y voilà.
Moi : Et le Maître ? Il est où ?!
Komari : Tu te fous de nous, là ?
Felix ne dit rien, et avança. Il marcha, monta les escaliers quarante mètres plus loin. Et s'assis sur le trône.
Felix : Je vous ai dis que je suis celui qui vous conduirait chez le Maître, non ?
Non… C'était…
Felix : Et bien il se tient devant vous.
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Chapitre Final (partie 4)
Le Maître : La paix ?
Moi : C'est ça, la paix.
Le Maître : La paix ?
Il se fout de moi là ?
Komari : Oui, crétin. Reviens en arrière, efface la mémoire de tout le monde tout en souhaitant le bien !
Yû : C'est ça que tu dois faire.
Katarina : Je suis d'accord.
Le Maître : Hmm… J'y penserai.
Moi : Mais pas la peine d'y penser plus tard ! Fais-le maintenant.
Le Maître : Je ne retournerai pas dans le passé. Ma vie a été un enfer. On m'ignorait, j'étais comme un caillou au bord d'une route : on m'écrase, ou on me donne un coup de pied dedans.
Moi : Tu peux changer. Il y a un moyen.
Le Maître : Ma vie n'a pas de but – hormis celui de détruire le Monde.
Moi : Ai ton rêve !
Le Maître : Dis-en moi un.
Heureusement, je n'eus pas longtemps à chercher.
Moi : Les Duels ! Fais des Duels. Tu as utiliser ce moyen pour en arriver là. Et surtout, surpasses-toi !
Je crus que mes paroles avaient fait effets.
Le Maître : Des Duels ? Me surpasser…
Moi : Oui ! Se surpasser soi-même et le plus infini des rêves : il n'a pas de fin. Une fois que tu t'es dépassé, tu peux encore le faire par la suite. Il n'y a pas de limites.
Le Maître : Me surpasser…
Silence
Le Maître : C'est chose impossible. J'ai déjà atteint la limite de ce monde. Je vais le détruire, mettre fin à tout ça. Penses-tu qu'il y a quelque chose de plus… "important" ? Non.
Moi : Les amis, l'amour et tout ça. Tu connais ?
Il se figea. Je pensais avoir touché un point sensible. Il n'avait jamais vécu ça.
Le Maître : Les amis ?
Il se leva. Descendit les marches une à une, lentement. En regardant le sol. En le fixant. Il s'avança toujours, jusqu'à être trois-quatre mètres devant nous. Il leva la tête et me regarda.
Le Maître : Tu connais l'amour ?
Yû et moi nous regardions. Je ne savais pas quoi répondre. Est-ce que je vais l'offenser ?
Moi : Oui.
Le Maître : Avec lui (il désigna Yû du menton) ? Vous êtes chanceux. Je n'ai jamais connu l'amour.
Il était encore tout jeune ! Combien ? Treize ans ? Quatorze maximum ?
Moi : Si reviens en arrière, tu auras toute la vie devant toi.
Le Maître : Mais tout restera comme avant.
Moi : A moins que…
Un tilt fit apparition dans ma tête. Pas un petit tilt, un gros. Qui pouvait peut-être résoudre nos problème.
Moi : Je pense avoir trouver un moyen de résoudre cet affaire. Une bonne foie pout toute.
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Chapitre Final : Partie 5
Moi : Je peux te proposer une idée. Veux-tu ??
Le Maître : Je l'attends.
Moi : Mais à une condition !
Il fut surpris que j'en impose une. Il plissa les yeux, et me demanda :
Le Maître : Quelle est-elle ?
Moi : Affronte-moi en Duel !
Un nouvel instant de surprise apparu sur son visage… enfin pas que sur le sien uniquement. Yû avait les yeux écarquillés, et tourna la tête vers moi, me disant "mais qu'est-ce que tu veux faire. T'es folle ?". Komari, elle, poussa un petit cri de peur. Son regard était différent de celui de Yû. Toujours au sol, elle avait des yeux suppliants – elle ne voulait pas que je l'affronte. Elle avait peur pour moi. Je dirigeai mon attention sur Katarina, qui fixait le sol sans aucune expression. Jusqu'à ce que je vois une léger sourire se dresser sur son visage. Elle poussa un petit rire forcé et bref.
Katarina : Tu es folle. Tu penses vraiment que tu peux le vaincre toute seule ? Regarde ce qu'il a fait.
Yû : Je suis d'accord, tu ne peux pas le faire.
Komari se releva.
Komari : Tu n'es pas assez forte pour le battre.
Qu'est-ce qu'ils ont tous ? Il ne me faisait donc pas confiance ? Je me sentis toute petite, faible et impuissante. Je sentais leur regard braqué sur moi. Non pas méchant, mais… sans confiance – c'était mon impression. Le sourire de Katarina revenu. Mais celui-ci resta sur son visage. Elle me regarda enfin.
Katarina : Tu pensais vraiment qu'on allait te laisser l'affronter toute seule ?
Yû : Il n'y a que toi pour agir sans réfléchir, égoïste. Baka !
Komari posa ses mains sur mes épaules.
Komari : Tu n'es pas toute seule. On est là, tous avec toi.
Yû pointa du doigt le Maître.
Yû : Nous te défions tous !
Les amis… Ils me regardaient tous, avec le sourire. Je pensais ne jamais avoir été autant heureuse auparavant. Ce sentiment étrange qui m'avait envahi disparu instantanément.
Komari : Affrontons-le !
Ils n'étaient pas les seuls à sourire. Le Maître également.
Le Maître : Oh ! Vraiment ? Ca commence à faire un bout de temps que je n'ai pas affronté quelqu'un en Duel… et jamais quatre d'un coup !
Il leva le bras droit en l'air. Un Duel Disk s'y matérialisa.
Le Maître : Je relève le défi.
Il avait accepté ! Maintenant, il fallait le vaincre. Il s'éloigna de nous pour laisser place au Terrain. La pièce était toujours aussi grise-bleue sombre. Je ne savais pas d'où nous venait l'éclairage, parce que je ne vis aucune lampe, aucune torche. J'arrêtai de me poser des questions.
Le Maître : Cependant, il y a un grand déséquilibre. Je commencerai donc le quadruple des points de vie normaux, à savoir 16 000. Aucun joueur ne pourra attaquer durant son premier tour, moi à part. Vous commencerez et jouerez tous à la file. Ca vous va ?
Les règles me convenaient. Dans tous les cas il était désavantagé. Il avait cinq carte en main, nous autres, tous réunis, vingt. Il ne pouvait Invoquer Normalement qu’un seul monstre par tour. Nous quatre en tout. Comment pouvait-il gagner ? Etait-il aussi fort qu’on le prétendait ?
Komari : Ca me va.
Katarina : Moi aussi.
Yû et moi acquiescèrent d’un hochement de la tête. C’était parti.
Tout le monde : En garde !
Katarina (4000) : Je commence ! J’Invoque Ondine, Demoiselle De Fortune en mode Attaque. Son ATK et sa DEF sont égales à son Niveau multiplié par 300. Elle a donc 1200 ATK. Je pose 1 carte face cachée et je termine mon tour.
Yû (4000) : Je prends le second tour. Je vais activer Station Psionique. Lorsque j’Invoque un monstre Psychique, je peux payer 500 points de vie pour augmenter son ATK de 300 et son Niveau de 1. Ensuite, j’Invoque Helix Psychique, et en payant 500 points de vie (3500), il passe à 2200 ATK et est de Niveau 5 ! Fin de tour.
Komari (4000) : Je pioche ! Je joue Rai-mei, Guerrière De La Foudre en mode Attaque. Je pose ensuite 1 carte face cachée, et je termine mon tour.
C’était à moi.
Moi (4000) : Je pioche ! J’Invoque Patrouilleur Stygien en mode Attaque, et je termine mon tour.
Allez, montre-nous ton jeu !
Le Maître (16 000) : C’est mon tour. Je pioche ! Je joue Lyla La Magicienne, Seigneur Lumière en mode Attaque ! Battle ! Lyla, attaque Ondine !
Katarina (3500) : OK ! J’active alors mon Piège, Fortune Familiale ! Durant ma prochaine Standby Phase, je vais Invoquer jusqu’à 2 Demoiselles de Fortunes depuis ma main !
Le Maître : Bien, c’est toi qui vois. Par la suite, je vais activé mon Renfort De Lumière. J’envoie les 3 cartes du dessus de mon Deck au Cimetière pour ajouter à ma main Jeanne La Paladine, Seigneur Lumière. Et comme il a été envoyé depuis le Deck au Cimetière, je peux Invoquer Spécialement Wulf La Bete, Seigneur Lumière depuis mon Cimetière en mode Attaque ! Je termine mon tour, activant l’effet de ma Lyla. J’envoie les 3 cartes du dessus de mon Deck au Cimetière. Bonne chance ! Vous allez sombrer dans la puissance de la lumière… noire !
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L'Ere du Dernier Duelliste : Chapitre 6
Katarina : Je pioche. Grâce à l'effet de Fortune Familiale, j'Invoque Gaïa, Demoiselle De Fortune (2400 ATK) et Ténèbra, Demoiselle De Fortune (2000 ATK) en mode Attaque ! Ensuite, je vais attaquer ta Lyla La Magicienne, Seigneur Lumière avec ma Ténèbra !
Le Maître (15 700) : OK.
Katarina : Gaïa, attaque son Wulf !
Le Maître (15 400) : Ca passe.
Katarina : Alors, tu ne réagis pas ? Je pose 1 carte face cachée et termine mon tour.
Yû : Je pioche ! J'Invoque Permuteur Psychique, puis j'active l'effet de Station Psionique pour augmenter son ATK de 300 et son Niveau de 1 en payant 500 points de vie (3000). Invocation Synchro ! Je Syntonise mon Permuteur Psychique Niveau 3, et mon Helix Psychique Niveau 5. Sors du monde Mental et viens te battre à mes côtés, contrôle la pensée de mon adversaire. Apparaît, Archdémon Du Monde Mental !
Le Maître : Ton meilleur monstre ?
Yû : Tu verras. Veux-tu le voir de plus près ?
Le Maître : Si c'est gratuit, je n'y vois pas d'inconvénient.
Yû : Archdémon Du Monde Mental, attaque-le directement !
Le Maître (12 700) : Merci. Merci beaucoup ! Suite à l'attaque directe de ton monstre, j'active l'effet de mon Gorz, L'Émissaire Des Ténèbres depuis ma main. Lorsque je subis une attaque directe et que je ne contrôle aucunes cartes, je peux l'Invoquer Spécialement depuis ma main !
Yû : Mince…
Il avait rééquilibré la partie. C'était un bon monstre qu'il nous avait sorti.
Le Maître : Et ce n'est pas tout ! Gorz Invoque un Emissaire des Ténèbres, qui possède la même ATK que le monstre qui m'a attaqué directement soit 2700 !
Yû : Rah… Je pose 1 carte et je termine mon tour.
Komari : Je pioche ! Je vais te bloquer ! J'Invoque ma Lumière Sacrée en mode Attaque. Son effet : aucun joueur ne peut Invoquer de monstres TENEBRES ou attaquer avec un monstre TENEBRES. Ton Gorz est bloqué !
Komari…
Le Maître : Je tiens à préciser que mon Emissaire des Ténèbres est d'Attribut LUMIERE.
Moi : Je tiens à préciser, Komari, que tu viens de bloquer mon jeu !
Komari : Oups !
Katarina : Ma Ténèbra également…
Yû : Et mon Archdémon Du Monde Mental aussi !
Komari : Oups ! Je crois que j'ai fais une boulette ! Bon bah… Fin de tour !
Moi : Je pioche…
Heureusement que j'ai quelques monstres non-TENEBRES dans mon Deck.
Moi : J'invoque Diapason Horloge en mode Défense et je termine mon tour.
Le Maître : Vous êtes tous mous ! Je pioche ! J'Invoque Lumina L'invocatrice, Seigneur Lumière en mode Attaque. J'active ensuite son effet. En défaussant Jeanne La Paladine, Seigneur Lumière, j'Invoque un Seigneur Lumière depuis mon Cimetière. Et je choisis ma Jeanne La Paladine, Seigneur Lumière ! J'active ensuite Sabre Seigneur Lumière, et l'équipe à ma Lumina. Elle gagne 700 ATK, et passe donc à 1700 ATK. Je passe en Battle Phase. Allez, les filles. Jeanne, attaque sa Ténèbra, Demoiselle De Fortune !
Katarina : Hein ?
Le Maître : Son effet s'active, elle gagne 300 ATK au début de la Damage Step. Elle est donc à 2100 ATK et surpasse les 2000 de ton monstre !
Katarina (3400) : …
Le Maître : Emissaire des Ténèbres, attaque sa Gaïa, Demoiselle De Fortune !
Katarina (3100) : Aïe !
Le Maître : Lumina, dernier coup !
Katarina (1400) : Ca va mal…
Le Maître : Il ne fallait pas s'acharner sur moi comme ça. Je termine mon tour, et, avec les effets de Lumina et de Jeanne, j'envoie les 5 cartes du dessus de mon Deck au Cimetière.
Katarina : Je pioche. Durant ma Standby Phase, j'active Appel de l'Etre Hanté pour faire revenir depuis mon Cimetière Gaïa. Son effet s'active ! Elle gagne 1 Niveau, passe donc à 2800 ATK, et, de plus, comme son Niveau augmente, tu perds 400 points de dommages !
Le Maître (12 300) : Tu tiens beaucoup à cette carte !
Katarina : J'active ensuite Passage Temporel, ce qui augmente le Niveau de mon monstre de 3 jusqu'à la End Phase. Il devient donc 10 et son ATK passe donc à 10 fois 400, 4000 ATK ! Et, avec son effet, tu prends 400 dommages !
Le Maître (11 900) : Intéressant.
Katarina : Battle Phase ! Gaïa, attaque sa Lumina L'invocatrice, Seigneur Lumière !
Le Maître : J'active l'effet de Protecteur Mortuaire depuis mon Cimetière. En le retirant du jeu, j'annule ton attaque.
Katarina : Tu as juste esquivé mon attaque. Tu vas en recevoir pleins d'autres. Fin de tour !
Yû : Je pioche ! Bon, on va faire avec. J'Invoque Sorcière Psychique de la Sérénité. Et avec Station Psionique, je paie 500 points de vie (2500) pour qu'elle devienne de Niveau 4 et possède 1700 ATK. Maintenant, Sorcière Psychique de la Sérénité, attaque Lumina !
Les 2 monstres se détruisirent en même temps.
Le Maître : Vous teniez vraiment à détruire cette carte…
Yû : Oui, et l'effet de mon monstre s'active ! Lorsqu'elle est détruite et envoyée au Cimetière, je retire du jeu 1 monstre Psychique depuis mon Deck. Je choisis Commandant Psychique. A la prochaine Standby Phase – celle de Komari -, Commandant Psychique sera Invoqué sur le Terrain. Fin de tour !
Komari : Je pioche ! Commandant Psychique vient donc sur le Terrain de Yû. Par la suite, j'Invoque Buten en mode Attaque. Mais il ne restera pas longtemps sur le Terrain, étant donné que je le Syntonise avec ma Lumière Sacrée Niveau 1 pour Invoquer Formule Synchronique. Son effet d'active, comme elle Invoquée par Synchro, je pioche 1 carte. En retirant du jeu mes 2 seules monstres LUMIERE depuis mon Cimetière, j'Invoque Ame de Pureté et de Lumière sur mon Terrain en mode Attaque. Je Syntonise ma Formule Synchronique Niveau 2 et mon Ame de Pureté et de Lumière Niveau 6. Les vents soufflent parmi tes ailes. Ouvre-nous la voie vers la Lumière. Apparais, Dragon Poussière D'Étoile !
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